vendredi 28 février 2014

Le dimanche, c'est le jour de qui donc ?

— « Ah ben alors ! Tu viens nous rabâcher encore tout ce qu'on sait ! Oui, oui, le dimanche, c'est le Jour du Seigneur. Et penses-tu que l'épicierie, les lavages, les repassages, les menus pour les enfants à l'école se font sur semaine ? Surtout quand tu as deux emplois pour joindre les deux bouts ? Et que tu arrives super vanné le soir sur semaine ? »

— « Mais de quel siècle es-tu donc pour venir nous parler de cela ? Tu crois qu'on désire cet esclavage dans lequel nous sommes pris ? »

Heu ! Vous savez, j'ai connu ça... J'ai élevé trois enfants seul pendant 18 ans et je n'étais guère mieux que vous... C'est peut-être pour cette raison que je peux vous dire un peu ce que je pense et que vous en reteniez le petit peu qui vous semble possible de retenir...

Par un beau dimanche d'été...

J'aimerais vous faire réfléchir sur une situation qui m'arrivait de temps à autre quand j'avais toute la marmaille et leurs amis autour de moi par un beau dimanche ensoleillé d'été avec une belle chaleur de 30 degrés Celsius. J'étais un des seuls à bénéficier d'une piscine creusée à l'époque, d'un grand patio pour bronzer et d'un gazebo grillagé pour manger à l'extérieur. Le vrai « set up » comme on dit parfois en québécois !

Je m'asseyais dans ma chaise berçante dans mon gazebo, je contemplais toute cette belle jeunesse qui faisait leurs forces et qui s'amusait pendant des heures dans l'eau à faire toutes sortes de jeux. Je remerciais Dieu... Oh oui ! que je Le remerciais !

Mais l'heure avançait... l'exercice avait creusé l'appétit de ces jeunes... Il me fallait penser à leur donner à manger... Je n'étais pas allé à l'épicierie... Et beaucoup d'amis restaient pour la bouffe ! Solution : les crêpes !

Je remettais à un autre jour les courses, les emplettes, le plein d'essence... Quant aux enfants, il n'y avait pas de jeux vidéo non plus et pas de joute de football à la télé ce jour-là. Il faisait trop beau !

Avez-vous remarqué que lorsqu'on veut rester à la maison,
on s'arrange pour le faire ?

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Ne vous déshonorez pas...

Je ne vous apprends rien : le vrai nom de Dieu — Moïse fut le premier à Lui demander comment Il s'appelait — c'est JE SUIS.

Avez-vous déjà remarqué que l'on dit ou que l'on a déjà dit :« Aime-moi pour ce que JE SUIS ? ».

De fait, Dieu n'est pas uniquement extérieur et supérieur à nous... Il est en dedans de nous : c'est la partie divine en nous qui fait que nous ne sommes pas seulement de la chair et des os.

Honorer le Jour du Seigneur,
c'est donc honorer cette partie divine en nous.

Si on ne s'en occupe pas
qui va s'en occuper ?

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Bien beau tout ça mais qui va faire l'épicierie,
les emplettes au centre d'achat, hein ?

Imaginez-vous maintenant dans le désert... pas de réfrigérateur, pas de cuisinière, niet... et rien à manger... Beau décor n'est-ce pas ? Et regardez ce que Dieu dit à Moïse dans telles circonstances :

L'Éternel dit à Moïse : Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l'épreuve, et que je voie s'il marchera, ou non, selon ma loi.

Le sixième jour, lorsqu'ils prépareront ce qu'ils auront apporté, il s'en trouvera le double de ce qu'ils ramasseront jour par jour.

Ils n'écoutèrent pas Moïse, et il y eut des gens qui en laissèrent jusqu'au matin ; mais il s'y mit des vers, et cela devint infect. Moïse fut irrité contre ces gens.

Tous les matins, chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture ; et quand venait la chaleur du soleil, cela fondait.

Le sixième jour, ils ramassèrent une quantité double de nourriture, deux omers pour chacun. Tous les principaux de l'assemblée vinrent le rapporter à Moïse.

Et Moïse leur dit : C'est ce que l'Éternel a ordonné. Demain est le jour du repos, le sabbat consacré à l'Éternel ; faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et mettez en réserve jusqu'au matin tout ce qui restera.

Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.

Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.

Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.

Avez-vous remarqué qu'à chaque jour la manne devenait périmée si elle n'était pas mangée le jour même. Mais au sixième jour, la manne ÉTAIT BONNE POUR DEUX JOURS ! La deuxième journée étant le Jour du Seigneur.

Et vous pensez qu'Il ne pourrait pas vous aider à arranger votre cédule pour que vous ayez un jour de repos, vous aussi ? Pourquoi ne pas Lui demander ? Était-il Tout-Puissant juste au temps de Moïse et maintenant Il aurait moins de puissance parce que les conditions ont changé, vous pensez ?

L'Église doit donner l'exemple...

Aimeriez-vous que je vous annonce qu'une nouvelle loi exemptera les députés de payer de l'impôt et les taxes tout simplement parce qu'ils sont députés ? Quant à vous et moi, nous continuerions à payer impôts et taxes. Vous qualifieriez cette loi d'inique, n'est-ce pas ?

Qu'en est-il donc de toutes les boutiques de souvenirs, des marchés aux puces qui sont ouverts dans les églises le dimanche ? Jour du Seigneur pour vous et moi mais pas pour l'Église ?

Qu'on ne nous invoque pas de règlements, de dispenses ou toute autre chose de cet acabit pour justifier qu'il existe encore des tables de changeurs le jour du dimanche dans les églises.

Si Dieu a pourvu double portion de manne au sixième jour, c'est certain qu'il fera de même pour ses églises même si leurs commerces sont fermés le dimanche. Si les églises n'ont plus de foi dans la Tout Puissance de Dieu, qui en aura ?

mardi 18 février 2014

Souvenir de jeunesse : le carnet du campeur et le Grand Manitou

Un article léger cette fois; c'est un souvenir de jeunesse. Mais quel rapport avec Dieu qui est le sujet de ce blog ? Eh bien, il vous sera facile de faire le parallèle avec la vie de l'être humain qui chemine vers Dieu.

À l'âge de 12 ans, je suis allé à un camp d'été pour cinq semaines. Dès notre arrivée, on nous assignait notre moniteur, notre hutte et... un carnet du campeur. Voici en quoi consistait ce carnet :

Ce petit carnet était de taille d'un « Prions en Église », disons, avec une couverture cartonnée plus rigide mais flexible tout de même car nous l'avions toujours en poche et vous verrez pourquoi. À l'intérieur, chaque page correspondait à une activité que nous pouvions pratiquer au camp. Pour chaque activité inscrite à chaque page, il y avait, de mémoire, trois degrés de maîtrise que nous pouvions atteindre : apprenti, habile et maître, disons. Voici comment, schématiquement, la chose pouvait se présenter comme suit :

ACTIVITÉ/NIVEAUAPPRENTIHABILEMAÎTRE
PLANTATIONIdentifier 5 oiseaux en forêtIdentifier 10 oiseaux à son chant ET 5 plantes en forêtIdentifier 15 oiseaux, 15 plantes 10 animaux en forêt
TIR À L'ARC2 flèches sur 5 dans la cible4 flèches sur 5 dans la cible5 flèches sur 5 dans la cible dont une au centre
NATATIONMaîtriser 2 nages et nager 100 mètres pour chacuneMaîtriser 4 nages et nager 200 mètres pour chacuneMaîtriser 4 nages et nager 350 mètres pour chacune

Je vous fais fi de toutes les activités qu'il y avait : Hébertisme, Tir à la carabine, Activités de Vigie nautique ( canots, kayaks, voile, etc...), Bricolage, Dessin, et j'en passe.

À toutes les fois que nous réussissions un degré, le responsable de l'activité signait notre carnet du campeur à la page appropriée pour le degré atteint. Vous pouvez donc vous imaginer comment on pouvait se pratiquer dans chaque activité... Et vous comprendrez vite la raison qui nous poussait à se pratiquer tant que ça et à monter dans les degrés...

C'est là que ça se corse !

Lorsque nous avions atteint un certain nombre de degrés — je ne me souviens pas de l'échelle utilisée comme telle mais c'est peu important — nous atteignions un nouveau statut. Exemples: Campeur Émérite... et à un degré plus élevé : Vaillant Campeur et à un degré encore plus, un autre titre...

Le Grand Manitou

Il nous fallait se faire « consacrer » officiellement dans ce nouveau statut. Et voici comment comment cette consécration s'effectuait : notre responsable de hutte (notre moniteur attitré) nous avertissait qu'on serait réveillé en pleine nuit, qu'on serait emmené devant le Grand Manitou pour réaliser notre consécration dans ce nouveau statut. Il nous disait qu'on ne pourrait pas le voir... que seuls ceux qui ont atteint le sommet des degrés avaient le droit de le voir. Cette cérémonie s'appelait la cérémonie du Grand Soir.

On se demandait tous qui avait bien pu voir le Grand Manitou dans le passé. La rumeur circulait qu'il y avait à peine un ou deux campeurs qui avaient réussi à se rendre là et qu'ils étaient tenus au secret le plus strict à défaut d'expulsion du camp de façon définitive.

Vous savez, c'était du sérieux tout ça !

Ma rencontre avec le Grand Manitou

Un petit garçon qui se fait réveiller en pleine nuit, qui doit vite s'habiller et accompagner des adultes, je ne sais où... Hum ! le coeur vous bat, je peux vous l'assurer.

J'aperçois une lueur le long du chemin en forêt. Nous approchons. C'est silence partout. Nous arrivons : un corridor de 6 adultes sur un côté et de 6 autres sur l'autre côté, tous revêtus de draps blancs. Vous devez franchir ce corridor pour arriver au bout : le Grand Manitou est là bordé de deux faibles torches pour l'illuminer un peu. Lui aussi est revêtu d'un drap blanc.

À toutes les fois que je revois des vidéos du Ku Klux Klan, je me dis qu'ils n'ont rien inventé ! N'empêche qu'être réveillé en pleine nuit, qu'être accompagné par des adultes qui gardent silence et de franchir ce corridor silencieux de draps blancs pour en arriver face à face avec le Grand Manitou du camp, ouf... ce n'est pas de la petite bière pour un jeune de douze ans...

Disons que ça doit ressembler à l'apparition de Dieu à Moïse au buisson ardent... comme niveau de tension, j'entends...

Ma consécration par le Grand Manitou

Écoutez... je ne me souviens pas trop ce qu'il a dit... La nervosité, je suppose... Il semblait dire que j'avais bien travaillé, que je méritais ce nouveau statut et que je devais continuer à progresser. J'ai bien essayé mais je n'ai pas été capable de reconnaître sa voix. Peut-être s'était-il bourré la bouche de gomme pour ne pas être reconnu, je ne le sais guère, je ne pouvais voir derrière le drap blanc...

Oups ! Ce n'était pas fini, semble-t-il ! J'avais une autre épreuve à franchir. On ne m'avait rien dit sur ça... J'étais un peu intrigué et dans l'appréhension. Le Grand Manitou me dit : « Montre-moi ta main...». Je me suis exécuté sur-le-champ... Avais-je d'autres choix ? Il prit une allumette et l'alluma. Ensuite, il l'éteignit prestement et me la posa sur le dos de la main. Et il ajouta : « Maintenant tu es consacré Campeur Émérite. »

L'allumette ne m'avait pas fait mal !

Événement abusif ?

Certains pourraient croire qu'on ne fait pas une telle scène à un enfant de 12 ans. J'admets que les photos de cet article peuvent faire peur. Oui... elles ressemblent (en plus graves par contre) à la situation vécue.

Mais non, ce n'était pas abusif et voici pourquoi :

  • Nous étions avisés à l'avance qu'au moment de la cérémonie du Grand Soir nous serions réveillés en pleine nuit.

  • Nous savions aussi que nous ne pourrions pas voir le visage du Grand Manitou qui était réservé uniquement aux campeurs ayant atteint les degrés suprêmes dans le carnet du campeur.

  • Tout cet événement était une récompense du bon travail que nous avions fait. Donc, c'était perçu comme un événement positif.
Il n'empêche que l'ensemble de tout ce Grand Soir suscitait de l'inconnu, bien entendu. Et qui dit inconnu dit aussi une certaine crainte. Mais justement c'est cet inconnu et cette crainte qui donnaient tout le décorum et l'importance que les campeurs accordaient au Grand Soir.

Oui mais c'est quoi le rapport avec Dieu

Nous sommes tous des campeurs ici-bas. La gestion de nos carnets de campeurs est faite au Ciel. Dans ce camp où j'étais, certains campeurs trouvaient « con » ce système, ils n'y adhéraient aucunement. Ils n'ont jamais vu le Grand Manitou non plus.

De la même manière, il y a des campeurs ici-bas qui se foutent de leur carnet là-haut et de ceux qui le gèrent. Pensez-vous qu'ils vont voir Dieu ?

Au lieu des différents degrés d'activités qui étaient inscrits dans le carnet du campeur, le carnet qui est géré là-haut est composé des vertus atteintes, des bonnes actions accomplies et des réparations que nous avons effectuées pour les autres.

La fameuse allumette qui était une épreuve inattendue de ma part correspond peut-être à ce qu'un prêtre m'a dit récemment. Il m'a en effet affirmé qu'il y aurait un dix minutes après notre mort où Satan pourrait encore nous tenter. Je nous souhaite que ça ne nous fasse pas plus de mal que mon allumette !

lundi 17 février 2014

Le « Moi » ressemble à un petit miroir de poche

avec une calculette sur l'autre côté

Toujours pas facile pour moi, le Nul que je suis, de comprendre ce que signifie le « Moi ». Je se suis pas psychologue... je vous l'ai dit : je suis passablement Nul.

Et je lis tellement souvent qu'il faut écraser, anéantir notre « Moi » si on veut plaire à Dieu, il me fallait donc y réfléchir un peu malgré mes faibles connaissances en psychologie... histoire de vouloir plaire à Dieu.

Alors j'ai trouvé cette analogie : le « Moi » ressemble à un petit miroir de poche doté d'une calculette sur l'autre côté. Je m'explique :

Le coté miroir : cette face nous permet de regarder en toute circonstance notre apparence : notre image que nous projetons aux autres ainsi celle que nous avons de nous-mêmes. Remarquez qu'à toutes les fois qu'on utilise notre petit miroir de poche, nous coupons notre regard des autres. Le miroir agit comme une interférence, un obstacle à regarder les autres : nous nous regardons nous-mêmes.

La calculette sur l'autre côté : elle nous permet de bien estimer nos gains potentiels ou les risques associés à toute décision ou geste que nous posons. Bien que la calculette puisse calculer les gains ou les pertes pour les autres, elle est avant tout destiné à calculer les nôtres.

Bon va pour la grande théorie ! Imaginons un exemple concret. Disons qu'il y a eu une grande insurrection civile au Groenland et qu'il y a eu une grand nombre de victimes. Vous travaillez dans une très grande entreprise comme simple commis. Un des grands patrons a décidé de faire une levée de fonds pour venir en aide aux victimes du Groenland. De fait, cette décision de sa part suit une réunion du Conseil d'administration où tous ses membres ont sorti en même temps leur miroir/calculette et ont estimé qu'une telle levée de fonds serait très bonne pour l'image sociale de la société. En somme, ce serait un gain [côté calculette) pour l'apparence (côté miroir) sociale de l'entreprise.

On vous sollicite pour être en charge de la campagne de levée de fonds. Vous demandez un très court laps de temps pour vous décider, ça vous est accordé. Première des choses, vous allez sur Internet pour savoir où le Groenland; deuxième chose, vous vous renseignez brièvement sur la fameuse insurrection civile qui a eu lieu, sur le nombre et le sort des victimes.

Et là, avant de retourner communiquer votre décision au grand patron, vous sortez votre miroir/calculette...

Côté calculette : si la levée de fonds n'est pas fructueuse, ça ne sera pas de votre faute... Ce sera la faute des employés qui n'auront pas voulu contribuer à l'idée de la direction. Donc, il n'y a pas de risque, ni de perte pour vous.

Par ailleurs, si ça réussit, vous serez encensé.

Finalement, cette levée de fonds vous permettra de rencontrer toutes les personnes importantes de l'entreprise, ce qui ne peut pas nuire à votre carrière.

Côté miroir : Ça ne serait pas très bon pour votre image si vous deviez recueillir des fonds autant du président de l'entreprise que du commis. En somme, que vous fassiez le boulot complet tout seul. Vous pensez donc organiser une pyramide de collecte : des petites gens pour ramasser les sous du petit monde et, vous, vous vous réservez uniquement les cadres.

Avez-vous remarqué dans cet exemple que tous les acteurs possèdent tous leur miroir/calculette respectif qui leur coupe leur regard, leur coeur envers les victimes et leur sort.

Et ne pensez pas que les intermédiaires qui recevront les fonds au Groenland n'ont pas eux non plus leur miroir/calculette respectif. Comment expliquer autrement le si grand échec du développement de l'Afrique après avoir donné des milliards à ce continent depuis au moins 40 ans ?

On est rendu dans les années 2000 et l'humanité n'a pas encore compris dans ses tripes la valeur pour chacun de nous de servir avant tout les autres, d'être au service des autres, de leur laver les pieds... On craint d'y perdre au change parce que nos calculettes égoïstes nous disent qu'il n'y aura pas de gain.

Que préférez-vous ?
Être seul à vous battre...
ou bien avoir tout votre entourage à votre service ?

Considérez la situation suivante pour vous convaincre du grand bénéfice que nous retirerions si nous abandonnions nos miroirs/calculettes.

Imaginez 10 personnes en cercle munies chacun de leur miroir/calculette. Ça signifie que toute situation que ce groupe rencontrera, chaque personne cherchera à maximiser son gain personnel et parfois même au détriment des autres. Chaque personne est, dans le fond, seule à tenter de survivre dans ce groupe. Personne d'autre ne l'appuie si ce n'est qu'à l'occasion d'alliances très éphémères quand les personnes impliquées dans l'alliance y retrouvent leur gain personnel.

Considérez maintenant ce même groupe de 10 personnes sans miroir/calculette et dont l'attitude fondamentale de chacune est de s'oublier elle-même pour être au service des autres. Eh bien, vous savez quoi, chaque personne de ce groupe possède 9 autres personnes à son service.

Que préférez-vous ? Être seul à vous battre ou bien avoir 9 collègues à votre service ?

Oui... oui... je sais...

J'entends déjà votre argument massue : « Oui, mais si je suis le seul qui pense comme ça dans le groupe, c'est finalement moi qui va écoper. » Eh bien si vous me servez cet argument, c'est que vous avez encore regardé votre miroir/calculette avant de m'avancer votre objection.

C'est certain qu'on ne peut pas changer tout le monde en même temps. Mais vous le savez comme moi, une simple petite allumette peut causer le plus grand feu de forêt. Il nous faut être des petites allumettes bien innocentes pour allumer le feu pratiquement éteint de ceux qui nous entourent. Être au service des autres signifie parfois qu'il faut juste donner l'exemple et avec le temps, les personnes changent progressivement.

À mon tour maintenant de vous fournir un argument massue : pensez-vous vraiment que dans votre groupe 9 personnes qui vous ridiculisent de cette façon de penser et d'agir, pensez-vous vraiment que votre Papa au Ciel ne voit pas les efforts que vous faites pour rassembler vos frères et soeurs dans le Royaume, pensez-vous qu'Il va vous laisser choir ?

Si vous avez à consulter...
Consultez un professionnel avec une foi ardente (très rare)
Un prêtre
Ou bien n'y allez pas du tout
et lisez la Bible ( Cliquez ici pour savoir pourquoi)
(ce grand nettoyeur de nos cassettes mentales)
...




La plupart des approches humanistes enseignées et pratiquées de nos jours en intervention reposent sur une conception diamétralement opposée à ce qui vient d'être énoncé ici : au lieu d'écraser notre « Moi » pour se rapprocher le plus de Dieu, ces approches considèrent le « Moi » comme étant une ressource chez l'être humain.

Les professionnels de ces disciplines admettent qu'il y a eu des développements malsains dans votre « Moi » et c'est d'ailleurs la raison qu'ils comprennent que vous veniez les consulter. Leur intervention consiste à minimiser, extirper si possible, les développements malsains de votre « Moi » et à vous orienter sur les bonnes parties fortes de votre « Moi » afin de les renforcer davantage.

Pire encore. Si ces professionnels apprennent que vous avez la foi, eh bien, pour eux, ça représente juste un élément supplémentaire à titre de ressource ou de « levier » pour travailler votre « Moi ».

Non... on ne peut pas se faire guider par un aveugle athée... Impossible... Il est vrai qu'ils pourront vous aider sur un problème précis de votre tuyauterie, qu'ils pourront colmater une brèche mais tôt ou tard ça va couler ailleurs. Ils colmatent, Dieu guérit.

Si vous êtes tentés de consulter parce que vous avez mal à l'être, consultez « JE SUIS », c'est Lui qui a créé votre être justement ! Pour l'avoir créé, il est LE SEUL à être capable de complètement le réparer.

dimanche 16 février 2014

Dans combien de dodos, Seigneur ?

Ça te ravit, Seigneur, que nous ayons des coeurs d'enfants puisque Tu as dit que le Royaume des Cieux appartient à ceux qui leur ressemblent. Tu peux donc comprendre pourquoi je Te demande dans combien de dodos que nous verrons Ta Gloire.

La situation ici sur terre n'est pas rose. Je n'ai pas besoin de Te faire une longue déclinaison de ce qui s'y passe car Tu participes intimement à toute la souffrance que nous vivons. De plus, est-ce Toi ou Notre Maman qui a souvent dit par la voix de messagers que notre société était pire que Sodome.

Je commence à comprendre comment Loth a pu se sentir dans Sodome : le seul de sa ville à craindre Dieu. Il devait être exposé constamment à tant de démence inhumaine autour de lui. Et, sûrement, que ses concitoyens devaient le traiter de « téteux » (tatillon) sans exclure qu'il pouvait être intimidé même physiquement de temps à autre car il représentait un peu la conscience de ses concitoyens à bien agir comme il le faisait. Je suppose tout cela parce que tout ça nous arrive de nos jours. J'ai encore vu, Seigneur, un vidéo récemment où des gays enragés bousculaient des protestataires du mariage gay.

Mais, il faut le reconnaître en sa faveur, Loth ne savait pas que Tu viendrais le sauver. Quelle force, quel courage devait l'habiter ! Nous, on le sait que Tu viendras. Le problème, c'est qu'on a hâte... D'où ma question dans combien de dodos, Seigneur ?

Je sais que Toi et Maman Marie allez nous protéger pendant les événements qui se dérouleront. Vous nous l'avez dit tellement de fois... Vous nous avez tant répété de « ne pas avoir peur ». Je Te crois, je Te fais confiance et je m'abandonne complètement à Toi, Seigneur.

J'aimerais par contre T'expliquer mon état par une image :

Imagine que Tu es mon Grand Frère et que Tu me dises qu'on va faire un tour dans les plus hautes montagnes russes qui soient. Tu sais que je déteste les montagnes russes, que j'en ai une peur morbide. Et Toi, mon Grand Frère, Tu me dis : « Non, non, viens, tu vas être avec Moi, Je te protégerai, tu seras à Mes Côtés...»

Seigneur, mon Grand Frère, les montagnes russes sont toujours là et je vais tout de même embarquer dedans, Seigneur ! D'être à tes côtés ne m'empêchera pas de ressentir les hauts, les bas et les haut-le-coeur... Peux-tu comprendre maintenant que je demande à mon Grand Frère s'il en reste pour longtemps quand nous sommes dans les montagnes russes... combien de dodos dans les montagnes russes de notre société, Seigneur ?

Si j'ignore la durée des montagnes russes que nous vivrons, Tu nous en a fait connaître toutefois l'envergure : tu nous a dit récemment, toujours par le biais d'un de tes messagers, que s'il n'y avait pas l'Avertissement (ou l'Illumination des consciences ou la Seconde Pentecôte), nous n'aurions pas la grâce pour être capables de passer à travers les événements qui suivront. Disons Seigneur que je n'ai pas peur parce que j'ai confiance en Toi mais il me reste une petite appréhension concernant les haut-le-coeur que je pourrai avoir...

Je sais, Seigneur, que Tu ne peux pas nous dire le nombre de dodos qui restent avant qu'on Te voit dans Ta Gloire. Ce qui me réconforte, c'est un petit bout de phrase dans un des hymnes du bréviaire où Tu dis : « J'étonnerai vos patiences. » Tu dis aussi, par un de tes messagers, que ça va nous apparaître comme « un rêve » toute cette période. Eh bien Seigneur, c'est réconfortant de penser que ce sera comme si je dormais dans les montagnes russes spirituelles et sociales que nous vivrons ! J'en aurai moins des haut-le-coeur !

Je sais, en effet, que plusieurs cesseraient d'être sur le qui-vive s'ils connaissaient le nombre de dodos qui restent; ils mèneraient un vie dissolue et espéreraient rejoindre Tes rangs juste avant la fin. Ce qu'ils ignorent, c'est que de sortir d'une vie dissolue ne se fait pas en criant ciseau et plusieurs pourraient en perdre leurs âmes.

Comprends donc, Seigneur, ma question comme étant une façon de Te dire que nous avons tous hâte de Te voir dans Ta Gloire car ce sera le temps de la Nouvelle Terre où il n'y aura plus de péché, de mal, de maladies ni de mort mais une Paix, une Charité et une Joie immense entre frères et soeurs.

Ah oui ! Il n'y aura plus de haut-le-coeur non plus !

Seigneur, renforce en nous la Vertu de l'Espérance. On en a besoin en titi. Disons au moins pour moi, le Nul que je suis.

vendredi 14 février 2014

Et si le Roi Salomon vivait en 2014 !

VERSION ORIGINALEET SI SALOMON VIVAIT EN 2014
Salomon était le deuxième fils du plus grand Roi d'israël : David. Dieu avait promis une postérité du règne de David à jamais.On peut comprendre que Dieu a respecté Sa parole puisque Jésus, qui règne en tant que Dieu-Homme est de la postérité de David.Son père, David, a été premier ministre longtemps.
David avait toujours eu une foi profonde. Ce qui ne l'empêcha pas d'avoir un super béguin pour la femme d'un de ses officiers qui devint enceinte de lui. David s'arrangea pour envoyer le mari au front le plus difficile à tenir pendant la guerre. Le mari y mourut.

David regretta son geste, il fut pardonné par Dieu mais Dieu lui dit que ce serait son fils qui Lui construirait un temple au grand regret de David.
Pendant l'exercice de sa fonction publique, le père de Salomon (version 2014) a, semble-t-il, eu une relation hors mariage qui ne fut jamais prouvée.

Cependant, le mari d'une dame qui était connue du premier ministre David décéda d'une mort suspecte sans que les enquêtes puissent élucider quoi que ce soit.
ÉLECTION DE SALOMON COMME ROISON ÉLECTION COMME PREMIER MINSTRE
Dès son élection comme roi, Salomon se rendit au Temple. Dieu lui parla. Il lui demanda ce qu'il désirait : la richesse, la gloire, le succès sur ses adversaires, la paix ? Salomon lui répondit : « Rien de tout cela, Seigneur, Je désire uniquement la sagesse de bien gouverner mon peuple. » Dieu lui répondit : « Parce que tu n'as demandé que cela, tu auras la sagesse ainsi que la richesse, la gloire, le succès sur tes adversaires et la paix Le parti de Salomon (version 2014) a gagné les élections et il en est le chef, donc il est Premier Ministre. En très bon chrétien catholique pratiquant, il va voir Dieu à l'église dans le but de bien assumer sa nouvelle fonction.

Dieu, tellement satisfait de voir son humilité vis-à-vis sa fonction qui a pour seul but de servir ses concitoyens, Il le gâte de Ses dons : sagesse pour bien gouverner, richesse économique pour son peuple, renommée internationale de son pays qui réussit à se sortir de la crise...
LA SAGESSE DE SALOMON EN ACTIONLA SAGESSE DU PREMIER MINSTRE SALOMON
Un jour, deux mères sont en contentieux l'une de l'autre : elles réclament toutes deux le même enfant naissant. Salomon doit arbitrer le conflit. Devant des faits qui se contredisent tellement, Salomon avise les deux mères qu'il coupera le bébé en deux afin que CHACUNE d'elles en ait une moitié. La vraie mère s'écrie, hurle même de lui laisser son enfant plutôt que de le faire mourir. Salomon se rendit compte que, par ce subterfuge, qui était la vraie mère.

La reine de Saba (Éthiopie ou Érythrée aujourd'hui) entend parler de la sagesse de Salomon. Elle n'ose le croire. Curiosité féminine, elle entreprend le voyage pour venir le visiter avec des énigmes (devinettes) qu'elle avait préparées pour la circonstance. Salomon résolut tous ses énigmes !
Dès son entrée en fonction, les premiers à venir le rencontrer furent les grands banquiers de Wall Street, le Fonds Monétaire International. Leur visite suivait une décision qu'il avait prise, à savoir de ne pas renflouer les banques de son propre pays vouées à la faillite. Selon lui, l'erreur provenait d'une mauvaise gestion des banquiers, pourquoi alors les citoyens devraient être pénalisés en renflouant leurs coffres ?



Le FMI, les grands banquiers de Wall Street, les médias de son propres pays prédisaient une faillite économique totale du pays avec aucune aide monétaire extérieure et une dégradation de la cote de crédit de son pays.

Il leur tint tête à tous !

La sagesse de ses décisions fut tellement grande que son pays fut le premier à sortir de la crise et à bénéficier d'une saine croissance économique (voir l'expérience de l'Islande qui est identique à ceci).

On vint de partout dans le monde pour s'enquérir des moyens qu'il avait pris pour s'assurer de ce succès. Tous les grands journaux politiques et économiques le titraient à la une à cause de ses succès.
GRAND DÉRAPAGE DE SALOMONGRAND DÉRAPAGE DU PREMIER MINSTRE SALOMON
Le Roi Salomon aimait beaucoup les femmes. Les femmes exotiques ou étrangères. Il y en avait beaucoup dans sa cour. Chacune d'elle, à leur tour, lui disait : « Salomon chéri, aide-moi à me rappeler mon pays d'origine. J'en ai parfois la nostalgie. Si tu me construisais un petit autel à mon dieu sur les collines de Jérusalem, je pourrais alors visiter la divinité de ma culture. »

Salomon acquiesça à leurs demandes et fit construire plusieurs autels à d'autres Dieu que celui d'Israël.



Salomon prit cette décision alors qu'on dit dans la Bible que Dieu lui était déjà apparu par deux fois !
Le Premier Ministre a commencé à aimer la gloire qui l'entourait. Par ailleurs, il avait un faible envers les femmes qui le côtoyaient; ces dernières étaient à ses pieds tant elles admiraient sa réputation rendue internationale.



Parmi celles qu'il aimait le plus, il y en avait deux qui chapeautaient des commissions parlementaires dont l'objectif respectif était de préparer des lois pour leur adoption au Parlement : l'un de ces projets portaient sur le « Libre choix de disposer de son corps » (entendez l'avortement) et l'autre sur le principe de « Mourir dans la dignité » (entendez l'euthanasie). Les autels modernes aux faux dieux...

Désirant plaire à ces dames, il accepta même de participer à des marches populaires sur ces sujets.
CONSÉQUENCES DU DÉRAPAGE DE SALOMONCONSÉQUENCES DU DÉRAPAGE DU PREMIER MINSTRE SALOMON
Salomon a rompu son alliance avec Dieu qui lui demandait de ne pas avoir d'autres dieux que LUI. Dieu est JALOUX de sa prérogative d'être le SEUL et UNIQUE Dieu. Dieu rompit aussi son alliance avec Salomon : Dieu lui avait promis la paix, Il lui suscita des ennemis, beaucoup d'ennemis. À un de ceux-là, Jéroboam, le prophète Ahias, qui portait un manteau neuf, le mit par terre et le déchira en douze morceaux représentant les douze tribus d'Israël. Il dit à celui-ci de prendre dix morceaux qui représentaient dix tribus sur lesquels il règnerait. Quant au fils de Salomon, il ne lui resterait qu'une tribu, celle qui est à Jérusalem. La douzième tribu ne possède pas de terres, ce sont les Lévites qui sont dédiés au service du culte au Temple.

Salomon régna à Jérusalem pendant 40 ans. C'est lui qui fit construire le Temple de Dieu à Jérusalem.
Comme un feu roulant, les catastrophes de tous genres se sont abattues sur le pays du Premier Ministre : inondations, verglas, sécheresses, disputes et conflits avec les gouvernements voisins, chômage rendu endémique, impossibilité presque d'emprunter sur les marchés à cause de ses décisions initiales, protestations variées sur les frais scolaires, sur le refus de l'avortement et de l'euthanasie, travail au noir endémique privant de revenus la société, divisions dans la société comme jamais...

Le Premier Ministre démissionna pour des raisons de santé et pour un retour à ses devoirs familiaux...

Petite réflexion en guise de conclusion

Pensez-vous que nous sommes plus forts
que le Roi ou le Premier Ministre ?

Pensez-y : Dieu est apparu deux fois au Roi Salomon. Salomon l'a vu, il a pu sentir l'Amour de Dieu à plein. Il me semble que ça ne s'oublie pas ces événements dans une vie, non ?

Et quand tu as vu la Sainteté parfaite devant toi, il me semble que tu dois être tenté de l'imiter, non ? Plus facile à imiter quelque chose que tu as vu, non ?

Chanceux en plus ce Salomon, il a reçu le don de la Sagesse. Vous, l'avez-vous ce don ? Sachez qu'il ne vient pas avec l'âge...

Quant à notre Premier Ministre, est-ce que ça ne vous fait penser à certains politiciens qui se disent chrétiens et qui favorisent des décisions contraires à la Volonté du Christ ?

Est-ce que l'adage qui dit que « le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument » s'applique ici ? Est-ce que tout argent, toute gloire, toute renommée, toute puissance peut monter à la tête, flatter l'orgueil de l'individu et lui faire oublier la raison pour laquelle il les détient : servir les autres...

Prenez garde de croire que ça n'arrive juste aux autres...
Ce serait votre perte...

Nous sommes tous des petits rois
dans notre petit monde personnel
et nous sommes aussi fragiles
que Salomon ou le Premier Ministre.

Seule la prière, la confession ainsi que l'Eucharistie
peuvent nous garder humbles.

jeudi 13 février 2014

Maman Marie veut souvent passer le balai dans mon coeur

(les libérations)

.


Ce n'est pas du narcissisme si je parle uniquement de mon cas dans cet article; les personnes qui peuvent vivre les mêmes phénomènes que moi, le Nul, sont très discrètes sur ce sujet, on dirait. Par ailleurs, je n'ai pas trouvé grand chose sur ce sujet ni dans le cathéchisme catholique ni sur Internet; bizarre à dire, les seuls endroits où on s'est préoccupé du sujet que nous traiterons, ce sont dans des blogs chez les Musulmans ! Pourtant je suis certain que ça nous arrive à plusieurs d'entre nous.

Mais de quoi parle-t-on ici ?

Vous est-il déjà arrivé de vivre la situation suivante ? Vous venez d'apprendre une mauvaise ou une très bonne nouvelle. Vous sentez le besoin de confier cette nouvelle aux deux Coeurs de Marie et de Jésus. Mais vous n'avez pas tellement le goût de prier — un peu normal car le catéchisme lui-même affirme que la prière demande un effort. Mais vous faites tout de même l'effort de vous mettre en prière.

Les distractions affluent, cette nouvelle aussi persiste dans votre prière. Pas capable de dire un mot après l'autre. Vous avez beau demander que Jésus vous recouvre de Son Sang Précieux et Glorieux pendant votre prière, hum... les distractions reviennent. Alors vous prenez les grands moyens : vous allez porter chaque distraction qui vous assaille au pied de la Croix et la remettez à Jésus afin de poursuivre votre prière.

Soudain les larmes coulent... Et ce n'est pas à cause de la nouvelle qui vous rend triste ou joyeux. Non, les larmes coulent tout simplement sans qu'il y ait tristesse ou joie.

Pour d'autres, ce ne sont pas des larmes, ce sont des bâillements à n'en plus finir. Si ce n'est pas les deux simultanément : larmes et bâillements.

Pour certains, ce phénomène s'accentue quand ils sont en groupe. Pour d'autres, il ne se fait pas justement en groupe; c'est quand ils sont seuls qu'ils l'expérimentent.

Pour certains, le phénomène durera tout le long d'un chapelet; pour d'autres, ça ne dure que quelques grains de chapelet. Pour d'autres encore, ce phénomène ne se passe pas durant le chapelet mais, si la messe suit immédiatement après le chapelet, ils n'arrêtent pas de bâiller au début de la messe.

Mais qu'en est-il au juste ?

Dans ma Nullité parfaite, j'ai demandé un jour à mon confesseur quel était ce phénomène. Il m'a répondu que c'étaient des « libérations ». Orgueilleux comme je suis (eh oui !), je fais un sourire de chinois (ou de russe) à mon confesseur en le quittant et en sortant de son bureau, je me suis demandé : « Pour bâiller et pleurer comme ça, ai-je tant besoin de « libérations » ? Coût'don, suis si possédé que ça ? » Non je ne dramatise pas... j'ai pensé ça... Je me croyais un peu anormal...

Il m'a fallu réfléchir sur ce sujet passablement parce que, comme c'est dit au début, on ne parle pas beaucoup de ces phénomènes dans la littérature; du moins, je n'ai pas trouvé grand chose. Remarquez qu'à cause de ma Nullité parfaite, ça s'expliquerait bien.

À défaut de d'autres choses, voici le fruit de la réflexion d'un Nul sur le phénomène des libérations

Notre âme est tapissée de cartes postales : belles, moins belles et vraiment laides...

Ce n'est pas d'aujourd'hui que l'on parle de phénomènes subliminaux. Dès le début des années 60, l'Américain Vance Packard (dans son livre « La persuasion clandestine » ) avait noté que si on passait pendant l'intermission au cinéma le message : « Buvez du Coca Cola » pendant à peine une petite fraction de seconde sur le grand écran, les ventes au comptoir augmentaient de 15 %. Subliminal veut dire qu'on n'en a pas conscience mais que ça nous affecte pareil.

Comprenons de cela la raison pour laquelle Jésus et Marie nous invitent instamment à ne plus écouter les mass media.

Je suis même prêt à parier que lorsque vous lisez un journal, vous retenez inconsciemment même les titres des articles que vous n'avez pas lus ou vous ne désiriez même pas lire.

Donc, tout ce qui est « du monde » constitue des cartes postales sur les parois de notre âme et beaucoup, beaucoup de poussière qui s'accumule sans qu'on le sache.

Il n'est pas vrai que la communication avec le Ciel est en sens unique; non, elle est à deux sens. Donc, comment le Ciel nous parle-t-il ?

Les méthodes employées par le Ciel pour communiquer avec nous sont vraiment supérieures aux nôtres et nous dépassent toutes. Les ondes radio, l'Internet,la télépathie sont des moyens très rudimentaires pour le Ciel.

Le Ciel communique avant tout avec notre âme car c'est notre âme qui les intéresse avant tout.

Imaginons maintenant que nous décidions de prier Maman Marie. On se met en mode WIFI avec Elle. Ses moyens de parler avec notre âme et aussi d'opérer en notre âme sont très puissants.

Donc, quand maman Marie opère dans notre âme, elle détache les vielles cartes postales de nos parois, elle ramasse toute la poussière. Et il faut bien que toutes ces nuisances sortent à quelque part : ça sort par les bâillements et par les larmes. Maman Marie nous « libère » de toutes les accumulations conscientes ou inconscientes dans notre âme.

Maman Marie n'arrête pas de nous demander
de dire le chapelet tous les jours...

Pourquoi ?

Elle veut souvent passer le balai dans notre coeur
Notre société est tellement immonde de nos jours
que la suie s'accumule vite...
et à notre insu le plus souvent !

Avec trop de suie dans l'âme,
on perd vite le goût qu'Elle vienne faire le ménage

La suie nous étouffe alors...