samedi 27 juin 2015

François ?...sont-ce des faits accomplis ?

À quoi sert le prochain Synode ?

Le Pape veut supprimer l’interdiction séculaire des prêtres de se marier et a dit à une femme divorcée « vivant dans le péché » qu'elle POUVAIT recevoir la Sainte Communion, comme l’affirme un confident.

  • Oscar Crespo, un ami d'enfance du Pape, dit que le Pontife lui a révélé ses « priorités » pour son pontificat à l’occasion d’une visite au Vatican en octobre dernier.

  • M. Crespo, 77, de Buenos Aires, a déclaré que le Pape lui a dit qu'il voulait permettre aux prêtres de se marier parce que la loi est « archaïque ».

  • Le Pape lui a dit de transmettre un message à une femme « vivant dans le péché » parce qu'elle s’était divorcée : elle pourrait recevoir à nouveau la Sainte Communion.
  • L’enseignant argentine Claudia Garcia Larumbe dit à MailOnline qu'elle était « sans voix » après avoir reçu le message du Pape.

  • Le Vatican a déclaré que « si » le Pape a eu ces conversations, elles étaient privées et qu’elles « n’avaient pas d'incidence sur l'Enseignement de l'Église ».

Un ami d'enfance du Pape François a affirmé que le Pape a l'intention de renverser l'interdiction vieille de plusieurs siècles sur les prêtres catholiques de se marier et qu'il a dit une femme divorcée « vivant dans le péché » qu'elle pourrait recevoir la Sainte Communion.

Le Pape considère la loi sur le célibat sacerdotal « archaïque » et « ne fait pas partie de la Doctrine de l'Église », selon le confident.

L'ami aurait aussi déclaré que le Pape d'origine argentine a promis de réformer un autre règle catholique qui empêche les personnes divorcées/remariées engagées dans de nouvelles relations de communier, MailOnline peut le révéler.

Selon Oscar Crespo, le Pape François a dit que de modifier la loi qui interdit aux personnes catholiques divorcées et remariées civilement de prendre une part active dans la vie de l'Église est sa « priorité numéro un » de son pontificat.

M. Crespo a dit que le Pape, 78 ANS, a aussi fait parvenir un message à une femme divorcée « vivant dans le péché » avec un nouveau partenaire l’assurant qu'elle était libre de se confesser et de recevoir l'Eucharistie.

L'Église catholique ne reconnaît pas le divorce, considérant que toute personne qui se remarie ou commence une relation sexuelle avec une autre personne autre que celle de leur mariage commet un adultère.

Communier dans un état de péché est considéré comme un péché encore plus grave.

L’enseignante argentine Claudia Garcia Larumbe avait envoyé un message au Pape par M. Crespo lui demandant si elle était vraiment exclue de la confession ou de la communion après avoir déménagé avec son nouveau partenaire.

Après que M. Crespo ait rappelé au Pape que les divorcés/remariés dans une nouvelle relation les empêchaient de participer aux Saints Sacrements, François lui a dit : « Dites-lui juste que le Pape a dit qu'elle le pouvait ».

Mme Larumbe, 39, a déclaré à MailOnline qu'elle était « sans voix et émotionnelle » après avoir reçu une dispense personnelle du Saint-Père à participer dans les Sacrements Catholiques clés.

Les révélations apporteront un nouvel espoir à des millions de fidèles divorcés civilement, ainsi qu’à des milliers de membres du clergé qui sont de plus en plus mal à l'aise au sujet de leurs vœux de célibat pour leur durée de vie.

Mais dans un signe du pontife, qui fêtera son deuxième anniversaire en tant que Pape, ce vendredi, il n’entend pas forcer des réformes radicales au détriment de l'Unité de l'Église, a-t-il dit à M. Crespo : « Les changements sont apportés avec le temps ou avec le sang et j’ai choisi la paix ».

M. Crespo, 77, le meilleur ami et ancien camarade de classe de l'école secondaire du Pape se rendit à Rome en octobre et a passé plusieurs heures avec lui dans ses quartiers privés au Vatican.

Le technicien alimentaire à la retraite, qui avait apporté avec lui des lettres et des messages des étudiants et du personnel de leur ancien collège technique, a déclaré à MailOnline que le Pontife — dont le vrai nom est Jorge Bergoglio était « sérieux et passionné », quand il a parlé de ce qu'il a décrit comme étant ses « deux traits principaux ».

Parlant à Mail Online, il a dit : « Il a dit que ce sont ses priorités en tant que Pape. Le premier de tous est de changer les règles pour les couples divorcés/remariés ».

« La deuxième priorité est d'éliminer la loi du célibat. Il a dit que ça ne faisait pas partie de la Doctrine de l'Église. Ça a été lancé il y a plus de 1000 ans par un pape et il estime que c’est archaïque, une antiquité qui doit être reconsidérée ».

« Il pense que Dieu nous a tous fait pour vivre en famille, prêtres inclus ».

Ce n’est pas la première fois que François — le premier Pape non-européen en 1700 années - a exprimé sa position personnelle plus souple sur les vues traditionnelles de l'Église concernant le célibat sacerdotal.

En mai dernier, il a déclaré à un groupe de journalistes que le célibat est « un don pour l'Église mais que ce n’est pas un dogme, la porte est toujours ouverte ».

Et il y a quelques semaines, quand il a été confronté à un militant en faveur des prêtres mariés, il a répondu que la question « est dans mon agenda ».

Il a fait des déclarations similaires du temps qu’il était Archevêque de Buenos Aires, et après son élévation comme Pape, son Secrétaire d'État a déclaré à un journal que « le célibat n'est pas une institution mais regardez, il est vrai que vous pouvez en discuter parce que comme vous le dites : ce n’est pas un dogme, un dogme de l'Église ».

Et juin dernier, le Pape a supprimé une règle qui empêchait les Églises de rite oriental d’ordonner des prêtres mariés dans les pays où il y avait des communautés d’immigrants comme aux États-Unis.

Jusque-là, les prêtres mariés étaient autorisés dans les pays d’où provenaient les Églises orientales, mais ils ont été interdits dans les pays occidentaux où ces églises avaient migré.

Il a été encore plus véhément au sujet des divorcées/remariés affirmant que les excluant de la vie de l'Église est semblable à une « excommunication ».

En décembre, dans une interview au journal argentin La Nacion, le Pape François a questionné le fait que les divorcés/remariés soient exclus de la vie de l'Église. Il a noté que les divorcés « ne peuvent pas être parrains pour aucun enfant à être baptisé, les lectures à la messe ne sont pas pour les divorcés/remariés, ils ne peuvent pas donner la communion, ils ne peuvent pas enseigner à l'école du dimanche. Il y a environ sept choses qu’ils ne peuvent pas faire, j’ai la liste ici.

« Allons ! Si je divulgue toute cette liste, il semblera qu’ils sont vraiment excommuniés ! Ainsi, ouvrons les portes un peu plus. Pourquoi ne peuvent-ils pas être parrains et marraines ? »

Parmi les lettres et les messages de M. Crespo a apportés de l'ancienne école du Pape à Buenos Aires, l'école technique industrielle n ° 27, il y avait une question de Mme Larumbe, enseignante spécialisée dans les difficultés d'apprentissage.

La femme de 39 ans divorcée avait décidé de demander conseil à François après avoir dit qu'elle avait été exclue de la confession, de la communion et de d’autres actes religieux importants après avoir emménagé avec son nouveau partenaire.

Se souvenant de la réaction du Pape après avoir raconté l'histoire de Mme Larumbe, M. Crespo a dit : « Je lui ai dit comment elle avait envie de se confesser et de recevoir la communion ». Et il m'a dit : « Retourne et dis-lui qu'elle le peut ».

« J’ai été surpris par sa réponse et je lui ai dit : « Mais n’est-ce pas interdit ? » Il a dit : « Dis-lui juste que le Pape dit qu'elle le peut ».

Mail Online a traqué Mme Larumbe, une fervente catholique depuis l'enfance, qui a expliqué qu'après s'être épousée à l'âge de 30 ans, elle avait divorcé un an plus tard parce que « les choses ne fonctionnaient pas ».

Après avoir déménagé avec son nouveau partenaire deux ans plus tard, on lui a dit qu'elle n'était plus en mesure de se confesser ni de recevoir la communion parce que, selon la Doctrine catholique, elle était considérée comme « vivant en état d'adultère ».

Finalement, elle a dit qu'elle a cessé de fréquenter l'église San Antonio de Padua à laquelle elle avait appartenu.

Elle a dit à Mail Online : « On m'a dit que je ne pouvais pas être avec quelqu'un d'autre que la personne que j’ai mariée. Je suis très confuse. J’avais fait partie de l'église toute ma vie ».

« Je ne savais pas à propos de cette loi mais, comme une bonne catholique, je l'ai accepté. Je ne me sentais pas comme si on me traitait mal, je me suis sentie comme une pécheresse comme ils ont dit que j’étais ».

« Je savais que Dieu voit tout et je ne voulais pas tomber sans Dieu, alors j’ai senti qu'il valait mieux obéir aux règles et cesser de faire partie de mon église ».

Lorsque Mme Larumbe a entendu dire que l’ancien camarade de classe du Pape, M. Crespo, allait lui rendre visite au Vatican et qu'il avait offert d'apporter des lettres des étudiants ou du personnel, elle a décidé d'envoyer un message.

Elle a dit : « Quand j’ai entendu dire qu'il était déjà trop tard pour moi d'écrire une lettre, alors j’ai appelé Oscar et lui ai demandé s’il pouvait parler de ma situation au Pape ».

« Je lui ai dit que je voulais faire partie de l'église, que je voulais être en mesure de me confesser mais que je ne le pouvais pas parce que j’avais divorcé. Je voulais juste quelques conseils, mais je ne pensais pas obtenir une réponse en retour.

Mais quand Oscar est rentré, il m'a appelé et m’a dit qu'il avait parlé avec le Pape et qu’il m’avait donné la permission personnellement. J’étais sans voix et très émotionnelle, je ne pouvais pas croire que j’avais reçu un message directement du Pape.

Mais elle affirme qu'elle a gardé le message de François pour elle-même de peur d'offenser le prêtre et les fidèles.

Elle a dit : « Je ne l’ai pas encore encore fait. Je ne me sens pas à l'aise à cause de ce que les autres membres de la communauté pourraient penser.

« J’ai décidé d'attendre jusqu'à ce que ce soit officiel pour tous les Catholiques, pas seulement pour moi. Je ne veux pas que ce soit permis seulement pour moi, je veux que ce soit permis à tout le monde ».

SOURCE : écrit par Matt Roper à Buenos Aires, Argentine pour le compte deMailOnLine

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