jeudi 30 avril 2015

Loi martiale aux USA
Pourquoi cette annonce subliminale ?

Voyez cette annonce de cette compagnie d'assurance ici.

Ah ! Que la publicité est belle ! Quoi de plus touchant qu'une maman qui s'occupe de sa petite fille...

C'est une publicité de la Compagnie d'Assurance AARP (US), l'une des compagnies les plus puissantes en termes de lobbying aux États-Unis.

Le premier déroulement de cette publicité nous est présenté dans sa normalité. Vous remarquerez que le présentateur de télé qui est en arrière fond est inaudible à notre conscience.

Et voici maintenant ce qui est dit par ce présentateur télé lorsque l'on force l'intensité sonore :

« Les émeutes à l'échelle du pays ont amené les gouvernements locaux
à imposer la loi martiale.»

« Le Président demande à ce que les citoyens se réfugient en sécurité et demeurent calmes. »

« Les autorités voient à maîtriser les débordements. »

La question : pourquoi un tel message public véhiculé par une compagnie privée ?

Il n'y a absolument pas aucune raison qu'un tel message soit intégré à une telle publicité si tendre...

C'est vraiment intentionnel que la compagnie d'assurance ait introduit ce message subliminal. Si ce message avait été importé d'un vrai téléjournal ou même d'une série télévisée ou d'un film, cette compagnie devrait verser des droits d'auteur.

Par ailleurs, aucun téléjournal n'existe annonçant une telle loi martiale aux États-Unis après des émeutes.

L'intention réelle est que ce message soit perçu inconsciemment par les téléspectateurs ou auditeurs.

AARP fait affaire avec le Concile de la Publicité (Ad Concil) qui distribue ces publicités à toutes les chaînes télé et radio. Ad Concil est un bras important en relations publiques du gouvernement américain.

Le professeur d'histoire de l'Université du Massachusetts, M.Robert Griffith, dit même qu'Ad Concil a la hanche soudée à la Maison Blanche et que ses activités sont un « peu plus que de la propagande domestique ».

N'est-ce pas normal que certains s'inquiètent de la loi martiale aux USA alors qu'il y a des exercices militaires partout déjà.

Et le plus grand exercice militaire que le pays n'aura jamais connu, de son nom le Jade Helm, s'étendra dans 6 états de juillet à septembre prochain.

Le Gouverneur du Texas est craintif lui aussi : il a demandé à sa garde d'état de circonscrire les activités du Jade Helm qui se tiendra dans son état afin de protéger les droits et les propriétés de ses concitoyens.


Réaction d'Ad Concil
au 1 er mai 2015

Ad Concil est désolé du malentendu. Leur intention était d'utiliser une bande sonore d'archive pour créer un climat historique d'antan au vidéo.

Historique ? Antan ? Les États-Unis n'ont jamais vécu une période de loi martiale dans toute son histoire...

Et si vous aviez à réaliser une beau vidéo tendre de votre famille, mettriez-vous un message de loi martiale comme fond sonore ?

Pas facile pour Ad Concil d'expliquer
pourquoi ses culottes sont baissées !

Voir la réponse originale d'Ad Concil ici

Le décès du Bon Père Gruner...

Très grande perte pour l'Église et le monde...
Très, très grand intercesseur rendu au Ciel

Je connaissais depuis peu le Bon Père Gruner. Mais qu'il m'a frappé au coeur ! Vite, j'ai répandu sa connaissance auprès de mon petit réseau d'amis qui en furent tout autant émerveillés...

Je laisserai le soin à ses collaborateurs d'en faire les éloges funèbres que je suis certain d'endosser.

Pour le bénéfice de ceux qui ne le connaissent pas, disons que c'est un Montréalais d'origine qui a fait ses études classiques chez les Sulpiciens à Montréal, il a ensuite poursuivi ses études théologiques en Italie, fut ordonné là-bas et vint fonder le Centre de Fatima à Fort Érié (150 km ouest de Toronto).

Sa paroisse était le monde ! Il mit sur pied plus de 5 sites Internet dont un « Live », un autre à Rome. Tous ces sites n'avaient comme focus que le Message de Fatima et la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie, qui, lorsqu'elle sera réalisée, nous donnera la Paix dans le Monde.

Tout ça, c'est sans compter ses lettres fréquentes à tous les Évêques du monde, ses millions d'envois gratuits de chapelets, de scapulaires bénis et d'eau de Fatima, de la revue « The Crusader »... à qui le demandait. Bref, un infatigable de la trempe de Mère Thérésa.

Le Bon Père Gruner s'est employé uniquement au Message de Fatima pendant 37 ans ! Et il y tenait parce qu'il était convaincu que si la Consécration se faisait, le monde épargnerait des millions de morts ; c'était la plus grande cause humanitaire à défendre.

Le Bon Père Gruner fut persécuté
Voici un exemple

Et si vous croyez qu'il a eu la vie douce, détrompez-vous ! Son pire ennemi fut des éléments francs-maçons ou à tendance franc-maçonnique du Vatican : ils tentèrent de l'obliger à retourner au diocèse italien auquel il était rattaché en tant que prêtre depuis son ordination. Il avait 30 jours pour s'exécuter sinon c'était la suspension...

Et avec son rapatriement du Centre de Fatima localisé à Fort Érié, Canada pour l'Italie, vous pouvez imaginer les conséquences qu'aurait eu son départ pour ce jeune Apostolat. Eh bien, il était sous le Manteau de Notre Maman Marie ! Elle l'a doté d'un bon avocat, M. Christopher A. Ferrara, toujours collaborateur étroit au Centre de Fatima, et, après d'immenses frais qui ont été occasionnés à cet effet, il put rester en charge du Centre de Fatima. Mais il dut se rattacher à un diocèse en Inde pour continuer son Apostolat ! Ce n'est qu'un exemple des persécutions qu'il a vécues.

Et un autre exemple de persécution
parmi tant d'autres

Un autre exemple rapidement : il fut interpellé par les gardiens de sécurité du Vatican et par leur grand chef personnellement dans une foule de 50 000 personnes à Place Saint Pierre à l'occasion de la Fête de Notre Dame de Fatima qui était animée par le Pape lui-même. Être identifié dans une foule de 50 000 personnes, il faut connaître le profil de la personne bien clairement à l'avance... Comme disent les sportifs, il faut déjà « avoir son numéro » !

Et vous pensez qu'il a été interpellé une fois ? Détrompez-vous... Trois fois sur deux jours, je crois ! On l'emmena dans une petite cellule, on lui demanda ses papiers et on le mettait sérieusement en garde de ne pas s'approcher du Pape ni de lui parler... Le Bon Père Gruner considéré comme un paria, un terroriste... Et, pourtant, il continuait, continuait à répandre la bonne cause... N'est-ce pas un bel exemple de courage d'un vrai Chrétien ?

Bizarre à dire...
Mais le décès du Bon Père Gruner
fait partie du Plan du Ciel !

Je désire maintenant m'attarder ici sur le contexte de sa mort dans le plan d'ensemble que Maman Marie peut avoir en tête pour sauver le monde, pour lui donner la « Paix pour un certain temps » par l'unique chemin qui est la Consécration de la Russie à Son Coeur Immaculé.

Je me suis trompé

Je me rends compte que je me suis royalement trompé quand j'ai pensé que le Père Gruner aurait la récompense de ses efforts de 37 ans de loyaux services envers cette cause et que ce serait lui qui consacrerait la Russie au Coeur Immaculé de Marie. D'autant plus qu'une voyante ne cesse de dire au nom de Marie qu'un « fils prêtre » choyé et bien formé par Maman Marie sera élevé sur la scène internationale pour parler du Message de Fatima et de la Consécration de la Russie à Son Coeur Immaculé. À qui pensez-vous que je pensais justement ? Au Bon Père Gruner...

Mais qui est ce fils prêtre alors ?
De quoi exactement parle-t-on ici ?

Une voyante dont le nom nous est inconnu, qui vit probablement au États-Unis et qui est supervisée par Monseigneur Esseff reçoit des locutions principalement de Maman Marie sur ce site. Et pour vous donner une meilleure appréciation de son directeur spirituel, Monseigneur Esseff, disons qu'il connaissait bien Mère Thérésa ainsi que Padre Pio.

Revenons à cette voyante : depuis au moins un an, Maman Marie dit à cette voyante à l'occasion qu'elle est en train de préparer son « fils prêtre » pour qu'il effectue la Consécration de la Russie à Son Coeur Immaculé. Cette voyante a même dédié une série de 6 ou 7 locutions consécutives de Maman Marie au sujet de ce « fils prêtre ».

Voici un extrait d'une locution récente ( 25 avril 2015 ) où Maman Marie parle à nouveau de ce « fils prêtre » :

« Je façonne Mon fils prêtre en l'unissant à Fatima au point que les deux ne fassent qu'un. J’ai placé Fatima dans son cœur le jour de son ordination et tout au long de ces années ; Je l'ai appelé si clairement qu’il sait parfaitement ce qu’il doit faire. Pour lui, Fatima est sa mission principale. Je vais le conduire et le guider au cours de ces années jusqu'à ce que le grand Don placé dans Son Sacerdoce soit ouvert pour le monde entier. »
Mise en contexte du décès du Père Gruner
Une réflexion

Jn 3 30 « Il faut que son influence grandisse ( fils prêtre )
et que la mienne diminue ( Gruner ). »

Tout comme Jean Baptise qui fallait qu'il laisse la scène à Jésus en la quittant lui-même, de la même manière le Père Gruner, après avoir ouvert la voie au Message de Fatima pendant 37 ans, ouvre grande la voie au fils prêtre.

Est-ce qu'une maman ne serait pas futée ? Quand notre maman avait caché quelque chose qu'elle ne voulait pas que l'on ait accès immédiatement, avons-nous déjà eu l'habileté de deviner les cachettes de notre maman ?

Notre Maman du Ciel a donc caché son fils prêtre pendant que son Précurseur Gruner ouvrait la voie. De cette manière, elle s'assurait de protéger son fils prêtre de Satan et, aussi, que Ses Plans ne soient pas déchiffrés par lui.

En relation avec le paragraphe précédent, on peut penser à ce que Marie d'Agreda rapporte concernant la naissance de Jésus. Les Juifs s'attendaient à la venue prochaine du Messie d'après leur compréhension des Prophètes. Satan était aussi aux aguets. Il déploya des rondes d'anges déchus partout en Israël pour surveiller cette fameuse naissance. Un de ses anges lui rapporta qu'il y avait eu une naissance dans une étable à Bethléem.

Orgueilleux et fier comme il est, il répondit à cet ange : « Bien voyons ! Un Messie qui naîtrait dans une étable ! Non...non...non... cherchez plutôt dans les palais... »

On voit que l'humilité réussit toujours à vaincre Satan. Ce fils prêtre eut l'humilité de rester à sa place tant que son temps ne fut pas venu.

Et comment se présentera-t-il sur scène ? La réponse me semble assez simple : comme il fait « un » avec Maman Marie et qu'Elle-même fait « un » avec Son Fils, il empruntera le même parcours que Jésus a vécu : d'abord, bien humblement, il s'introduira aux autres comme Jésus Lui-Même a fait quand Il s'est fait baptisé : il faisait partie de la foule et personne ne savait qui Il était. C'est son cousin Jean Baptiste qui l'a pointé du doigt en quelque sorte à la foule.

Marie nous rapporte par le biais de la Messagère de Notre Dame que plus les événements mondiaux gagneront en intensité, plus ce fils prêtre accèdera à la scène internationale.

Maman Marie est une bonne gestionnaire
Unité de commandement oui
Mais pas de bicéphalisme (deux têtes dirigeantes)

Maman Marie ne favorise pas un type de structure où il y aurait deux leaders d'égale importance aux yeux des gens. Deux têtes dirigeantes, d'où le nom de bicéphalisme. Cette forme de direction cause trop de confusion chez les fidèles, les messages ou les ordres peuvent même parfois se contredire.

Jésus d'ailleurs a nommé seulement un Chef : Pierre duquel tout le monde répondait. Il y en a un seul qui commande, d'où l'expression « unité de commandement ».

On n'a qu'à voir le fouillis que cause l'arrangement actuel de Benoît XVI et de François. Combien d'articles sur Internet qui se demandent qui est le vrai Pape ? Même si les intentions des deux commettants étaient bonnes à l'origine, les conséquences sont désastreuses. De mémoire, je crois que c'est le Père Gruner qui disait que ce type d'organisation était même de nature schismatique : « Es-tu de Benoît ou de François ? » Comme cette organisation peut risquer de diviser les fidèles, qui dit division dit en effet schisme.

Pensez-vous que Maman Marie reproduirait la même grande erreur ? À savoir, le Père Gruner à la retraite et le fils prêtre qui prendrait les rennes ?

Que Dieu reçoive tout de suite l'âme du Père Gruner

Et que, de là-haut, il pousse fort
sur la Consécration de la Russie.

Amen.

Anatomie d'une « désillusion »

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agit aussi comme collaborateur principal du Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome.

Depuis plus de 37 ans que le Père Gruner ne se dédie qu'à une mission : que le Message de Fatima soit bien compris et accepté afin que le Pape et tous les évêques fassent la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie, ce qui apporterait, selon la Promesse de Marie Elle-Même, la Paix sur Terre pour un certain temps.

La paroisse du Père Gruner est le monde ! En effet, il gère plus de 5 différents sites Internet dont le plus populaire qui est 24/24 en vidéos directs à http://www.fatimatv.com

Anatomie d'une désillusion
Partie 1 (Voir partie 2 ici)
par Christopher A. Ferrara
15 avril 2015

SOURCE : http://www.fatimaperspectives.com/sv/perspective723.asp

Comme Préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique (dicastère du Vatican), le cardinal Joao Braz de Aviz du Brésil est chargé de superviser la destruction brutale de l'un des rares instituts florissants de la vie consacrée dans l'Église d'aujourd'hui, les Frères Franciscains de l'Immaculée et ce, sous les ordres directs du Pape François.

Parce que l'Ordre fondé par le saint Père Stefano Manelli, louangé à la fois par Jean-Paul II et Benoît XVI, a osé profiter de l’affranchissement que Benoît XVI a donné à la messe latine de son emprisonnement injuste, les Frères Franciscains de l'Immaculée devaient disparaître.

Rappelons les paroles du Pape François lors de la célébration bizarre du cinquantième anniversaire de l'introduction désastreuse de la Nouvelle Messe par Paul VI: « C’est important pour nous de suivre la messe de cette façon. Et nous ne pouvons pas revenir en arrière ; nous devons toujours aller de l'avant, toujours en avant et celui qui retourne en arrière se trompe. Nous allons de l'avant sur cette voie. »

En avant ! Mais vers quoi ? L’assistance à la messe en Europe tourne autour de moins de 10% déjà alors que le « renouveau liturgique » continue à vider les bancs, à fermer les églises, à assécher les vocations et à augmenter la propagation de ce que Jean-Paul II a admis, à savoir l’« apostasie silencieuse ». Que faudrait-il au Pape et à ses collaborateurs pour admettre une débâcle quand ils en voient une ?

Comme un conducteur têtu qui a pris un mauvais virage et refuse de consulter une carte malgré les récriminations de sa femme, les hiérarques de l'Église résolument progressistes qui gouvernent au milieu d'une crise toujours plus profonde refusent d'admettre qu'ils sont perdus malgré les supplications de quelques-uns qui restent fidèles à consulter la feuille de route de la Tradition et à retourner là où ils se sont trompés en premier.

Lors d'un séminaire de ce qu'on appelle maintenant des « formateurs religieux », parrainé par la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique tenu du 8 avril au 11 avril 2015, le Cardinal Braz de Aviz – dans un style typiquement post-conciliaire incompréhensible - a appelé à un rétablissement de la vie consacrée qui ne viserait pas l'abandon de la formation et des règles traditionnelles qui ont laissé les Ordres religieux dans un état de dévastation et d’effondrement.

« Les Ordres et les Congrégations religieuses, a-t-il déclaré, doivent garder vivante l'histoire de leurs Ordres et de leurs Congrégations », mais sans « faire de l'archéologie ou de cultiver une nostalgie inutile... » En d'autres termes, garder l'histoire vivante en oubliant l'histoire. Au lieu de cela, il déconne : « les Ordres doivent retrouver « l'étincelle » qui a conduit leurs fondateurs à créer de nouveaux projets et idéaux. »

Certes, le Cardinal Braz de Aviz a noté qu’il y a eu « une baisse des vocations, un vieillissement, des problèmes économiques, un relativisme, [et] une marginalisation » parmi les Ordres religieux, mais dans le monde à l'envers post-conciliaire , l’« Église du renouveau » est en fait, une bonne nouvelle ! C’est précisément au milieu de ces incertitudes que notre espérance se réalise, elle est un fruit de la Foi dans le Seigneur de l'histoire qui continue à répéter: « Ne craignez pas ... parce que Je suis avec vous. »

Je doute fort que lorsque Notre Seigneur a dit « Ne craignez pas », Il faisait référence à une autodestruction délibérée des traditions que l'Église s’est transmises depuis près de 2000 ans - en premier lieu et principalement dans sa liturgie et aussi dans ses définitions dogmatiques infaillibles. Il faisait plutôt allusion à l'hostilité du monde envers l'Église, pas aux dévastations des ennemis internes qui l’évident de l'intérieur.

Poursuivant son évaluation délirante des échecs qui se retournent en succès, Braz de Aviz a déclaré que « l'espérance ne réside pas dans le nombre ou les œuvres, mais plutôt dans le Seigneur à qui« rien est impossible ». En effet, avec Dieu, rien est impossible, même pas notre la délivrance des griffes de prélats mal avisés comme Braz de Aviz.

Mais ce n’est pas ce que Braz de Aviz a à l'esprit. Dans son état illusoire, il pense que notre espoir réside dans la poursuite sans relâche jusqu'à sa fin amère de l'auto-démolition ecclésiale qui a commencé après le Concile Vatican II et à laquelle il a puissamment contribué en démantelant les Frères Franciscains - qui, ironie du sort, étaient à renouveler effectivement leur vie consacrée .

Cette catastrophe a été prédite en 1931 par le cardinal Eugenio Pacelli, le futur Pie XII, quand il était Secrétaire d'État du Vatican sous le Pape Pie XI. Se référant aux révélations de Notre-Dame de Fatima à Lucie et à ses collègues visionnaires, le futur pape a décrit le Message de Fatima comme impliquant un « avertissement divin » à l'Eglise « contre le suicide altérant la Foi dans sa liturgie, dans sa théologie et dans son âme ».

Il semble qu'à ce stade de la crise ecclésiale, seule l'intervention divine directe va dissuader les fanatiques comme Braz de Aviz du cours qu'ils se sont fixés au milieu des hauts-fonds rocheux sur lequel la Barque de Pierre tremble maintenant et menace de sombrer et de couler. Il n’y a pas de doute que le résultat final est prédit dans cette partie du Troisième Secret dans lequel la Vierge nous raconte comment notre secours divin sera assuré.

mercredi 29 avril 2015

Le Jubilé de la Miséricorde à venir...
L'illusion d'un « Grand Renouveau »

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agit aussi comme collaborateur principal du Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome.

Depuis plus de 37 ans que le Père Gruner ne se dédie qu'à une mission : que le Message de Fatima soit bien compris et accepté afin que le Pape et tous les évêques fassent la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie, ce qui apporterait, selon la Promesse de Marie Elle-Même, la Paix sur Terre pour un certain temps.

La paroisse du Père Gruner est le monde ! En effet, il gère plus de 5 différents sites Internet dont le plus populaire qui est 24/24 en vidéos directs à http://www.fatimatv.com

Anatomie d'une désillusion
Partie 2
( voir partie 1 ici )

Le Jubilé de la Miséricorde

par Christopher A. Ferrara
16 avril 2015

SOURCE : http://www.fatimaperspectives.com/sv/perspective724.asp

La « Bulle d'indiction » annonçant le « Jubilé extraordinaire de la Miséricorde » du Pape François qui débutera le 8 Décembre de cette année, prouve que l'illusion d'un « grand renouveau » de l'Église attribuable au Concile Vatican II n'a pas perdu son emprise auprès de la hiérarchie supérieure. Bien au contraire, il semble que ça se soit approfondi au cours de son pontificat. Au milieu de quelques passages véritablement émouvants sur la Miséricorde du Christ, nous trouvons les mêmes phrases vides et décourageantes à propos d'un « renouveau » qui n'a jamais eu lieu :

« Les Pères conciliaires ont fortement perçu, comme un véritable souffle de l'Esprit Saint, le besoin de parler de Dieu aux hommes et aux femmes de leur temps d'une manière plus accessible. Les murs qui avaient trop longtemps fait de l'Église une sorte de forteresse ont été démolis et le temps était arrivé de proclamer l'Évangile d'une manière nouvelle.»

Il est étonnant qu’après cinquante ans de dérive, de pourriture et d’apostasie au cours de la période post-conciliaire, un Pape puisse continuer à dire de telles choses en toute sincérité.

La « démolition » des « murs » inexistants de l'Église — elle a toujours été, en fait, la société la plus ouverte et accueillante qui ait jamais existé, embrassant toutes les races, en acceptant tous les pécheurs qui se repentent — cette prétendue démolition des murs n’a conduit à rien sauf à une invasion de l'Église par la pensée du monde », pas moins que ce que le Pape Paul VI a admis lorsque la plupart des dommages étaient déjà faits. Et la pensée que ce soit Vatican II qui ait fait que l'Église ait rendu l'Évangile « plus accessible » ne peut que faire rire au milieu de ce que Jean-Paul II appelait l’« apostasie silencieuse » dans toute la chrétienté pré-conciliaire. Jamais l'Évangile n’a été si peu accessible, et en conséquence si peu suivi, qu'il ne l'est aujourd'hui.

François fait l'éloge du Concile en des termes qui condamnent son « esprit » devant la barre de l'histoire : « Au lieu de prédictions funestes, des messages de confiance ont été émis par le Concile pour le monde d'aujourd'hui. Les valeurs du monde moderne étaient non seulement respectées mais honorées, ses efforts approuvés, ses aspirations purifiées et bénies ... »

Et quel a été le résultat de cette « confiance » du « monde d'aujourd'hui » et du respect et de la bénédiction de ses « valeurs » corrompues ? Tout simplement, l'Église est devenue mondaine. À cet égard, le Concile a atteint un succès spectaculaire — pour l'Adversaire.

Implicite dans l'illusion que le Concile a libéré l'Église de ses soupçons d’esprit étroit au sujet du « monde moderne », elle pouvait enfin rendre son message convaincant à « l'homme contemporain », c’est d’une pure audace : c’est un dénigrement cavalier de l'Épouse du Christ comme si Elle était simplement une organisation humaine qui avait perdu de vue la raison même de son existence. Cette audace est nulle part plus apparente que dans le passage suivant de la Bulle d’Indiction :

« Peut-être que nous avons depuis longtemps oublié comment montrer et vivre le chemin de la miséricorde. La tentation, d'une part, de se concentrer exclusivement sur la justice nous a fait oublier que ceci est seulement le premier pas, certes étape nécessaire et essentielle. Mais l'Église doit aller au-delà et s’efforcer vers un but plus important et plus élevé. Le temps est venu pour l'Église de prendre le joyeux appel à la miséricorde encore une fois. Il est temps de revenir à l'essentiel et de porter les faiblesses et les luttes de nos frères et sœurs. La miséricorde est la force qui nous réveille à la vie nouvelle et qui nous insuffle le courage de regarder vers l'avenir avec espoir. »

Tout d'abord, quand François dit « peut-être » l'Église « a depuis longtemps oublié comment montrer et vivre la voie de la miséricorde », qu'est-ce qu'il veut dire par « depuis longtemps »? Les cinquante dernières années ? Les cent dernières années ? Les mille dernières années ? Depuis la fin de l'âge apostolique ? Il est choquant qu’un Pape balance une telle imprécision, une telle accusation ouverte envers l'Eglise alors qu’il est censé en être le premier défenseur et gardien. Et quoi d’autre que l'orgueil — un orgueil que nous devons assumer en toute charité que François n’a pas réalisé en avoir été infecté — pourrait expliquer la suggestion que seulement maintenant, avec l'arrivée de François sur la scène, l'Église fondée par Dieu incarné pour le salut des âmes « réponde au joyeux appel de la miséricorde une fois de plus ». N'y avait-il pas aucun « appel de la miséricorde » sous Benoît XVI ou Jean-Paul II ? Encore une fois, à comment loin François placerait-il le début de son mystérieux « écart de la miséricorde » ?

Deuxièmement, est-ce que François n’a aucun sens de l'indignation qu’il a infligée à l'Église en l'accusant devant le monde entier de ne pas être miséricordieuse ou « de ne porter les faiblesses et les luttes de nos frères et sœurs » pour une certaine période de temps indéterminée avant qu’il ne vienne sur la scène ?

Troisièmement, est-ce que François est vraiment aveugle à la réalité criante que la plus grande menace pour la mission de l'Église de la Miséricorde est précisément l'absence de toute attention sur la Justice Divine depuis le supposé « souffle de l'Esprit Saint » sur Vatican II de sorte que la majorité des catholiques ont perdu aujourd'hui « la crainte du Seigneur » qui est « le commencement de la sagesse » (Prov. 09:10) ?

Finalement, François sait sûrement que, pour les catholiques, la miséricorde infinie de Dieu est aussi proche que le plus proche des confessionnaux. Il suffit d'être conscient de ses péchés et désireux de se repentir pour recevoir la Divine Miséricorde à travers le prêtre qui est un Autre Christ. Ni François ni le Jubilé de la Miséricorde, ni « une nouvelle façon » d'annoncer l'Évangile n’est nécessaire pour ramener cette simple vérité dans le cœur des fidèles. Et si nous devons parler d'un « retour aux choses fondamentales », que penser de ces enseignements de base d'un Évangile qui a été prétendument rendu plus « accessible », mais qui, en fait, a tout enterré sauf les cinquante dernières années :

« Si vous m'aimez, respectez mes commandements.... Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime. celui qui m'aime sera aimé de mon Père et moi aussi, je l'aimerai et je me ferai connaître à lui.... Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera; nous viendrons vers lui et nous établirons domicile chez lui. Celui qui ne m'aime pas ne garde pas mes paroles (Jean 14:15 et suivants).»
« Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront pas du royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni ceux qui vivent dans l'immoralité sexuelle, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les travestis, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les hommes toujours désireux de posséder plus, ni les ivrognes, ni les calomniateurs, ni les exploiteurs n'hériteront du royaume de Dieu. Et c'est là ce que vous étiez, certains d'entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été déclarés saints, mais vous avez été déclarés justes au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l'Esprit de notre Dieu. » (1 Cor. 6: 9-11).
Ainsi donc, quelle est vraiment l'intention d'un « Jubilé de la Miséricorde », fondée sur la prémisse que l'Église a « depuis longtemps » (la durée de temps est commodément non précisée) « oublié comment montrer et vivre la voie de la miséricorde »? Quelle genre de « miséricorde » François a-t-il en vue sinon la miséricorde que l'Église a toujours librement répandue gratuitement au Nom de Dieu à tous ceux qui sont sincèrement repentis ? Est-ce encore une autre tentative à peine voilée de faire progresser l '« agenda Kasper » — l'admission des adultères publics à la Sainte Communion et l' « ouverture » aux « homosexuels » — ce dont François a fait la promotion dès le début de son pontificat ?

Ces questions feront l'objet de ma prochaine chronique, qui se penchera sur la nouveauté des « Missionnaires de la Miséricorde » que François se propose d'envoyer dans tout le monde catholique et qui semblent être des super-confesseurs avec le pouvoir d'accorder l'absolution au-dessus du jugement des Prêtres et des Ordinaires locaux.

Catholiques rigides égalent Pharisiens insinue le Pape Francois

L'auteur de ce éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agit aussi comme collaborateur principal du Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome.

Depuis plus de 37 ans que le Père Gruner ne se dédie qu'à une mission : que le Message de Fatima soit bien compris et accepté afin que le Pape et tous les évêques fassent la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie, ce qui apporterait, selon la Promesse de Marie Elle-Même, la Paix sur Terre pour un certain temps.

La paroisse du Père Gruner est le monde ! En effet, il gère plus de 5 différents sites Internet dont le plus populaire qui est 24/24 en vidéos directs à http://www.fatimatv.com

Les gros tambours battent plus fort !
Page éditoriale du 20 avril 2015 du Centre de Fatima (Perspectives)
par Christopher A. Ferrara --- Centre de Fatima
SOURCE : http://www.fatimaperspectives.com/sv/perspective725.asp

Note du Nul : cet éditorial fait référence à une homélie du Pape François que vous retrouverez à la suite de cet éditorial. Vous pourrez y lire aussi la première lecture des Actes des Apôtres du 15 avril 2015 en relation avec son homélie.

Le 20 avril 2015

À ce stade, c’en est devenu presque comique. Pas une semaine ne passe sans qu’un sermon de Francis ne compare de façon injuste les catholiques opposés à l'activité séditieuse flagrante de son « Synode sur la famille » aux mauvais pharisiens qui s’opposaient à Notre Seigneur et à la proclamation de l'Évangile. Encore et encore, François triture l’Écriture en assimilant les catholiques opposés à la tolérance du divorce dans l'Église aux pharisiens qui toléraient le divorce. Aucun pape dans l'histoire de l'Église ne s’est jamais comporté de cette façon.

Les Prélats catholiques, les prêtres et les laïcs dans le monde organisent leur opposition à l'approche d’octobre lorsque le Synode Bidon - minutieusement contrôlé par Francis - fera sa seconde tentative de renverser la discipline bimillénaire de l'Église en admettant les adultères publics impénitents à la Sainte Communion. Voyant cela, Francis continue de battre sa rhétorique sur l'équivalent d'un tambour qui est écrit sur un des côtés les mots « catholiques rigides = pharisiens » et sur l'autre « Le Dieu des Surprises ».

Le 15 avril denier, au cours de la messe du matin à la Casa Santa Marta, le plein battement de la grosse caisse pouvait être entendu encore une fois. Les Pharisiens, dit Francis, dans sa façon décousue habituelle et improvisée « étaient des enseignants, ils avaient étudié l'histoire du peuple, ils avaient étudié les prophéties, ils avaient étudié la loi, ils savaient tout sur la théologie du peuple d'Israël, la Révélation de Dieu, ils savaient tout, ils étaient enseignants, et ils ont été incapables de reconnaître le salut de Dieu. »

Eh bien, qu'est-ce que cela a à voir avec les catholiques d'aujourd'hui qui reconnaissent très certainement le Salut de Dieu en Jésus-Christ ? Boum, boum, boum, boum : « L'histoire de cet entêtement est dû à la fermeture sur soi-même, au fait de ne pas dialoguer, au fait d’un manque de dialogue ». Que les Pharisiens étaient coupables d'un manque de « dialogue » — un mot qui n’apparaît nulle part dans la Bible ou dans l'enseignement des Papes ou dans les Conciles au cours des dix-neuf siècles précédents à Vatican II — ce terme est certainement une opinion novatrice. Mais François a alors prononcé tant d'opinions nouvelles que ceux qui essaient même de les recenser ne peuvent pas en garder une trace de tous. (pas mal mieux que Mes Perles Bergogliennes ! Il y en a douze pages en anglais.)

L'Évangile ne parle que de l'absence de foi chez les Pharisiens envers le Christ, ce qui ne vient pas du « dialogue », mais d'entendre la Vérité de l'Évangile de Celui qui l’enseigne avec autorité — dans ce cas le Christ lui-même — et d’accepter cet Enseignement par la Grâce de Dieu. Ainsi l’Évangile fait le décompte de combien de personnes qui se sont converties simplement à voir et à entendre les Oeuvres de Christ alors qu’Il marchait parmi eux. Aucun « dialogue » n’était nécessaire, ni le mandat divin que Notre Seigneur a donné à son Église ne dit rien à propos du dialogue. Les ministres de Son Église, surtout le Pape, sont mandatés à enseigner par Son Autorité.

Le « dialogue » n’est pas une doctrine catholique ; c’est une nouveauté absolue, dans la vie de l'Église pour la première fois dans son histoire en vertu des documents « pastoraux » de Vatican II. Mais l'expression « manquer de dialogue » a servi de rhétorique par laquelle François, pour la énième fois, dénonce publiquement les catholiques orthodoxes, suggérant qu'ils ne sont même pas chrétiens. Voici comment il procède :

« Ils [les pharisiens] ne savaient pas dialoguer, ils ne savaient pas dialoguer avec Dieu, parce qu'ils ne savaient pas prier et entendre la Voix de Dieu et ils ne savaient pas dialoguer avec les autres. Mais pourquoi comprennent-ils de cette façon ? Ils ont seulement interprété comment la loi pouvait être plus précise, mais ils étaient fermés aux Signes de Dieu dans l'histoire, ils ont été fermés à la population, à leur peuple. Ils ont été fermés, fermés. Et le manque de dialogue, cette fermeture du cœur, les a amenés au point de ne pas obéir à Dieu. »

Ici, nous voyons une tentative confuse de confondre la prière avec le dialogue, le dialogue avec l'écoute du « peuple » et de ces deux derniers avec l'obéissance à Dieu. Eh bien, nous savons où cela va mener avec deux ans à entendre le même thème répété obsessionnellement. « Les Pharisiens, François a-t-il poursuivi, étaient pleins de fureur et du désir de faire taire tous ceux qui prêchaient dans ce cas la Nouveauté de Dieu, à savoir que Jésus est ressuscité. » Que la Résurrection représente la « Nouveauté de Dieu » comme si la divinité immuable avait changé de quelque façon, ceci aussi est encore une autre opinion novatrice, mais elle est de façon prévisible tristement fausse.

« Et dans cette messe, prions pour les enseignants, les médecins, pour ceux qui enseignent au Peuple de Dieu afin qu'ils ne soient pas fermés sur eux-mêmes, qu'ils puissent dialoguer et ainsi se sauver de la Colère de Dieu, qui, s’ils ne changent pas leur attitude, demeurera sur eux. »

Ainsi, selon Francis, si ceux qui « enseignent au Peuple de Dieu » continuent d'être des « savants docteurs » « refermés sur eux-mêmes » comme les Pharisiens qui ont refusé de dialoguer sur la « Nouveauté de Dieu » ( Dieu n’est-il pas pareil hier, aujourd’hui et demain ? ) avec « leur peuple », ils font face à rien de moins que la damnation éternelle à moins qu’ils « changent d'attitude. » ( Très bon argument de vente pour qu’on prenne ses positions au Synode !) Jamais le gros tambour n’a été battu si fort. Et jamais auparavant un Pape avait dit quelque chose d'aussi bizarre que la Colère de Dieu est sur ceux qui ne dialoguent pas.

Est-ce qu'il y a quelqu'un qui ne porte pas une attention si bien qu’il ignore ce à quoi le Pape François fait référence exactement ? Voici un petit défi amical à tous ceux qui s’accrochent encore à l'illusion que ce n’est pas évident que le Pape François s’adressent aux catholiques orthodoxes qui s’opposent à l'agenda François-Kasper : identifiez quiconque d’autre sur la face de la terre à qui François pourrait vouloir signifier « enseignants » et « savants docteurs» qui sont « fermés sur eux-mêmes » et qui font face à « la Colère de Dieu ... s’ils ne changent pas leur attitude ». Des suggestions ? Je ne le pense pas.

Parmi tous les autres qui s’opposent à l'activité subversive du Synode Bidon, François fait évidemment référence aux cinq Cardinaux (Brandmüller, Burke, Caffarra, De Paolis et Müller) qui ont contribué à un livre défendant l'enseignement traditionnel de l'Église sur le mariage et le divorce dont le titre est plutôt révélateur « Rester dans la Vérité du Christ » (dont le livre envoyé a été envoyé à tous les membres du Synode 2014 par e-mail et ces e-mail ont été illégalement bloqués (serveur du Vatican) par le contrôleur du Synode trié sur le volet par le Pape, le Cardinal Baldisseri. Raison de Baldisseri : « ça aurait influencé les membre du synode…»).

. François a fait également référence aux hiérarchies nationales de l'Afrique et de la Pologne, à un nombre croissant d'évêques à titre individuel, et à près de 500 prêtres du Royaume-Uni qui se sont sentis contraints d’envoyer une pétition à François afin de maintenir l'Enseignement de l'Église tant en principe et que dans la pratique. Ensuite, il y a la majorité du Synode lui-même (2014), qui a carrément rejeté le honteux « rapport de mi-parcours » que François a approuvé et ordonné de publier au monde sans les consulter, invitant les gens à admettre les adultères publics à la Sainte Communion sur une base de « cas par cas » et qui invitait aussi à découvrir la richesse de « l’orientation homosexuelle ». Ce fut ce rejet cinglant qui a suscité le Pape François à présenter son « Dieu des Surprises » dès le lendemain, « avertissant de la « rigidité hostile » par les « soi-disant traditionalistes. » Le sermon du 15 avril 2015 continue sur cette même ligne apparemment sans fin avec cette rhétorique démagogique.

Et, parmi les opposants laïcs au Synode Bidon, il y a la Voix de la Famille, une alliance internationale de groupes pro-vie / pro-famille estime qu’elle est dans la position d'avoir à mobiliser ses membres pour exiger que, lors de la prochaine session bidon du Synode, « l'Enseignement de l'Église soit affirmé clairement et sans ambiguïté », que les propositions synodales doivent être « fondées sur les Vérités de la loi morale naturelle et de la Révélation divine » — un résultat clairement mis en doute. La venue même sur le terrain de la Voix de la Famille témoigne d'une voix dramatique la non confiance dans l'engagement de François à l'orthodoxie et l'orthopraxie, qui tous deux — ne ressemblant à aucun autre pape dans l'histoire de l'Eglise — sont raillées comme étant du « légalisme » et « des règles mesquines ».

L'étonnante parodie de ce pontificat continue et, avec lui, le déroulement de ce que doit être le chapitre final du drame de Fatima.

Homélie de François
Le 15 avril 2015

C’est de l’obéissance qui demande de savoir «dialoguer » et d’avoir l’ouverture du cœur que le pape François a parlé dans son homélie de ce jeudi 16 avril, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe: dialoguer et avoir un cœur ouvert pour obéir à Dieu.

Qu’est-ce que signifie l’obéissance ? Dans son commentaire du texte liturgique d’aujourd’hui le pape répond clairement à cette question : pour obéir, il faut «avoir le courage de changer de chemin lorsque le Seigneur nous le demande." Il s’agit souvent d’un « autre » chemin, non de celui-ci « auquel nous pensions. »

La lecture tirée des Actes des Apôtres parle des prêtres et des chefs qui « ordonnent aux disciples de Jésus de ne plus prêcher l'Évangile au peuple ». Ces enseignants de la foi « se mettent très en colère, ils sont « remplis de jalousie », car « le peuple » suit les apôtres « et le nombre de croyants a augmenté”. Libéré de la prison par l’ange de Dieu, Pierre dit aux grands prêtres : «Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes », raconte le pape.

Il poursuit : « Les prêtres ne comprenaient pas. Pourtant, c’étaient des théologiens, ils avaient étudié l'histoire du peuple, ils avaient étudié les prophéties, ils avaient étudié le droit, connaissaient bien toute la théologie du peuple d'Israël, la révélation de Dieu, ils savaient tout … et ils ont été incapables de reconnaître le salut de Dieu », commente-t-il.

« Mais d’où vient cette dureté du cœur ? » demande le pape François : « L'histoire du parcours de cet entêtement, explique-t-il, c’est le fait de se replier sur eux-mêmes, est de ne pas parler, c’est le manque de dialogue ». « Ils ne savaient pas parler, ne savaient pas comment dialoguer avec Dieu, parce qu'ils ne savaient pas prier et entendre la voix du Seigneur, et ils ne savaient pas dialoguer avec les autres…Ils interprétaient seulement la loi pour la rendre plus précise, mais ils étaient fermés aux signes de Dieu dans l'histoire, ils étaient fermés à son peuple, à leur peuple. Ils étaient fermés, fermés », insiste le pape.

Il diagnostique: « L'absence de dialogue, cette fermeture du cœur, les a amenés à ne pas obéir à Dieu. (…) C’est cela le drame de ces docteurs d'Israël, de ces théologiens du peuple de Dieu : ils ne savaient pas écouter, ils ne savaient pas dialoguer. Le dialogue se fait avec Dieu et avec les frères ».

Si quelqu’un« n’est pas ouvert à la voix du Seigneur », il a souvent « le désir de faire taire tous ceux qui prêchent dans ce cas la nouveauté de Dieu »: la résurrection du Christ.

Le pape appelle à prier pour ces « enseignants » du « peuple de Dieu » pour « qu’ils ne s’enferment pas, pour qu’ils dialoguent »afin de ne pas attirer la colère de Dieu.

Lecture du livre des Actes des Apôtres
Le 15 avril 2015

En ces jours-là, le commandant du Temple et son escorte, ayant amené les Apôtres, les présentèrent au Conseil suprême, et le grand prêtre les interrogea : « Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de celui-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Vous voulez donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ! » En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice. C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé, en faisant de lui le Prince et le Sauveur, pour accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » Ceux qui les avaient entendus étaient exaspérés et projetaient de les supprimer.

mardi 21 avril 2015

Vision de deux papes co-existant

Une bienheureuse a vu cela
il y a deux cents ans !

Anna Katharina Emmerick, née le 8 septembre 1774 à Coesfeld (actuellement en Rhénanie-du-Nord-Westphalie) et décédée le 9 février 1824 à Dülmen (dans la province de Westphalie, rattachée à la Prusse par le Congrès de Vienne) est une religieuse (dans l'ordre des Augustines) et une mystique allemande.

En 2004, elle a été béatifiée par le Pape Jean-Paul II le 3 octobre 2004.

Et voici qu'elle a une vision future de deux papes co-existant il y a deux cents ans de cela. Il faut admettre que ce n'était pas trop facile à imaginer à cette époque... C'est un miracle en soi ! Voici ce qu'elle en dit le 13 mai 1820 :

« J'ai vu également la relation entre les deux papes ... J'ai vu combien seraient néfastes les conséquences de cette fausse église. Je l'ai vue augmenter de dimensions; des hérétiques de toutes sortes venaient dans la ville (de Rome). Le clergé local devenait tiède, et j'ai vu une grande obscurité ».

Et elle voit même le 10 août 1820 le changement de résidence et la fin de celui qui est maintenant le pape émérite :

« Je vois le Saint-Père dans une grande angoisse. Il habite dans un bâtiment autre que celui d'avant (Castel Gandolfo, là où réside Benoît XVI ?) et il n'y admet qu'un nombre limité d'amis qui lui sont proches. Je crains que le Saint-Père ne souffrira beaucoup d'autres épreuves avant de mourir. Je vois que la fausse église des ténèbres fait des progrès, et je vois l'énorme influence qu'elle a sur les gens. »

Il semble que ce soit la popularité et l'influence de la Nouvelle Église qui inquiète la Bienheureuse Anna Katharina Emmerick.

Voici ensuite la prophétie sur la protestantisation de l'Église catholique :

«Et puis, j'ai vu que tout ce qui concernait le protestantisme prenait progressivement le dessus et la religion catholique tombait dans une décadence complète. La plupart des prêtres étaient attirés par les doctrines séduisantes mais fausses de jeunes enseignants, et tous contribuaient à l'œuvre de destruction. En ces jours, la foi tombera très bas, et elle ne sera conservée que dans quelques endroits, quelques maisons et quelques familles que Dieu a protégés des désastres et des guerres. » (1820).

Et encore, toujours sur la « grande église » : « Je vis que beaucoup de pasteurs se sont laissé entraîner dans des idées qui étaient dangereuses pour l'Église. Ils construisaient une Église grande, étrange et extravagante. »

Mais cette prophétie ne s'arrête pas là, elle annonce également le 22 avril 1823 la doctrine qui, depuis les années post-conciliaires, guide une grande partie de la pastorale ecclésiale, celle de l'oecuménisme et de la liberté religieuse :

« Tous devaient y être admis, pour être unis et avoir des droits égaux : évangéliques, catholiques et sectes de toutes dénominations. Telle devait être la Nouvelle Église ... Mais Dieu avait d'autres projets. »


Bien non, bien non !
Cette vision n'est pas pour nos deux bons Papes
Ils sont trop bons...
C'est pour de prochains papes...

Permettez-moi de vous proposer quelques éléments de réflexion :

L'oecuménisme si vanté par Vatican II

Voyez le 2 mai 2004...

Les Hindous viennent prier à Fatima

Ah ! L'accueil chaleureux du prêtre à toutes les religions...

« Sectes de toutes dénominations »

Emmerick

Jean-Paul II chez les Juifs

Au Mur des Lamentations de Jérusalem...

Pourquoi aller là ? Ils ne reconnaissent pas Notre Roi : Jésus qui est un des leurs pourtant...

On les conforte dans leur religion ainsi, on ne les convertit pas du tout...

Benoît XVI dans une Mosquée d'Istanbul

Ils prient deux dieux différents...

« Tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu » 1 Jean 4, 3

Qu'est-ce qu'on fait là ?

C'était un échantiilon
de notre glissade oecuménique


La « Protestantisation » vécue par l'Église

Vous vous n'en apercevez pas parce que ça se fait tellement subtilement et tellement à pas feutrés qu'on a l'impression que rien ne change...

« Où L'avez-vous emmené ? »

C'est Marie Madeleine qui demande aux gardes où est Jésus qui vient de ressusciter... Elle ne le voit pas dans le tombeau...

Beaucoup de fidèles s'agenouillent à leur arrivée devant l'autel mais le Tabernacle n'est plus là ! Où L'avez-vous emmené ?

Un Roi s'assoit au centre. Nous, les Catholiques, on a installé Notre Roi sur le côté... prêt à prendre le bord peut-être comme chez les Protestants ?

« À reculons... »

Pensez-vous que Moïse est monté à reculons la montagne pour aller chercher les tables de pierre contenant les Commandements de Dieu, histoire d'animer le peuple qui le regardait monter ? Des beaux chants, une belle animation, quoi !

N'a-t-il pas plutôt fait face à Dieu en lui demandant pitié au nom de son peuple pécheur ? Il a certes intercédé tout comme le prêtre doit faire à la messe. Pas à reculons...

Avant d'être un repas fraternel, la messe est une demande à Jésus d'intercéder pour nous qui sommes si pécheurs auprès du Père. Pas facile à réaliser quand on Lui fait dos !

« Bof ! La langue est aussi sale que les mains... »

Bien oui ! tant qu'à salir Jésus vivant, salissons-Le deux fois !

La communion dans les mains a été une méthode utilisée par certaines dénominations chrétiennes hérétiques pour avilir la valeur de la communion chez leurs fidèles. On prend l'hostie comme si on avait commandé un Big Mac (pour certains fidèles avec peu de foi qui vont à la messe parce que leur ami/conjoint y tient, par exemple)

À quand la confession communautaire uniquement ?

Les termes « véniels » et « mortels » sont complètement disparus de la nomenclature catholique. Pensez-vous qu'ils sont souvent précisés lors de ces célébrations communautaires du pardon ? Hum !

C'était un échantiilon
de notre glissade protestante


« La religion catholique tombait
dans une décadence complète »

Emmerick

Voici une petite saveur de cette décadence :

« Il n'y a pas de punition ! » (enfer)

Pape François

Le journaliste italien Scalfari ( 4 ème entrevue avec Bergoglio — Il doit être bon, qu'en pensez-vous ? ) demande à Bergoglio le 15 mars 2015 : « Qu'advient-il de ces âmes qui sont éteintes à cause de leur égoïsme et de leur manque d'amour envers leurs frères ? »

La réponse de Bergoglio est claire et sans ambiguïté :

« Il n'y a pas de punition, mais plutôt l'anéantissement de cette âme. Toutes les autres âmes participent à la béatitude de la Vie en la présence du Père. Les âmes anéanties n'ont aucune part à ce banquet; avec la mort du corps, leur parcours est terminé, et telle est la motivation de l'Église missionnaire : sauver les perdus ... »

SOURCE :
Republica ( cliquez ici ) ( Italien ) Quotidien italien de centre-gauche d'envergure nationale

Le pardon, la prière pour ceux qui nous persécutent ou même présenter l'autre joue

Non, c'est fini ça...

La nouvelle cathéchèse papale...
c'est le coup de poing !

Pape François

Cliquez ici pour plus de détails ainsi que le vidéo.

Vous vous souvenez qu'Emmerick parlait de la fameuse « liberté religieuse » plus haut à l'époque des deux papes ? Eh bien, il semblerait qu'on n'a plus grand besoin de l'Église parce que tout ce qui compte, c'est notre conscience. La « liberté religieuse » quoi ! Voyez par vous-mêmes :

« Et je (Bergoglio au journaliste Scalfari) suis prêt à le répéter. Chacun à sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon l’idée qu’il s’en fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »

Plus de détails ici..

« Vous êtes probablement un(e) « obsédé(e) » selon François.

Bien oui ! Il affirme que « l'Église est obsédée par l'homosexualité et les avortements (voyez l'article ici) .» Après tout, il y a juste 53 millions de petits bouts de chou par année qui ne viennent pas à terme. C'est plus que toutes les guerres dans une année.


« Où sera le cadavre,
là aussi se rassembleront les vautours. »
Luc 17 37

Une petite anecdote avant de se quitter...

La CONSTITUTION SUR LA SAINTE LITURGIE (SACROSANCTUM CONCILIUM) a présenté récemment une nouvelle règle au Pape pour son approbation. Cette règle demande à tous les célébrants d'une messe de demeurer à l'autel quand ils ont donné la Paix du Seigneur à l'Assemblée des fidèles après la Consécration.

Ils ne doivent plus descendre de l'autel pour aller donner la paix à quelques fidèles.

Mais pourquoi donc ? Réponse : parce que la Consécration a eu lieu et que Jésus est à l'autel bien vivant en corps, âme et divinité. On ne laisse pas Jésus pour aller échanger des poignées de main.

La Pape a approuvé cette nouvelle règle encore peu connue des prêtres ( il ne faut pas leur en vouloir). Quelques jours plus tard, le Pape disait la Messe à Manille. Il est descendu de l'autel pour faire embrasser sa bague par des soeurs infirmes qui étaient en première rangée !

Pape ou Diva ?

Une Diva sait qu'il existe des règles mais elle s'en fout. Un pape sait qu'il y a des règles et il les respecte...

lundi 20 avril 2015

Les gros tambours battent plus fort

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agit aussi comme collaborateur principal du Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome.
Depuis plus de 37 ans que le Père Gruner ne se dédie qu'à une mission : que le Message de Fatima soit bien compris et accepté afin que le Pape et tous les évêques fassent la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie, ce qui apporterait, selon la Promesse de Marie Elle-Même, la Paix sur Terre pour un certain temps.
La paroisse du Père Gruner est le monde ! En effet, il gère plus de 5 différents sites Internet dont le plus populaire qui est 24/24 en vidéos directs à http://www.fatimatv.com

Les gros tambours battent plus fort !
par Christopher A. Ferrara --- Centre de Fatima
Le 20 avril 2015

SOURCE : http://www.fatimaperspectives.com/sv/perspective725.asp

À ce stade, c’en est devenu presque comique. Pas une semaine ne passe sans qu’un sermon de François ne compare de façon injuste les catholiques opposés à l'activité séditieuse flagrante de son « Synode sur la famille » aux mauvais pharisiens qui s’opposaient à Notre Seigneur et à la proclamation de l'Évangile. Encore et encore, François triture l’Écriture en assimilant les catholiques opposés à la tolérance du divorce dans l'Église aux pharisiens qui toléraient le divorce. Aucun pape dans l'histoire de l'Église ne s’est jamais comporté de cette façon.

Les Prélats catholiques, les prêtres et les laïcs dans le monde organisent leur opposition à l'approche d’octobre lorsque le Synode Bidon - minutieusement contrôlé par François - fera sa seconde tentative de renverser la discipline bimillénaire de l'Église en admettant les adultères publics impénitents à la Sainte Communion. Voyant cela, François continue de battre sa rhétorique sur l'équivalent d'un tambour qui est écrit sur un des côtés les mots « catholiques rigides = pharisiens » et sur l'autre « Le Dieu des Surprises ».

Le 15 avril denier, au cours de la messe du matin à la Casa Santa Marta, le plein battement de la grosse caisse pouvait être entendu encore une fois. Les Pharisiens, dit François, dans sa façon décousue habituelle et improvisée « étaient des enseignants, ils avaient étudié l'histoire du peuple, ils avaient étudié les prophéties, ils avaient étudié la loi, ils savaient tout sur la théologie du peuple d'Israël, la Révélation de Dieu, ils savaient tout, ils étaient enseignants, et ils ont été incapables de reconnaître le salut de Dieu. »

Eh bien, qu'est-ce que cela a à voir avec les catholiques d'aujourd'hui qui reconnaissent très certainement le Salut de Dieu en Jésus-Christ ? Boum, boum, boum, boum : « L'histoire de cet entêtement est dû à la fermeture sur soi-même, au fait de ne pas dialoguer, au fait d’un manque de dialogue ». Que les Pharisiens étaient coupables d'un manque de « dialogue » — un mot qui n’apparaît nulle part dans la Bible ou dans l'enseignement des Papes ou dans les Conciles au cours des dix-neuf siècles précédents à Vatican II — ce terme est certainement une opinion novatrice. Mais François a alors prononcé tant d'opinions nouvelles que ceux qui essaient même de les recenser ne peuvent pas en garder une trace de tous.

L'Évangile ne parle que de l'absence de foi chez les Pharisiens envers le Christ, ce qui ne vient pas du « dialogue », mais d'entendre la Vérité de l'Évangile de Celui qui l’enseigne avec autorité — dans ce cas le Christ lui-même — et d’accepter cet Enseignement par la Grâce de Dieu. Ainsi l’Évangile fait le décompte de combien de personnes qui se sont converties simplement à voir et à entendre les Oeuvres de Christ alors qu’Il marchait parmi eux. Aucun « dialogue » n’était nécessaire, ni le mandat divin que Notre Seigneur a donné à son Église ne dit rien à propos du dialogue. Les ministres de Son Église, surtout le Pape, sont mandatés à enseigner par Son Autorité.

Le « dialogue » n’est pas une doctrine catholique ; c’est une nouveauté absolue, dans la vie de l'Église pour la première fois dans son histoire en vertu des documents « pastoraux » de Vatican II. Mais l'expression « manquer de dialogue » a servi de rhétorique par laquelle François, pour la énième fois, dénonce publiquement les catholiques orthodoxes, suggérant qu'ils ne sont même pas chrétiens. Voici comment il procède :

« Ils [les pharisiens] ne savaient pas dialoguer, ils ne savaient pas dialoguer avec Dieu, parce qu'ils ne savaient pas prier et entendre la Voix de Dieu et ils ne savaient pas dialoguer avec les autres. Mais pourquoi comprennent-ils de cette façon ? Ils ont seulement interprété comment la loi pouvait être plus précise, mais ils étaient fermés aux Signes de Dieu dans l'histoire, ils ont été fermés à la population, à leur peuple. Ils ont été fermés, fermés. Et le manque de dialogue, cette fermeture du cœur, les a amenés au point de ne pas obéir à Dieu. »

Ici, nous voyons une tentative confuse de confondre la prière avec le dialogue, le dialogue avec l'écoute du « peuple » et de ces deux derniers avec l'obéissance à Dieu. Eh bien, nous savons où cela va mener avec deux ans à entendre le même thème répété obsessionnellement. « Les Pharisiens, François a-t-il poursuivi, étaient pleins de fureur et du désir de faire taire tous ceux qui prêchaient dans ce cas la Nouveauté de Dieu, à savoir que Jésus est ressuscité. » Que la Résurrection représente la « Nouveauté de Dieu » comme si la divinité immuable avait changé de quelque façon, ceci aussi est encore une autre opinion novatrice, mais elle est de façon prévisible tristement fausse.

« Et dans cette messe, prions pour les enseignants, les médecins, pour ceux qui enseignent au Peuple de Dieu afin qu'ils ne soient pas fermés sur eux-mêmes, qu'ils puissent dialoguer et ainsi se sauver de la Colère de Dieu, qui, s’ils ne changent pas leur attitude, demeurera sur eux. »

Ainsi, selon François, si ceux qui « enseignent au Peuple de Dieu » continuent d'être des « savants docteurs » « refermés sur eux-mêmes » comme les Pharisiens qui ont refusé de dialoguer sur la « Nouveauté de Dieu » ( Dieu n’est-il pas pareil hier, aujourd’hui et demain ? ) avec « leur peuple », ils font face à rien de moins que la damnation éternelle à moins qu’ils « changent d'attitude. » ( Très bon argument de vente pour qu’on prenne ses positions au Synode !) Jamais le gros tambour n’a été battu si fort. Et jamais auparavant un Pape avait dit quelque chose d'aussi bizarre que la Colère de Dieu est sur ceux qui ne dialoguent pas.

Est-ce qu'il y a quelqu'un qui ne porte pas une attention si bien qu’il ignore ce à quoi le Pape François fait référence exactement ? Voici un petit défi amical à tous ceux qui s’accrochent encore à l'illusion que ce n’est pas évident que le Pape François s’adressent aux catholiques orthodoxes qui s’opposent à l'agenda François-Kasper : identifiez quiconque d’autre sur la face de la terre à qui François pourrait vouloir signifier « enseignants » et « savants docteurs» qui sont « fermés sur eux-mêmes » et qui font face à « la Colère de Dieu ... s’ils ne changent pas leur attitude ». Des suggestions ? Je ne le pense pas.

Parmi tous les autres qui s’opposent à l'activité subversive du Synode Bidon, François fait évidemment référence aux cinq Cardinaux (Brandmüller, Burke, Caffarra, De Paolis et Müller) qui ont contribué à un livre défendant l'enseignement traditionnel de l'Église sur le mariage et le divorce dont le titre est plutôt révélateur « Rester dans la Vérité du Christ » (dont le livre envoyé a été envoyé à tous les membres du Synode 2014 par e-mail et ces e-mail ont été illégalement bloqués (serveur du Vatican) par le contrôleur du Synode trié sur le volet par le Pape, le Cardinal Baldisseri. Raison de Baldisseri : « ça aurait influencé les membre du synode…»).

. François a fait également référence aux hiérarchies nationales de l'Afrique et de la Pologne, à un nombre croissant d'évêques à titre individuel, et à près de 500 prêtres du Royaume-Uni qui se sont sentis contraints d’envoyer une pétition à François afin de maintenir l'Enseignement de l'Église tant en principe et que dans la pratique. Ensuite, il y a la majorité du Synode lui-même (2014), qui a carrément rejeté le honteux « rapport de mi-parcours » que François a approuvé et ordonné de publier au monde sans les consulter, invitant les gens à admettre les adultères publics à la Sainte Communion sur une base de « cas par cas » et qui invitait aussi à découvrir la richesse de « l’orientation homosexuelle ». Ce fut ce rejet cinglant qui a suscité le Pape François à présenter son « Dieu des Surprises » dès le lendemain, « avertissant de la « rigidité hostile » par les « soi-disant traditionalistes. » Le sermon du 16 avril 2015 continue sur cette même ligne apparemment sans fin avec cette rhétorique démagogique.

Et, parmi les opposants laïcs au Synode Bidon, il y a la Voix de la Famille, une alliance internationale de groupes pro-vie / pro-famille estime qu’elle est dans la position d'avoir à mobiliser ses membres pour exiger que, lors de la prochaine session bidon du Synode, « l'Enseignement de l'Église soit affirmé clairement et sans ambiguïté », que les propositions synodales doivent être « fondées sur les Vérités de la loi morale naturelle et de la Révélation divine » — un résultat clairement mis en doute. La venue même sur le terrain de la Voix de la Famille témoigne d'une voix dramatique la non confiance dans l'engagement de François à l'orthodoxie et l'orthopraxie, qui tous deux — ne ressemblant à aucun autre pape dans l'histoire de l'Eglise — sont raillées comme étant du « légalisme » et « des règles mesquines ».

L'étonnante parodie de ce pontificat continue et, avec lui, le déroulement de ce que doit être le chapitre final du drame de Fatima.

Homélie de François
Le 16 avril 2015

C’est de l’obéissance qui demande de savoir «dialoguer » et d’avoir l’ouverture du cœur que le pape François a parlé dans son homélie de ce jeudi 16 avril, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe: dialoguer et avoir un cœur ouvert pour obéir à Dieu.

Qu’est-ce que signifie l’obéissance ? Dans son commentaire du texte liturgique d’aujourd’hui le pape répond clairement à cette question : pour obéir, il faut «avoir le courage de changer de chemin lorsque le Seigneur nous le demande." Il s’agit souvent d’un « autre » chemin, non de celui-ci « auquel nous pensions. »

La lecture tirée des Actes des Apôtres parle des prêtres et des chefs qui « ordonnent aux disciples de Jésus de ne plus prêcher l'Évangile au peuple ». Ces enseignants de la foi « se mettent très en colère, ils sont « remplis de jalousie », car « le peuple » suit les apôtres « et le nombre de croyants a augmenté”. Libéré de la prison par l’ange de Dieu, Pierre dit aux grands prêtres : «Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes », raconte le pape.

Il poursuit : « Les prêtres ne comprenaient pas. Pourtant, c’étaient des théologiens, ils avaient étudié l'histoire du peuple, ils avaient étudié les prophéties, ils avaient étudié le droit, connaissaient bien toute la théologie du peuple d'Israël, la révélation de Dieu, ils savaient tout … et ils ont été incapables de reconnaître le salut de Dieu », commente-t-il.

« Mais d’où vient cette dureté du cœur ? » demande le pape François : « L'histoire du parcours de cet entêtement, explique-t-il, c’est le fait de se replier sur eux-mêmes, est de ne pas parler, c’est le manque de dialogue ».

« Ils ne savaient pas parler, ne savaient pas comment dialoguer avec Dieu, parce qu'ils ne savaient pas prier et entendre la voix du Seigneur, et ils ne savaient pas dialoguer avec les autres…Ils interprétaient seulement la loi pour la rendre plus précise, mais ils étaient fermés aux signes de Dieu dans l'histoire, ils étaient fermés à son peuple, à leur peuple. Ils étaient fermés, fermés », insiste le pape.

Il diagnostique: « L'absence de dialogue, cette fermeture du cœur, les a amenés à ne pas obéir à Dieu. (…) C’est cela le drame de ces docteurs d'Israël, de ces théologiens du peuple de Dieu : ils ne savaient pas écouter, ils ne savaient pas dialoguer. Le dialogue se fait avec Dieu et avec les frères ». Si quelqu’un« n’est pas ouvert à la voix du Seigneur », il a souvent « le désir de faire taire tous ceux qui prêchent dans ce cas la nouveauté de Dieu »: la résurrection du Christ.

Le pape appelle à prier pour ces « enseignants » du « peuple de Dieu » pour « qu’ils ne s’enferment pas, pour qu’ils dialoguent »afin de ne pas attirer la colère de Dieu.

Qui est hérétique ?

Qui choisir ? Qui croire ?

Qui n'a pas vu dans un film Moïse descendre de la montagne avec des tables de pierre sur lesquelles étaient inscrites les Commandements de Dieu ?

Ces commandements et bien d'autres préceptes que Moïse a donnés au Peuple Juif constituent ce que l'on appelle l'Ancienne Alliance de Dieu avec le Peuple Juif.

Mais à Son dernier repas avec Ses Apôtres, Jésus leur a laissé des paroles bien précises pour consacrer le pain et le vin afin qu'ils deviennent Son Corps et Son Sang. Parmi celles-ci, il y a ce passage que l'on peut lire chez l'Évangéliste Luc 22:20 : « Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la Nouvelle Alliance en Mon Sang, qui est répandu pour vous.»

C'est là que toute la polémique commence...

  • Est-ce que la Nouvelle alliance instituée par Jésus abroge ou annule l'Ancienne Alliance ?
  • Est-ce que la Nouvelle Alliance est uniquement destinée aux Gentils et aux Païens qui se sont convertis tandis que le Peuple Juif peut continuer ses rites, ses cérémonies selon l'Ancienne Alliance ?

Le graphique plus bas vous présente les positions contradictoires sur ce sujet. Je vous laisse toutefois quelques considérations avant d'en prendre connaissance :

  • Voyez ce que Jean dit : 1 Jean 4,3 : tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde.

    Vous savez comme moi que le Judaïsme (religion juive) ne confesse pas Jésus comme étant le Fils Unique de Dieu le Père. Est-ce que les Juifs bénéficieraient d'une exemption à cette exigence ? N'oubliez pas que Jean était lui-même Juif...

  • Est-ce que Dieu le Père aurait dit à Son Fils Unique : « Toi, tu institues une Nouvelle Alliance pour tous les autres et Moi Je vais garder l'Ancienne Alliance juste pour le Peuple Juif. De cette manière, nous aurons chacun notre Alliance... Est-ce que Dieu pense ainsi à votre avis ? Est-il plus simple que ces chinoiseries-là ?
  • S'il y a mésentente entre les exégètes, les conciles et les papes, pourquoi ne pas prendre la venue assurée de la Nouvelle Alliance et la conseiller au Peuple Juif ? De cette manière, nous sommes sûrs qu'ils ne se damneront pas pour ne pas avoir reconnu leur propre concitoyen qui s'appelait Jésus comme vrai Dieu et vrai homme ?
  • À l'inverse, si les dirigeants de Notre Église confirme au Peuple Juif que l'Ancienne Alliance est encore valide alors qu'elle ne l'est pas, ces mêmes dirigeants auront à porter le péché de les avoir mal orientés. Ça peut devenir très pesant d'avoir la faute de tout un peuple sur le dos. Pourquoi prendre cette chance ?
  • Pourquoi ce clivage très clair des positions Avant Concile Vatican II et Après Vatican II ?

    Voyez le graphique, c'est exactement ça !

  • Ce Concile, le premier du genre à admettre des non catholiques, aurait-il pu être très influencé par un Lobby Juif qui ne manque pas de ressources ? Est-ce que la religion judaïque craignait de perdre beaucoup d'ouailles si l'Église maintenait clairement que la Première Alliance était caduque.
  • Saviez-vous que c'est la mère dans le Peuple Juif qui détermine la nationalité des enfants ? Saviez-vous que Benoît XVI et Jean-Paul II étaient de mère juive... Donc... concluez par vous-mêmes... Est-ce que ce facteur aurait attendri certains coeurs de l'Église envers un changement d'orientation concernant la Première Alliance ?
Hérésie ?
Définition : Doctrine, opinion qui diffère des croyances établies, condamnée par l'Église catholique comme contraire aux dogmes.

Les positions sont diamétralement opposées...

Il y en a donc une partie qui est hérétique, non ?

Et qui est hérétique n'est plus membre de l'Église...

Et si tout le monde a raison,
c'est que l'Église ne sait pas ce qu'elle veut !