lundi 31 août 2015

Le Synode sur l'adultère

l'Église est déjà passée par là !



Roberto de Mattei
Correspondant à Rome
SOURCE :Rorate Caeli
Le 26 août 2015




« Le Synode sur l'adultère », une assemblée des Évêques au 9ème siècle, a fait l'histoire quand ils ont voulu approuver la pratique d'un second mariage après la répudiation d'une épouse légitime. Saint Théodore le Studite (759-826) (c'est-à-dire le moine du Stoudion (Monastère de Constantinople)) fut celui qui s'y est opposé vigoureusement et, pour cette raison, il a été persécuté, emprisonné et exilé trois fois.



Tout a commencé en janvier 795, quand l'Empereur Romain d'Orient (Basileus) Constantin VI (771-797) a fait enfermer son épouse Maria de l'Arménie dans un monastère et a commencé une union illicite avec Théodora, la dame de compagnie de sa mère, Irène. Quelques mois plus tard, l'Empereur fit proclamer Theodora « Auguste » mais fut incapable de convaincre le Patriarche Taraise (730-806) de célébrer le nouveau mariage. Il trouva enfin un ministre prêt à le faire en le prêtre Joseph, higoumène (tête) du Monastère de Kathara sur l'île d'Ithaque qui a officiellement béni l'union adultère.

Saint Théodore, né à Constantinople en 759, était à l'époque un moine au Monastère de Saccudium en Bithynie où son oncle était l'abbé Platon. Il était aussi vénéré comme un saint. Théodore rapporte que le divorce injuste a produit une grande perturbation dans la population chrétienne entière : « concussus est mundus » (Epist II.n. 181, en pg 99, coll 1559-1560CD ...), et, avec Saint Platon, il a protesté énergiquement au nom de l'indissolubilité du lien du mariage. Il a écrit : « L'empereur doit se considérer comme un adultère et, par conséquent, le prêtre, Joseph, doit se considérer coupable d'avoir béni lui-même les adultères et de les avoir admis à l'Eucharistie ». En « couronnant l’adultère, le prêtre Joseph est en opposition avec les enseignements du Christ et a violé la Loi de Dieu» (Ep. I. 32, p. 99, coll. 1015 / 1061C). Pour Théodore, même le Patriarche Taraise devait être aussi condamné, car, même s’il n’a pas approuvé le nouveau mariage, il s’est montré tolérant envers lui, évitant ainsi l'excommunication de l'Empereur et la la sanction du prêtre Joseph.

Ce comportement est typique d'une partie de l'Église d'Orient qui a proclamé l'indissolubilité du mariage mais, dans la pratique, exprime une certaine soumission aux puissances impériales, semant ainsi la confusion entre les peuples et suscitant la protestation de la part des Catholiques les plus fervents.

Se basant sur l'autorité de Saint Basile, Théodore a invoqué la faculté concédée aux sujets de l’Église de dénoncer les erreurs de leurs supérieurs (Epist. I, n ° 5, PG, 99, coll.923-924,925-926D) et les moines de Saccudium ont rompu la communion avec le Patriarche en raison de sa complicité dans le divorce de l'Empereur. Ceci a déclenché la soi-disant « question moicheiana » (à partir de moicheia = adultère) qui a placé Théodore en conflit non seulement avec le gouvernement impérial mais aussi avec le Patriarche de Constantinople lui-même.

Ce n’est pas une histoire très bien connue, mais il y a quelques années, le professeur Dante Gemmiti l’a découverte à travers une reconstitution historique soignée fondée sur des sources grecques et latines (Théodore Studite et la Question Moicheian, LER Marigliano. 1993) qui confirment que la discipline ecclésiastique de l'Église d'Orient au premier millénaire, respectait toujours le principe de l'indissolubilité du mariage.

En septembre 796, Platon et Théodore, avec un certain nombre de moines, ont été arrêtés, emprisonnés, exilés en Thessalonique où ils sont arrivés le 25 Mars 797. À Constantinople, cependant, la population jugeait Constantin comme un pécheur qui continuait à être un scandale public et, à la suite de l'exemple de Théodore et Platon, l'opposition s’est accrue, jour après jour. Leur exil a été bref alors que le jeune Constantin, à la suite d'un complot de palais, a été aveuglé par sa mère qui s’est investie du Conseil de l'Empire. Irène a rappelé les exilés qui ont déménagé au Monastère urbain de Studios avec la plupart des moines de la communauté de Saccudium. Théodore et Platon se sont réconciliés avec le patriarche Taraise qui, après l'accès d’Irène au pouvoir, a publiquement condamné le divorce impérial de Constantin et de l’higoumène Joseph.

Le règne d'Irène fut aussi bref. Le 31 Octobre 802, son ministre, Nicéphore, suite à une révolte de palais, se proclama Empereur. Lorsque Taraise mourut peu de temps après, le nouvel Empereur vit à ce qu’un fonctionnaire impérial de haut rang soit élu Patriarche de Constantinople, il était aussi appelé Nicéphore (758-829). Dans un Synode convoqué et présidé par lui, vers le milieu de l'année 806, il réintégra l’higoumène Joseph (démis par Taraise) à son service. Théodore, qui était alors le chef de la communauté monastique Studios —Platon avait en effet pris sa retraite pour une vie de reclus — a vivement protesté contre la réhabilitation de l’higoumène Joseph et lorsque ce dernier reprit son ministère sacerdotal à nouveau, il rompit la communion aussi avec le nouveau Patriarche.

La réaction n'a pas tardé à venir. Le Monastère Studios a été occupé militairement, Théodore et son frère Joseph (l'Archevêque de Thessalonique) ont été arrêtés, condamnés et exilés. En 808, l'Empereur convoqua un autre Synode qui s’est réuni en janvier 809. Ce fut ce Synode qui fut défini par Théodore comme le « moechosynodus », c’est-à-dire le « Synode sur l'adultère » dans une lettre de janvier 809 au moine Arsène (Ep. I. n.38, PG 99, coll. 1041 à 1042). Le Synode des Évêques a reconnu la légitimité du second mariage de Constantin, a confirmé la réhabilitation de l’higoumène Joseph et a condamné comme anathèmes, Théodore, Platon et son frère Joseph qui a été déchu de ses fonctions comme Archevêque de Thessalonique.

Pour justifier le divorce de l'Empereur, le Synode a utilisé le principe de l '« économie des saints » ( la tolérance dans la pratique --- on dirait peut-être aujourd’hui « dans la pastorale » ). Il n'y avait cependant pas de motif pour Théodore pour justifier la transgression d'une Loi Divine. En se référant aux enseignements de Saint Basile, Saint Grégoire de Nazianze et Saint Jean Chrysostome, le Synode a déclaré la règle de l'«économie des saints» à l’effet qu’un moindre mal pourrait être toléré dans certaines circonstances, règle dénuée de tout fondement scripturaire — comme dans ce cas du mariage adultérin de l'Empereur.

Quelques années plus tard l'Empereur Nicéphore mourut pendant la guerre contre les Bulgares (25 Juillet 811) et un autre fonctionnaire impérial monta sur le trône — Michael I. Le nouvel Empereur rappela Théodore d'exil et devint le principal conseiller de l'Empereur. Cependant, la paix ne dura pas longtemps. À l'été de 813, les Bulgares ont infligé une défaite très sévère à Michael I à Andrinople et l'armée a proclamé Léon V, l'Arménien (775-820) Empereur.

Lorsque Léon démit de ses fonctions le Patriarche Nicéphore et condamna la vénération d’images saintes, Théodore a pris la direction de la résistance contre l'iconoclasme. En effet, Théodore s’est distingué dans l'histoire de l'Église non seulement comme l'adversaire du « Synode sur l'adultère » mais aussi comme l'un des grands défenseurs des images saintes au cours de la deuxième phase de l'iconoclasme.

Alors, au Dimanche des Rameaux de 815, il était possible d'assister à une procession d'un millier de moines de Studios, à l'intérieur de leur monastère — mais très en vue — portant des icônes sacrées au cours de leurs chants d’acclamation solennelle en leur honneur.

La procession des moines a déclenché une réaction de la police.

Entre 815 et 821, Théodore a été fouetté, emprisonné et exilé à divers endroits en Asie Mineure. Finalement, il a pu retourner à Constantinople mais pas dans son propre monastère. Il s’est alors installé avec ses moines de l'autre côté du Bosphore, à Prinkipo, où il mourut le 11 Novembre 826.

Le « non licet » ( « pas permis »)(Matt. 14 : 3-11) que Saint Jean-Baptiste a proclamé contre le Tétrarque Hérode à cause de son adultère, a retenti nombre de fois dans l'histoire de l'Église. Saint Théodore Studite, un simple religieux qui a osé contester le pouvoir impérial et la hiérarchie ecclésiastique de son temps, peut être considéré comme l'un des protecteurs célestes de ceux qui, même aujourd'hui, font face aux menaces de changements dans les pratiques Catholiques sur le mariage et qui ont le courage de répéter un « non licet » inflexible.

dimanche 30 août 2015

Thérèse d'Avila sur le silence pendant la prière

Partie II de II
SOURCE : Spiritual Direction

Connie Rossini

Connie Rossini dispense de l'aide à des familles entières afin qu'elles croissent en sainteté. Elle est l'auteur du livre « Avoir confiance en Dieu avec Sainte Thérèse » et du livre électronique « Cinq leçons des Saints Carmélites qui vont changer votre vie ». Elle et son mari ont quatre jeunes garçons.

Dans la partie I de cette série, j’ai parlé des façons que la Prière du coeur et le yoga suggèrent de s’asseoir silencieusement comme étant une forme de méditation ou de contemplation. Aujourd'hui, je veux me concentrer sur l'enseignement de Sainte Thérèse d'Avila sur silence lors la prière. A-t-elle enseigné la même chose que préconisent le Père Thomas Keating et d'autres défenseurs sur la Prière du cœur comme ils le maintiennent ?

Le silence est un aspect essentiel de la prière mentale. Mais les Saints du Carmel parlent d'un type différent de silence que celui proposé dans la Prière du coeur. Ils parlent aussi des moments précis dans notre prière où nous devrions cultiver le silence et les stades où nous devrions être silencieux.

Certains des écrits de Sainte Thérèse au sujet de la prière ne s’approchent pas de la Prière du coeur, il n’est donc pas étonnant que, parfois, les gens sont confus. Prenez ce passage, par exemple :

« Tout ce qu'on a besoin de faire est de se retirer dans la solitude, de regarder au-dedans de soi et de ne pas se détourner d’un si bon Hôte mais, avec une grande humilité, Lui parler comme à un père. Implorez-Le comme vous le feriez avec un père ; dites-Lui tout de vos épreuves ; demandez-Lui des remèdes contre vos épreuves en réalisant que vous n'êtes pas digne d'être Sa fille. » (Chemin de la Perfection 28, 2)

La Prière du coeur parle aussi de se retirer en soi-même, mais ne parvient pas à bien distinguer le soi de Dieu. Térèse voit toujours la Sainte Trinité qui habite dans le cœur des baptisés comme quelqu'un d'autre que nous-mêmes. Pour elle, la prière est toujours une conversation avec Dieu ( bien que cette conversation soit parfois est-delà des mots ). Elle nous conseille d'entrer dans la Présence de Dieu en mettant de côté les distractions. Elle nous enseigne à suivre les Paroles de Jésus :

«Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; »(Mt 6 : 6)

Chaque fois que possible, trouvons un lieu et un temps calme pour prier. Nous prenons un moment pour rassembler nos pensées, pour mettre toutes préoccupations de côté. Puis nous nous tournons immédiatement vers le Christ en nous adressant à Lui avec notre esprit et notre cœur. La Prière du cœur, au contraire, nous ferait mettre l'accent à vérifier à plusieurs reprises pour assurer que la porte est fermée et que nous sommes seuls, ne progressant ainsi jamais pour parler avec Jésus.

Jetons un coup d'oeil sur l'enseignement chrétien traditionnel à propos des stades de prière et comment ils se rapportent au silence.

La première étape de la prière chrétienne est la prière vocale. Nous récitons des paroles que d’autres ont composé. C’est, par définition, une prière verbeuse. Habituellement, nous ne nous assoyons pas silencieusement et très longtemps pendant une prière vocale. Pourtant, à son meilleur, elle peut être un tremplin vers la contemplation.

La prochaine étape de la prière est la méditation discursive. Nous lisons un passage d'un livre de dévotion, idéalement les Saintes Écritures et nous réfléchissons brièvement sur sa signification. L'objectif est de ne pas devenir théologiens, faisant de la prière une étude, mais de laisser nos réflexions nous conduire à parler à Dieu du fond du cœur. Ici, nous pourrions avoir à un peu moins parler et plus à être « à l'écoute » de la Voix de Dieu dans le texte et à nos réflexions à ce sujet. Mais notre esprit et notre volonté sont activement engagés.

La méditation discursive nous conduit à la prière affective. L’oraison affective est une méditation simple. Au lieu de prendre dix minutes pour lire et méditer un passage de l'Écriture, nous pouvons passer une minute ou deux à imaginer le Christ dans le Jardin de Gethsémani (un sujet de prédilection de Sainte Térèse ). Notre volonté est portée à exprimer son amour pour Dieu presque aussitôt. Dans la prière affective, nous sommes parfois incités à rester assis en silence pendant un moment (ou plus) afin d’entendre ce que l'Esprit Saint pourrait nous dire. Lorsque notre esprit commence à vagabonder, nous revenons à notre image ou en prenons une autre et nous répétons le processus.

La dernière étape de la prière que nous pouvons atteindre sans intervention divine spéciale est appelée par beaucoup de noms différents. Térèse l’appelle « récollection ». Ici, nous commençons à regarder Jésus avec amour, à dire quelques mots ici et là, mais la plupart du temps en s’imprégnant de Sa Présence. Nous pourrions, d'autre part, avoir à retourner à la méditation, à la prière discursive parfois même à la prière vocale.

Térèse parle de la tension entre les mouvements de l'intelligence, de la volonté et du silence :

« Nous devons rendre nos demandes semblables à des mendiants devant un Empereur riche et puissant ; puis, les yeux baissés, humblement attendre. Quand Il nous montre secrètement qu’Il entend nos prières, il est bon de se taire alors qu’il nous a attirés en Sa Présence ; ensuite, il n'y aurait pas de mal à essayer de garder nos esprits au repos ( si nous le pouvons bien entendu ). Si, toutefois, le Roi ne donne aucun signe qu’Il nous écoute ou qu’Il nous voit, il n'y a pas besoin de se tenir inerte, comme un imbécile, ce à quoi l'âme ressemblerait si elle continuait à être inactive. Dans ce cas, sa sécheresse pourrait considérablement augmenter et l'imagination pourrait être plus agitée qu'auparavant par son effort à ne rien penser. Notre Seigneur souhaite pour nous à un tel moment que nous lui offrions nos demandes et que nous nous placions en Sa Présence ; Il sait ce qui est le mieux pour nous. » (Château intérieur, Quatrième Chambre, chapitre 3).

Dans ce passage, elle a parlé en fait de récollection infusée, la première étape de la contemplation infuse (appelée aussi surnaturelle). Mais l'instruction sur le moment de garder le silence, attendant que Dieu parle, et quand faire des actes de la volonté, s’applique à des stades antérieurs de la prière tout autant. Nous suivons l'impulsion de Dieu et le mouvement de nos cœurs.

Souvent la récollection alterne entre ce que l'âme produit par la grâce et le pur Acte de Dieu. C’est difficile de distinguer les deux au début.

Alors Dieu commence à prendre le contrôle de plus en plus de notre temps de prière. Il nous amène à l'oraison de quiétude. Ici, la volonté devient captive de Dieu mais l'esprit s’emballe frénétiquement parfois, ne sachant pas quoi faire de lui-même.

Si nous continuons sur le chemin de la prière et de la vertu (l’un ne peut pas se développer sans l'autre selon l'enseignement de Thérèse), nous serons amenés finalement à la prière d’Union. Ici, Dieu suspend les opérations à la fois de l'intelligence et de la volonté. L'absorption totale en Dieu bannit toute distraction. Nous ne dépensons aucun effort du tout. Dieu fait tout.
Nous revenons alors à notre question initiale posée dans la Partie I : devrions-nous rester assis tranquillement dans la prière ? La réponse dépend à quel stade de la vie spirituelle nous en sommes rendus et comment Dieu travaille dans notre âme.

Forcer l'intellect à être encore immobile est totalement étranger à l'enseignement de Thérèse. Nous essayons par la douceur de vaincre les distractions. Nous fixons notre esprit et notre cœur sur le Christ et Lui parlons avec amour, parfois en mots, d'autres fois avec un regard d'amour. Le silence n’est pas le but de la prière. C’est un moyen d'inviter Dieu. Il viendra quand Il voudra. Nous devons nous contenter de L’attendre.

Devrions-nous rester assis tranquille pendant la prière ?

Partie I de II
SOURCE : Spiritual Direction

Connie Rossini

Connie Rossini dispense de l'aide à des familles entières afin qu'elles croissent en sainteté. Elle est l'auteur du livre « Avoir confiance en Dieu avec Sainte Thérèse » et du livre électronique « Cinq leçons des Saints Carmélites qui vont changer votre vie ». Elle et son mari ont quatre jeunes garçons.

Aujourd’hui, je veux commencer par discuter des idées fausses sur l’importance du silence dans la croissance de la prière. Puisque nous désirons la contemplation, devrions-nous rester assis dans la prière et l’attendre ? Devrions-nous essayer d'y arriver en calmant nos esprits ? Cette série en trois parties parle des différences entre l'enseignement des Carmes et la Prière du coeur, le Yoga, et d'autres types de méditation influencée par les religions orientales.

Certaines personnes assimilent à tort le silence avec la contemplation surnaturelle (infusée). Elles lisent au sujet de la nécessité du silence intérieur dans la prière et ils pensent à tort que, s’ils sont assis tranquillement, Dieu leur accordera nécessairement la contemplation. Ils assimilent la paix qu’ils trouvent dans le silence à la communion avec Dieu.

Le Pape Benoît XVI élu en 1989, qui était auparavant le Cardinal Joseph Ratzinger, a écrit une Lettre aux Évêques de l'Église Catholique sur certains aspects de la méditation chrétienne lorsqu’il était à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF). Voici ce que dit ce document sur le silence :

«Dans de semblables méthodes de méditation, au contraire, même lorsque l’on part des paroles et des œuvres de Jésus, on cherche à faire abstraction le plus possible de ce qui est terrestre, sensible et conceptuellement limité pour s’élever ou s’immerger dans la sphère du divin qui n’est en tant que telle ni terrestre, ni sensible, ni conceptualisable » (Paragraphe 11 ) (1)

Qu'est-ce que cela signifie ? Le CDF critique le fait que les méthodes de méditation cherchent à éviter les perceptions et les concepts normaux des sens même si ces méthodes utilisent des paroles de l'Évangile. Ces méthodes promeuvent un faux type de silence. Le fait d’éteindre toutes les pensées et d’aller au-delà des concepts par des efforts de quelqu’un n’amènent pas la contemplation.

« La méditation chrétienne orante cherche à cueillir, dans les œuvres salvifiques de Dieu en Jésus-Christ, Verbe Incarné, et dans le don de son Esprit, la profondeur divine qui s’y révèle toujours à travers la dimension humaine et terrestre ».(Ibid.)

En d'autres termes, la véritable méditation chrétienne utilise l’esprit. Elle réfléchit à l'œuvre de Dieu, en particulier dans l'Incarnation.

Un des hérésies vivaces est le Gnosticisme qui dévalorise le monde matériel. Dans certaines formes, il rejette même les pensées et les concepts humains. En revanche, l'Église Catholique enseigne que la création est bonne bien que déchue. Dieu est devenu un homme. Il a racheté la création. Réfléchir au travail de Dieu par le Christ est un moyen précieux pour apprendre à connaître Son caractère et apprendre à L'aimer. Ça nous incite à abandonner le péché et les choses de ce monde. Nous pratiquons l'ascétisme, non pas parce que la création est mauvaise mais parce que Dieu est tellement plus grand que sa création. Il devrait toujours être notre focus.

Les partisans de la Prière du coeur insistent que la CDF parlait des autres méthodes de prière, qu'elle ne critiquait pas leur mouvement. Je pense que, même avec une lecture rapide du document, il est clair que le Vatican critiquait la Prière du coeur. Le Père Thomas Keating, trappiste et l'un des principaux partisans de la Prière du coeur, a écrit une réponse au document de la CDF. Je trouve sa défense de la Prière du coeur totalement non convaincante en comparaison avec la méthode et l'enseignement actuel de la Prière du coeur. Voici la méthode de base de la Prière du coeur, à partir d'un document appelé la méthode de la Prière du coeur par Thomas Keating ( à ne pas essayer à la maison ! ) :

  1. « Choisissez une Parole sacrée comme symbole de votre intention de consentir à la présence et à l'action intérieure de Dieu » .
  2. « Assoyez-vous en silence les yeux fermés, installez-vous brièvement et introduisez silencieusement votre Parole sacrée comme symbole de votre intention de consentir à la présence et à l'action intérieure de Dieu ».
  3. « Lorsque vous devenez conscients de pensées, retournez toujours aussi doucement vers votre Parole sacrée ».
  4. « À la fin de la période de prière, demeurez en silence avec les yeux fermés pour une couple de minutes »

Maintenant, quelqu'un qui est exercé à la prière et aux vertus pourrait être en mesure de prendre ce synopsis et en faire une prière chrétienne légitime. Mais en soi, ça présente de nombreux problèmes.

La première chose à noter ici est que le Père Keating présente la Prière du coeur comme une méthode alors qu’ailleurs il proteste pour dire que ce n’est pas une méthode du tout. Ceci est typique des écrits de tous les défenseurs de la Prière du coeur. Ils se contredisent à plusieurs reprises ce qui rend difficile de savoir exactement ce qu'ils proposent.

La Prière du coeur porte attention à la « Parole sacrée » primordialement. Cette Parole, peut être Jésus, mais aussi des noms impersonnels : comme Amour, Miséricorde, Joie, Paix, etc. Les pensées deviennent l'ennemi de la Parole choisie et ainsi l'ennemi de la prière.

La Sainte Trinité, et Jésus en particulier, doit toujours être au centre de notre temps de prière. Non seulement le nom de Jésus, mais Jésus lui-même. La prière ne devrait jamais être impersonnelle. Si nous ne communions pas avec notre Seigneur, nous ne sommes pas en train de prier ! À qui nous adressons-nous quand nous répétons le mot Paix, par exemple ? Ce n’est pas clair pour moi que nous nous adressons à qui que ce soit. Où est la conversation dans cette méthode ? Comment est-ce relationnel ?

La paix ressentie par quelqu’un à la répétition d'une parole n’est pas de la contemplation, ce n’est pas non plus surnaturel. Toute parole va produire les mêmes résultats. Ce sont des phénomènes naturels. Les pratiquants de la méditation transcendantale font la même chose et produisent les mêmes résultats avec des mots différents. La répétition d'un mot sacré ou d’un mantra à l'exclusion de toutes autres pensées et sentiments est une forme d'auto-hypnose. Ça ne peut jamais produire la contemplation parce que la contemplation est un don surnaturel.

L’étape 4 de la méthode de Keating est typique de l'hypnose. La personne qui a été hypnotisée doit être ramenée lentement à la vie régulière. En revanche, la méditation chrétienne traditionnelle se termine par la louange ou par l'action de grâce. Il n'y a pas besoin de s'asseoir dans le silence après la fin de la conversation./p>

Comme la Prière du coeur, le yoga utilise des techniques naturelles pour calmer l'esprit et favoriser un état de paix qui n'a rien à voir avec s’approcher de Dieu ou de communiquer avec Lui. Voici les étapes 3 et 4 de l'article en ligne au sujet du yoga appelées les 5 Étapes pour Méditer N’importe où. Ce type de yoga est adapté pour une utilisation au cours de toute la journée. Remarquez comment les points traitent des mêmes questions que la Prière du coeur de Keating :

3. « Méditez avec un but. Ça semble ironique mais la méditation est un processus très actif. L'art de concentrer votre attention sur un seul point est difficile et ça aide vraiment le processus d’être délibérément engagé dans ce que vous faites. Bien qu'il n'y ait pas besoin de répéter de façon répétitive des mantras ou des objectifs énergiques, c’est agréable d'avoir une intention positive pour chaque jour (même si ce n’était que : « J’ai vraiment besoin de me détendre pendant ces vacances ».) 4. « Surveillez votre attention. Votre plus grand frein à la méditation est vous-même ou, plus précisément, votre esprit. Ce sont d'excellentes nouvelles pour réussir puisque vous pouvez contrôler votre esprit. Si vous vous surprenez vous-même à être pris dans un déluge de pensées qui vous sort de l'instant présent, fixez simplement votre attention sur votre respiration. Cela devient vraiment facile avec la pratique ».

Encore une fois, le but est de se concentrer activement son esprit sur une chose et de se débarrasser de toutes les autres pensées. Cela n’est pas la prière. Ceci est de la concentration selon des moyens naturels .

Le CDF semble parler directement du yoga quand elle dit :

« Certains exercices physiques produisent automatiquement des sensations de quiétude et de détente, des sentiments gratifiants, voire même des phénomènes de lumière et de chaleur qui ressemblent à un bien-être spirituel. Les prendre pour d’authentiques consolations de l’Esprit Saint serait une manière totalement erronée de concevoir le cheminement spirituel. Leur attribuer des significations symboliques typiques de l’expérience mystique, alors que l’attitude morale de l’intéressé ne lui correspond pas, représenterait une sorte de schizophrénie mentale, pouvant même conduire à des troubles psychiques et parfois à des aberrations morales. » (paragraphe 28)

Apaiser l'esprit afin de se concentrer pleinement davantage sur Dieu est une bonne chose. Mais la clé est la deuxième phrase : mieux se concentrer sur Dieu. La Prière du cœur et le Yoga font de la concentration et des sensations qu'elle produit la fin au lieu des moyens. Ils voient ces sensations paisibles comme surnaturelles alors qu’elles sont complètement naturelles.

Deux sortes de quiétude devraient être incluses dans toute prière chrétienne authentique :

Se réserver un moment et un lieu où nous pouvons être seuls avec Dieu, avec peu de distractions. C’est la première quiétude à rechercher. Cela ne nécessite aucune technique.
La deuxième quiétude que la Prière du cœur ignore complètement est de se détacher de l'extérieur et de tout ce qui n’est pas Dieu. À se concentrer de façon répétitive sur un mot à l'exclusion de toute autre chose, la Prière du cœur favorise réellement l'attachement à toutes autres choses qu’à Dieu. Le mantra devient un idole. Cela n’est pas la prière chrétienne.

(1) Référence : http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19891015_meditazione-cristiana_fr.html

samedi 29 août 2015

« L'Islam modéré, ça n’existe pas »

« EIIL représente l'Islam à cent pour cent »
« Pas un conflit mais un génocide »
Ne vous faites pas bourrer par les médias
Deux prêtres Irakiens témoignent et même un Iman !


SOURCE : Rorate Caeli
Par : Matteo Matzuzzi
Il Foglio
Le 26 août 2015

« Réveillez-vous ! Le cancer est à votre porte. Ils vont vous détruire. Nous, les Chrétiens du Moyen-Orient, sommes le seul groupe qui a vu le visage du mal : l'islam ».




Rome. « S'il vous plaît, s’il y a quelqu'un qui pense encore qu’EIIL (État Islamique ou État Islamique de l’Irak et du Levant) ne représente pas l'Islam, sachez qu'ils ont tort. EIIL représente l'Islam à cent pour cent ». Le Père Douglas à Bazi, un prêtre catholique de la paroisse irakienne à Erbil, éleva la voix lors d'une intervention à la réunion à Rimini, avec un choix de mots — provocants et avec un ton dur — que peu avaient osé utiliser jusque là.

Il porte des cicatrices des tortures sur son corps qu’il a subies il y a neuf ans quand une bande de djihadistes l’a kidnappé pendant neuf jours, l’ont gardé enchaîné avec les yeux bandés et un nez cassé pour avoir reçu des coups de genoux : « Pendant les quatre premiers jours, ils ne m’ont même pas donné quelque chose à boire. Ils marchaient devant moi en disant : « Père, voulez-vous un peu d'eau ? » Toute la journée, ils écoutaient la lecture du Coran pour faire paraître aux voisins ce qu'ils étaient de bons croyants ».

Le langage diplomatique rempli de tact et de chic respectabilité qui sont utilisés pour éviter les affrontements avec diverses sensibilités ne sont pas pour le Père Douglas. Pas de place dans ses paroles non plus pour les discussions sur le niveau plus ou moins élevé de modération inhérente qui peut exister dans les religions. La même chose vaut pour les appels au dialogue à tout prix avec ceux qui décapitent et les bourreaux de vieux érudits retraités — et même avec le calife lui-même. L'intervention du Père Douglas n’est pas très bien en ligne avec quelques débatteurs sociaux occidentaux et culturels ainsi qu’avec les « prédicateurs » mais il est en ligne avec les évêques locaux tels que le Patriarche de Bagdad, Louis Raphael I Sako qui, dans son livre « Plus fort que la terreur » a accusé l'Ayatollah al-Sistani, la plus haute autorité des Chiites Irakiens, d'avoir gardé le silence sur les persécutions des jihadistes contre les minorités car« ils ne veulent pas l’écouter de toute façon ».

Le Père Douglas Al Bazi est en charge de deux centres pour les réfugiés Chrétiens qui ont survécu à l'avance de la horde noire — non loin d’Ankawa. Après que les maisons furent marquées du « N » signifiant Nazaréen et après le déplacement des Chrétiens sur la plaine de Ninive il y a un an, il dit : « Du matin au soir nous recevions des milliers de réfugiés » et l'exode se poursuit. « Je suis fier d'être un Irakien, j’aime mon pays. Mais mon pays n’est pas fier que j’en fasse partie. Ce qui se passe dans mon peuple n’est rien d'autre qu’un génocide. Je vous en prie : n’appelez pas ça un conflit. « C’est un génocide » a déclaré le prêtre qui ne veut pas entendre parler d’un « Islam modéré ». Il s’explique : « Quand l'Islam vit au milieu de vous, la situation peut sembler acceptable. Mais quand on vit au milieu des Musulmans, au milieu de l’Islam, tout devient impossible. Je ne suis pas ici pour vous initier à la haine de l'Islam. Je suis né au milieu des Musulmans et j’ai plus d'amis parmi eux que j’en ai parmi les Chrétiens. Mais les gens changent et si nous allons dans mon pays, personne ne sera en mesure de distinguer la lumière des ténèbres. Il y a de ceux qui disent : « Mais j’ai beaucoup d'amis musulmans qui sont très gentils ». Oui, certainement ! Ils sont gentils ici ! Mais là-bas, dans mon pays, la situation est très différente ! »

C’est une situation à propos de laquelle le Vice-Président de la Conférence des Imams Français a également eu quelques mots durs à dire. Hocine Drouiche, aussi Imam à Nîmes, est intervenu en juillet dernier au Parlement Européen : « Dans le monde, les Chrétiens sont persécutés, pourchassés, privés de travail, emprisonnés, torturés et assassinés. Tous les moyens sont utilisés pour les forcer à renier leur foi, y compris le rituel de viols collectifs, dans certains États, comme étant une forme de sanction pénale. Posséder une Bible est devenu un crime, le culte religieux est interdit et il y a eu un retour à l'époque des messes dans les catacombes et des premiers martyrs ». Et la faute, avait alors ajouté Drouiche dans un discours qui n’avait pas été mis en évidence par plusieurs par la presse européenne « c’est l'Islam contemporain » qui est beaucoup plus proche « du sectarisme que d’une religion ouverte et universelle ».

« Je crois qu’ils vont nous détruire à la fin ».

Le sort du Père de Bazi en est un qui court le risque d'être assassiné dans la rue tous les jours : « Nous ne savons jamais si, en sortant de l'église, nous allons être en mesure d'y entrer à nouveau en vie. À Bagdad, il y a eu une église qui a explosé juste en face de moi. Ils m’ont tiré dans les jambes avec un AK-47, un type de Kalachnikov, et probablement tôt ou tard ils vont me tuer ». Pourtant sa foi est solide. Il ajoute : « Quand ils m’ont enchainé pendant mon enlèvement, ils ont serré un gros cadenas sur mes poignets. La chaîne avait dix anneaux supplémentaires qui dépassaient, j’ai alors pris l'habitude de réciter le Rosaire. Je n’ai jamais prié si ardemment que je l'ai fait à ce moment-là ». Et d’ajouter le Père Douglas : « Je n’implore pas votre aide. Je ne suis pas effrayé tout comme mon peuple n’a pas peur non plus. Je crois qu'ils vont nous détruire à la fin. Mais je crois aussi que nous aurons le dernier mot. Jésus nous a dit que nous avions besoin de porter nos propres croix et c’est ce que nous sommes en train de faire au Moyen-Orient. Pourtant, la chose la plus importante n’est pas de porter la croix mais de la suivre. Et la suivre signifie accepter, affronter et s’engager personnellement jusqu’à la fin ».

« Nous avons à être patients et à porter notre croix chaque jour, mais nous devons réagir aussi » a ajouté le Père Ibrahim Saïd Alsabagh, curé à Alep, en lui faisant écho. Et il a raconté comment la ville est désormais « divisée en dizaines de parties, chacune d’elles dans les mains d'un groupe différent de djihadistes. Notre église Saint-François est à soixante mètres de la ligne de tir. Ils ont déjà frappé de nombreuses églises, nous ne savons pas quand ce sera notre tour ». Voici pourquoi le Père Douglas, à la fin de son intervention, a lancé un avertissement à l'Ouest faiblard :

« Réveillez-vous ! Le cancer est à votre porte. Ils vont vous détruire. Nous, les Chrétiens du Moyen-Orient sommes le seul groupe qui a vu le visage du mal : l'Islam ».

vendredi 28 août 2015

Le Cardinal Kasper endosse le mariage gay irlandais

Voyez aussi les demandes libérales pour le Synode
On voit ainsi comment Dieu est lent à la colère
Vous savez ? Ces fameuses « doctrines séduisantes » ( C. Emmerick )



29 mai 2015 (LifeSiteNews.com) - Les effets graves du référendum irlandais le 22 mai dernier en faveur du « mariage même sexe » se montrent déjà non seulement dans le monde séculier, mais aussi en particulier dans l'Église Catholique.

SOURCE : LIFE SITE NEWS
Reporter : John-Henry Westen

Nul autre que le Cardinal de premier plan qui a favorisé l’agenda libéral pour le Synode des Évêques sur la famille dans sa première partie en 2014, [ partie 1 (octobre 2014), partie 2 (octobre 2015) ], le Cardinal Walter Kasper est venu publiquement et avec force dire au journal italien Corriere della Sera que l'Église doit se pencher plus complètement la question des couples de même sexe. Ce sujet était au dernier Synode « un sujet seulement marginal, mais maintenant il devient central » a déclaré Kasper mercredi.

Aussi Kasper a défendu le vote des Irlandais en faveur des « mariages homosexuels » en disant : « Un État démocratique a le devoir de respecter la volonté du peuple ; et il semble que ce soit clair, si la majorité du peuple veut ces unions homosexuelles, l'État a le devoir de reconnaître ces droits ». Il a également déclaré que le référendum irlandais est « emblématique pour la situation dans laquelle nous nous trouvons, non seulement en Europe, mais dans tout l'Occident ». Kasper a aussi déclaré: « Le concept postmoderne — à savoir que tous sont égaux — est en contraste avec la Doctrine de l'Église ».

Le Cardinal Kasper a fait un lien entre les événements en Irlande et la Doctrine de l'Église Catholique quand il a dit qu’il devient plus difficile aujourd'hui pour l'Église d'expliquer sa propre position morale à d'autres concernant la question de l'homosexualité. « Nous devons trouver un nouveau langage » a-t-il dit. « Nous devons surmonter la discrimination [injuste] qui a une longue tradition dans notre culture ». C’est important selon lui d'honorer ces relations de même sexe de longue durée qui contiennent « de bons éléments » même si l'Église ne peut pas changer son attitude fondamentale envers eux puisqu’ils vont eux-mêmes à l’encontre de l'Enseignement de l'Évangile.

Beaucoup d'observateurs ont longtemps attendu un soutien public plus explicite du Cardinal Kasper pour l'agenda homosexuel alors qu’il a dit que « l'ouverture » vers les couples « divorcés/remariés » était seulement la première étape vers l'élargissement de l'agenda révolutionnaire pour inclure l'approbation des relations homosexuelles.

L'autre raison de cette attente est à l’effet que le Cardinal Walter Kasper avait récemment publié son propre livre à propos de François intitulé « La Révolution François d'amour et de tendresse » et il a été produit par Paulist Press. Le Père Mark-David Janus, président et éditeur de Paulist Press, était présent lorsque le Cardinal Kasper a donné à François une copie de ce nouveau livre le 17 mars. Lors d'une audience privée plus tard le même jour, le Père Janus a présenté au Pape en avant-première un film sur les « LGBT Catholiques » appelé « Posséder notre foi » qu’il a lui-même contribué à créer. Ces faits — qui peuvent être vus sur le site de l'Église Catholique Saint-Philippe Néri — administré par les mêmes Pères Paulistes — parlent d'eux mêmes.

Cette initiative actuelle du Cardinal Kasper vient, cependant, juste après une « Journée d'étude » quelque peu invisible, dissimulée le 25 mai à l'Université Grégorienne de Rome qui a été organisée par les trois présidents des Conférences Épiscopales de la Suisse, de la France et de l’Allemagne — l’Évêque Markus Büchel, l’Archevêque Georges Pontier et le Cardinal Reinhard Marx — qui ont rencontré 50 participants : « des participants du Synode, des professeurs de théologie, des membres de la Curie romaine ainsi que des journalistes » selon le communiqué de presse de la Conférence épiscopale allemande du 26 mai. Le thème général de ce rassemblement confidentiel était le prochain Synode des Évêques sur la famille et la substance des présentations devait également être gardée confidentielle. Les participants ont été invités à garder même le silence après que la journée d'étude fut terminée.

Pour plus de détails sur cette rencontre fantôme,
vous pouvez accéder à l'article suivant
en cliquant sur le titre :


Le Concile Fantôme et le Synode à venir

Évolution ? Contorsion ? Distorsion ?

Comme le rapporte Catholic News Agency :

L'un des orateurs, qui a demandé à garder l'anonymat, a refusé de commenter sur le but de la conférence et le ton de la discussion parce qu’« il est malheureusement interdit par les organisateurs de donner une entrevue ou une explication à propos de la conférence d'hier ».

Le journaliste du Vatican très respecté Edward Pentin a parlé avec le Cardinal Marx après qu’il fut sorti de la réunion confidentielle. Pentin rapporte :

« Parlant au site Register comme il quittait la réunion, le Cardinal Marx a insisté pour dire que la journée d'étude n’était pas secrète. Mais il est devenu irrité quand il lui fut demandé pourquoi ça n'avait pas été annoncé ; il répondit qu’il était venu à Rome simplement à titre « privé » et qu’il avait le droit d’agir ainsi. De l’entourage de François et faisant partie de son conseil des neuf membres Cardinaux, le Cardinal est connu pour être particulièrement désireux de réformer l'approche de l'Église envers les homosexuels. Lors de son homélie de la Pentecôte dimanche dernier, le Cardinal Marx a appelé à une « culture de l'accueil » dans l'Église pour les homosexuels en disant que ce n’est « pas les différences qui comptent, mais ce qui nous unit ».

Comme différents médias ont été en mesure d’en rendre compte par la suite, les thèmes suivants ont été favorablement abordés lors de cette réunion à Rome ; tous indiquent les éléments à tendance libérale :

  • Une nouvelle « théologie de l'amour » : la sexualité comme un don précieux de Dieu, comme une expression de l'amour lui-même
  • L'acceptation par l'Église des unions homosexuelles
  • L'écoute de l'Église à la voix des baptisés dans les questions morales
  • Une herméneutique Catholique de la Bible sur la base des paroles de Jésus sur le divorce
  • Un changement des modèles de morale dans une société pluraliste
  • L’admission des couples « divorcés/remariés » aux Sacrements
  • Un second mariage comme une « union authentique »
  • L'indissolubilité du mariage comme « un idéal ou une utopie »
  • L'importance de la libido humaine
  • La sexualité comme base d'une relation de longue durée
  • Avec l'allongement de l'espérance de vie, les frontières de fidélité sont également changé
  • Le développement de la Doctrine de l'Église et de la morale au fil du temps

Le porte-parole pour cette réunion d'une journée, Matthias Kopp, a dit à Catholic News Service le 27 mai, après que quelques critiques aient surgi : « Je rejette la thèse selon laquelle les Évêques ont un agenda pour changer l'Enseignement de l'Église ». En dépit de ce déni, beaucoup de Catholiques sont indignés et doutent de la procédure et de la tendance de cette réunion puisque la plupart des Évêques censés être représentés par leurs propres Présidents des Conférences Épiscopales nationales n’étaient même pas informés de la réunion confidentielle et encore moins invités.

Manfred Spieker, un laïc et professeur émérite allemand d'études sociales chrétiennes de l'Université d'Osnabrück, a écrit le 28 mai sur le site germanophone kath.net au sujet du fait que les autres Évêques n’avaient même pas été informés de la rencontre organisée par leurs trois Présidents de Conférences épiscopales : « Ceci est proche d'un abus de leurs fonctions en tant que modérateurs des Conférences des Évêques parce que leur propre rôle en tant que Présidents de Conférence des Évêques n’est pas beaucoup plus que d'être des modérateurs ». Il insiste que leurs méthodes sapent l'intention explicite du Synode des Évêques qui appelle et promet l'ouverture et l'équité :

« Une conférence qui ressemble plus à une rencontre secrète qu’universitaire ou à événement ouvert est en opposition à la dite ouverture et équité proclamées. C’est une source de division. Les trois Évêques [Présidents des Conférences Épiscopales] n’ont pas non plus invité ces journalistes connus pour être des experts sur ces sujets mais seulement ceux qui partagent leurs points de vue et qui sont fiables à intensifier la pression du public pour que l'ensemble de cette réunion fasse pression sur le Synode d’octobre à venir.»

Le Professeur Spieker compare cette conduite avec quelques-unes des méthodes utilisées ayant eu cours lors du récent Synode des Évêques d’octobre 2014 en disant : « Les tentatives de manipulation qui avait atteint — déjà pendant le Synode extraordinaire des Évêques de 2014 — un niveau jusqu'à-présent inconnu dans l’Église ont maintenant franchi une nouvelle étape conclu avec cette conférence à l'Université Grégorienne de Rome ». Le Professeur allemand a aussi commenté les thèmes mentionnés ci-dessus comme suit et les déclarations faites lors de la réunion qui ont été maintenant coulées :

« Ça n’aura certainement pas échappé à l'attention des trois Présidents des Conférences Épiscopales le potentiel schismatique qui se trouve dans de tels points de vue qui ont été exprimés ».

« Videz vos assiettes »... Commandement de François

SVP Parlez-nous un peu de religion



Essoufflé: le Show de François sera-t-il annulé ?

Écrit par Hilary White, correspondante à Rome, le 26 août 2015
pour Life Site News et The Remnant







Les remarques papales interminables, les remontrances et les fréquentes réprimandes incompréhensibles ne seraient pas si offensantes si elles avaient un tant soit peu de contenu moral ou doctrinal sérieux. Qu'est-ce qui se passe ici ?


Le monde est-il finalement fatigué du Show de François ? Il semble que la lustre est parti du denier Franciscain, au moins aux États-Unis, là où « les taux d'approbation » sont quelque chose. Le lendemain de son encyclique, Laudato Si, vous avez vu un peu de cris et de confusion aux États-Unis où la « science établie » sur le changement climatique est considérablement inférieure à ce qu'elle tend à être en Europe. Le mois dernier, même la presse américaine dominante a noté une baisse significative de la popularité de François et il y a des grondements même derrière les bastions — qui ressemblent de plus en plus à des barricades — de la plus grande base partisane du Pape dans le monde des blogs catholiques américains.

À la fin de juillet, le journal très laïc, USA Today, a rapporté : « La désaffection conservatrice grandissante avec François semble avoir des conséquences négatives sur sa popularité jadis de calibre Téflon aux États-Unis avec un nouveau sondage Gallup affichant la cote de popularité du Pontife chez tous les Américains qui est tombée à 59% partant de 76% à son sommet au début de l'année dernière. Parmi les conservateurs, la baisse a été particulièrement forte : juste 45% voient François favorablement aujourd'hui par opposition à 72%, il y a un an ».

Certains des plus infatigables catholiques « conservateurs » défenseurs du Pape — dont certains ont suggéré qu’il pourrait simplement agiter sa baguette magique papale et permettre aux couples en union libre et aux divorcés/remariés de recevoir la Communion — sont finalement lassés du déluge constant de remarques. Elizabeth Scalia, la doyenne de blogueurs néo-catholiques de Patheos, a écrit récemment qu’elle est de plus en plus lasse de voir François « récriminer » constamment sur ses sujets favoris du capitalisme, des pauvres, de l'environnement ou de la « miséricorde » mal définie.

Dernièrement, Mme Scalia a observé qu’un groupe de Catholiques sur un forum Internet qui discutait de l'encyclique du Pape de l'environnement, il y en avait « quelques las — négatifs envers l'encyclique ; il y en avait quelques las » positifs. « Ce qui m'a le plus frappé était qu’ils semblaient tous las d'une certaine façon ».

« Certains d'entre eux souhaitaient que François soit plus clair dans ses significations; ils sont fatigués d'essayer de « comprendre » son point qui semble souvent ambiguë. D'autres sont fatigués d'essayer de le défendre et de l’expliquer. « Quoi qu'il en soit, dit-elle, je suis juste fatiguée de me sentir réprimandée ».

Carl Olson, rédacteur en chef du Catholic World Report, a noté le recul de Scalia envers François et a aussi écrit en juillet que plus de Catholiques de la « droite » de l'Église deviennent usés par ce pontificat « hyperbolique et épuisant ».

Olson relate la réaction à l'encyclique par un groupe d'étude de ses amis Catholiques :

« Il me semblait que beaucoup de gars ont été le plus profondément agacés par le ton et le style de l'encyclique. Des descriptions « hyperboliques » et « exagérées » et « réprimandantes » ont été utilisées ». Il dit à plusieurs reprises aux nations, aux dirigeants et aux individus qu’ils devraient faire ci, faire ça, ça et ça...». Comme on dit : « C’est épuisant ! »

« L’excellent article de Scalia » a-t-il ajouté, « capture assez bien, je pense, la lassitude que je rencontre de plus en plus chez un grand nombre de Catholiques. Ils ne se disent pas « Malheur à moi ! » Mais ils sont fatigués certainement des constantes allocutions, homélies, interviews, textes — que plusieurs lisent comme des conférences — qui proviennent du Saint-Père. »

Parmi toutes les ... surprises ... théologiques et politiques de ce pontificat, les presque dénégations de la doctrine à un cheveu près, la mauvaise interprétation de l'Écriture, la relation flagorneuse avec la gauche politique et, peut-être le plus accablant, l'ignorance du génocide systématique et continu des Chrétiens dans leurs anciens pays d'origine du Proche-Orient, c’est peut-être un peu absurde de se plaindre que nous nous « sentons grondés ». Mais c’est un signe au moins que les gens atteignent une sorte de point de rupture.

Les accusations les plus graves contre ce Pape sont venues de nombreuses sources différentes dès le début et ont plus récemment dégénéré en un crescendo presque tonitruant depuis le Synode extraordinaire bizarre et effrayant des Évêques l’an dernier. Nous nous souvenons de l'avertissement lancé par le Père Brian Harrison, le théologien hautement considéré, immédiatement après le coup de semonce consistorial du Cardinal Kasper en février 2014.

Le Père Harrison a écrit que l'Église fait face à une désintégration pure et simple, à un schisme global et à un chaos si ce plan était autorisé à aller de l'avant. En réponse au fade reportage du Consistoire de l'intérieur du Vatican par Robert Moynihan, Harrison avertit : « Votre rapport terre-à-terre sur cette controverse me rappelle de la pointe de l'iceberg.

« Ça y fait allusion mais ça ne révèle pas l'immensité d’une menace massive imminente qui pourrait faire percer, pénétrer et fendre la Barque de Pierre en deux — qui est déjà dangereusement au milieu des mers orageuses et glacées. L'ampleur choquante de la crise doctrinale et pastorale cachée sous cette dispute poliment verbalisée — une dispute verbalisée entre prélats allemands qui ne peut guère être surestimée. Pour ce qui est en jeu ici, c’est la fidélité à un enseignement de Jésus-Christ qui affecte directement et profondément la vie de centaines de millions de Catholiques : l'indissolubilité du mariage.

Considérant la stature du Père Harrison dans le courant dominant de l'Église et étant donné son discours fort extraordinaire, c’est peut-être surprenant que ces commentaires furent reçus avec si peu d'attention. En effet, même avec beaucoup plus de voix qui avertissent, la majorité des Catholiques semblent encore être inconscients. François continue de jouir d'un immense soutien de la majorité des Catholiques de nom — surtout en Italie — qui se réjouissent encore du Pape « super » qui aime prendre des photos de lui-même et qui semble leur dire que la partie religieuse de leur religion n'a pas vraiment beaucoup d'importance ; pensez seulement d’avoir de belles pensées pour les pauvres et faites attention à recycler. Pour la plupart, il est le Pape post-Conciliaire rêvé. En fait, le demi-million de signatures d’une pétition en ligne demandant à François de revenir à la tâche de défendre la Foi Catholique pourrait peut-être être utilisé comme un guide approximatif pour estimer combien il reste de Catholiques croyants dans le monde.

À compter d'aujourd'hui, la quelconque célèbre Filiale Supplique a recueilli 502.610 signatures. Elle supplie clairement le Pape d’engager l'Église à s’opposer plutôt que d’accueillir la Révolution Sexuelle au Synode pour l'amour du salut des âmes.

« Sainteté, sur la base des informations véhiculées à l’occasion du dernier Synode, nous constatons avec douleur que, pour des millions de fidèles, la lumière de cette torche a semblé vaciller face aux vents malsains de modes de vie propagés par des lobbies anti-chrétiens. En effet, nous remarquons une désorientation généralisée causée par l’éventualité qu’au sein de l’Église se soit ouverte une brèche permettant l’acceptation de l’adultère – moyennant l’admission à l’Eucharistie de couples divorcés civilement remariés – et jusqu’à une virtuelle acceptation des unions homosexuelles, pratiques condamnées de façon catégorique comme contraires à la loi divine et naturelle ».

La liste des « personnalités » qui ont signé la Filiale Supplique nous dit ce que nous savions déjà plus ou moins. À part apparemment la plupart de l'épiscopat du Brésil et une poignée un peu partout dans le reste de l'Amérique Latine, très, très peu de noms « occidentaux » sont sur la liste parmi les Évêques et les Princes de l'Église.

Bien que ce fut signé par des dizaines d'Évêques, des Universitaires, des membres des conciles pontificaux et des académies pontificales, même par les vestiges de la Royauté Européenne, on rapporte qu’il n’y a pas une once de reconnaissance de son existence soit du Pape lui-même ou de l'un des bureaux des médias du Vatican. Nous allons voir comment ça va aller en octobre.

Tandis qu'un autre chroniqueur du site et journal Remnant se prépare actuellement à un examen complet théologique des paroles du Pape au cours des deux dernières années, les personnes intéressées dans la poursuite de leur propre étude pourraient trouver intéressant ce site espagnol (avec des traductions anglaises) en comparant ses expressions directement avec les sources officielles doctrinales légitimes souvent avec des conclusions dévastatrices. Bergoglio-Denzinger est un livre éclairant, objectif et très informé par un groupe de prêtres.

Pendant ce temps, les plus « rustiques » et grincheux de nous la plèbe et les plus courbaturés par le travail continuons sur le terrain. L'autre jour, quelqu'un sur le blog American Catholic a revisité leur mécontentement à un commentaire fait par François au début de sa carrière pontificale à l'effet que nous devrions tous vider nos assiettes parce qu'il y a des enfants affamés en Afrique.

Jeter la nourriture, c’est comme voler de la table de ceux qui sont pauvres et affamés » a-t-il déclaré lors de son audience hebdomadaire sur la Place Saint-Pierre. Ses paroles ont été dites le jour où l'Organisation des Nations Unies a lancé une campagne anti-déchets de la nourriture pour marquer la Journée Mondiale de l'Environnement.

« Le consumérisme nous a habitués à gaspiller la nourriture quotidienne et nous sommes incapables de d’apprécier sa valeur réelle » a dit François, comparant cette attitude à la frugalité de « nos grands-parents » qui « avaient coutume de ne pas jeter les restes de nourriture ».

Je me souviens de ma première réaction à ce nouveau sujet ( auparavant nous avions tous appris à filtrer la plupart des choses qu'il a disait ). Ce fut plus ou moins juste un regard vide d'incrédulité et de clignotement des yeux. Vraiment ? Vider nos assiettes ? C’est ce que nous pouvons nous attendre de ce Pape ?

Donald R. McClarey, collaborateur du blog American Catholic, rappelle sa réponse de son enfance à la même exhortation de sa mère qui, je l'avoue, a été exactement la même que j’ai fait à Sœur Anne Marie à mon école primaire — qui m'a valu encore un autre voyage au bureau de M. Norah : « Eh bien, pourquoi ne pas leur envoyer mon assiette parce que je n’en veux pas ».

McClarey continue : « Un élément important et fastidieux de ce pontificat actuel est juste à quel point François est critique ».

« Les remarques négatives constantes du Pape à propos de tout sous le soleil serait plus tolérable si elles n’étaient pas généralement aussi accompagnées d’un excès de rhétorique et appuyées par des faits. Jeter de la nourriture non consommée n'a rien à voir prendre avec la nourriture des pauvres et une culture de consumérisme contribue à garantir que les pauvres sont nourris » a-t-il continué.

Mais je pense que ça manque le point : les critiques du Pape ne sont pas à propos de « tout sous le soleil ». Il laisse de côté visiblement une question sous-solaire très importante : la religion. Ses remarques négatives sont ennuyeuses principalement parce qu'elles sont banales. C’est galvaudé, enfantin, mondain, matérialiste et souvent contradictoire. Tant et si bien que l'on est régulièrement amené à se demander si François signifie vraiment — ou est encore intéressé à — ce qu'il dit.

Mais le plus important, c’est que ça a très peu à voir avec le contenu « de la foi et de la morale » qui sont censées être le but de son ministère. Les remarques négatives, les réprimandes et de l'admonestation fastidieuse et souvent incompréhensible, qui semble être le seul style de discours qu’il connaît, ne serait pas si choquant s’il y avait un tant soit peu de contenu moral ou doctrinal sérieux et de poids.

Vider nos assiettes ? Sérieusement ? Voilà ce qui est dans sa tête ? Est-ce le genre d'intelligence et de formation morale qui est maintenant à la tête de l'Église ? Pourquoi écarter la fornication, la contraception, l'avortement et l'euthanasie ... ? Ça laisse perplexe.

Si François veut gronder le monde, il existe beaucoup de matériel. Nous sommes un peuple chancelant à un cheveu de l’auto-anéantissement par une multitude de sources. Les taux de natalité dans l'ensemble du monde occidental versent vers la spirale de la mort et sont en baisse, même dans le plus fécond « Sud Global ». Un article dans le New York Times cette semaine a déclaré qu'il y a une crise de propriétés résidentielles abandonnées au Japon. Il ne reste tout simplement plus assez de gens dans ce pays pour remplir les maisons existantes et il y a des villes fantômes qui grandissent partout.

L'homosexualité a été largement approuvée dans les lois à travers le monde, même dans les pays anciennement Catholiques. Les bébés sont euthanasiés pour le crime d'être né handicapés. Les personnes âgées aux Pays-Bas et en Belgique n’ont pas peur de la solitude, ils ont peur d'être tués par l'État.

Et puis il y a EIIL. Et il y a Boko Haram. Et il y a Al Shabaab. Il y a encore même Al-Qaïda. Le spectacle quotidien Apocalyptique systématique d’assassinats de masse, la réduction en esclavage de masse des femmes non-musulmanes et Chrétiennes. La bête enragée qui bave et qui ravage tout est ressurgie en Islam militant et menace les restes de la Chrétienté même dans la propre ville du Pape.

Cher Saint-Père, vous aimez la miséricorde et vous aimez admonester et gronder ; très bien ; nous pourrions vivre avec tous les trois. Mais s'il vous plaît, s'il vous plaît, essayez de vous rappeler que l'Église est censée être au sujet de la religion. Ce n’est pas pour le salut de la maladie, de la faim, de la pauvreté ou du réchauffement climatique que le Christ est mort sur la Croix. Pouvons-nous s'il vous plaît avoir un peu de religion, une fois de temps en temps ? Ça n'a pas besoin d‘être de la fantaisie. Et tout cela est assez bien écrit déjà ...

Que diriez-vous des Sept Oeuvres de Miséricorde spirituelle ? Vous vous en souvenez ?

  1. Reprenez le pécheur
  2. Instruisez l'ignorant
  3. Conseillez celui qui doute
  4. Réconfortez l’affligé
  5. Supportez les torts patiemment
  6. Pardonnez toutes les blessures
  7. Priez pour les vivants et les morts
Ou peut-être les Six Préceptes de l'Église :
  1. Assister la Sainte Messe le dimanche et les jours de fête d'obligation et ne pas faire d’œuvre servile ;
  2. Confesser nos péchés au moins une fois par an ( fait traditionnellement pendant le Carême) ;
  3. Recevoir la Sainte Communion au moins une fois par an pendant le temps de Pâques (Connu comme sous « Faire ses Pâques ») ;
  4. Observer les jours de jeûne et d'abstinence ;
  5. Contribuer à l'appui de nos pasteurs et subvenir aux besoins de l'Église selon ses capacités et son statut dans la vie ;
  6. Obéir aux lois sur le mariage de l'Église.
Considérant que la plupart des Catholiques ne croient pas en la présence réelle dans l'Eucharistie, que la plupart des couples mariés Catholiques utilisent une méthode contraceptive, que la plupart des Catholiques ont des avortements au même rythme que la population générale, que les Catholiques appuient le « mariage gay », et même l'euthanasie légalisée et que seule une infime fraction des Catholiques assistent à la messe chaque semaine, je dirais que ce serait une bonne partance, pas vous ?

jeudi 27 août 2015

Le 13 octobre 2015

Date fatidique ?


Le « Synode de malheur » — Mise à jour
13 octobre

Par Cristopher Ferrara
Fatima Network Perspectives
Le 26 août 2015

En 1973, la Bienheureuse Vierge Marie est apparue de façon répétée à Akita, au Japon, à Soeur Agnès Sasagawa, qui, comme Padre Pio, a reçu la marque des stigmates. Le 22 Avril 1984, l'Évêque John Shojiro Ito a approuvé les apparitions comme étant dignes de foi ainsi que les événements miraculeux entourant une statue en bois de la Vierge. La lettre d’approbation de l'Évêque Ito contient un texte des Paroles de Notre-Dame d’Akita à Sœur Sasagawa lors d'une des apparitions dans laquelle la Vierge a mis en garde :

« Le travail du diable s'infiltrera même dans l'Église de manière que l'on verra des Cardinaux s'opposer à des Cardinaux, et des Évêques contre d'autres Évêques. Les prêtres qui Me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs Confrères. L'Église et les autels seront saccagés. L'Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le démon pressera de nombreux prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur ».


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Mgr Ito, comme a écrit Howard Dee, l'ambassadeur des Philippines au Vatican, « était certain qu’Akita était une extension de Fatima et le Cardinal Ratzinger m'a personnellement confirmé que ces deux messages, de Fatima et d’Akita, sont essentiellement les mêmes ».

Comme si le Ciel lui-même a tenu à souligner la connexion, la prophétie citée de Notre Dame de Akita eut lieu le 13 octobre 1973, l'anniversaire du Miracle du Soleil à Fatima qui a eu lieu le 13 Octobre 1917. En comme la presse laïque même le rapportait à l'époque, une foule de 70.000 témoins, y compris des journalistes athées, ont vu l'événement terrifiant qui a incité de nombreux catholiques qui s’étaient éloignés de l’Église à se repentir et à revenir aux sacrements sur-le-champ.

Le 13 octobre 1962, le Cardinal Achille Liénart a saisi le microphone en dérangement et a fait déraillé la préparation entière du Concile Vatican II en demandant des consultations démocratiques et un vote sur le schéma préliminaire du Concile ainsi que la composition de comités qui rédigeraient les documents finaux du Concile ; il se vanta plus tard qu’il « avait dévié le cours du Concile et avait fait l'histoire ». Comme l'a observé Romano Amerio, le geste apparemment spontané ( mais qui était soigneusement planifié ) de Liénart était « un de ces points sur lequel l'histoire s’est concentrée pendant un moment et duquel de grandes conséquences découlent ».(Amerio, Iota unum, pp. 84-86.) Nous vivons avec ces conséquences en ce moment même dans l'histoire.

Le 13 octobre 2014, le Synode sur la Famille a été compromis d'une manière similaire par la publication d'un rapport de mi-parcours honteux qui n'a pas été écrit ou même vu, ni même adopté par les Pères Synodaux avant sa publication dans le monde, avec l'approbation de François . Pour rappeler les paroles de Mgr Schneider : « Ceci est la première fois dans l'histoire de l'Église qu’un tel texte hétérodoxe a été publié comme un document officiel d'une réunion des Évêques Catholiques sous la direction d'un pape ...»

En regardant l'histoire humaine en général, il serait facile de construire une coïncidence « incroyable » des événements majeurs avec une date particulière sur le calendrier. Mais quand la lunette historique est strictement limitée aux affaires de l'Église au cours du siècle passé, la coïncidence répétée du 13e jour d'octobre avec des tournants historiques est saisissante et nous fait demander ce qui se passera le 13 octobre 2015, date qui tombe au milieu de la deuxième session du Synode. Encore une fois, les prévisions sont périlleuses, mais ici, l'événement de Fatima semble fournir l’orientation prophétique qui concerne le Synode en particulier et la crise ecclésiale en général.

En 2008, le Cardinal Carlo Caffarra, Archevêque de Bologne, a donné une interview dans laquelle il a révélé que la dernière survivante visionnaire de Fatima, Sœur Lucie, lui avait envoyé une lettre dans les années 1990 dans laquelle elle a averti que « la bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan sera au sujet du mariage et de la famille. N’ayez pas peur car toute personne qui travaille pour la sainteté du mariage et de la famille sera toujours combattue et sera opposée dans tous les sens parce que cela est la question décisive ». Il n’est pas surprenant donc que le Cardinal Caffarra, convenablement informé par la visionnaire de Fatima, soit l'un des cinq cardinaux qui ont contribué à rédiger le livre « Demeurer dans la Vérité du Christ » — le même livre gardé d'atteinte des Pères Synodaux par le Cardinal Baldisseri, le Secrétaire Général du Synode trié sur le volet par François.

Dans sa contribution au Livre des Cinq Cardinaux, le Cardinal Caffara avertit que la conséquence de l'admission à la Sainte Communion de telles personnes, sans renoncement à des relations sexuelles adultères, serait de « persuader, non seulement les fidèles, mais toute personne attentive également à cette notion qu’au fond, il n’existe pas de mariage qui soit absolument indissoluble, que le « toujours » prononcé au mariage auquel tout véritable amour ne peut qu’y aspirer est une illusion. Il n'y a pas de doute que cette conclusion contredit les Paroles de Jésus au sujet du mariage ».(1)

Méfiez-vous du 13 octobre 2015. Et soyez sur vos genoux en priant ce jour-là pour que le désastre potentiel poursuivi par François sans relâche ne vienne jamais à passer. Notre-Dame de Fatima, intercédez pour nous!

(1) Demeurer dans la vérité du Christ – Mariage et communion dans l’Eglise catholique. Artège éditions, 312 p.

« Cet instant est l’instant de tous les instants »

Maman Marie ne dit pas ça pour rien



MESSAGE DE NOTRE VIERGE MARIE
À SA FILLE CHÉRIE LUMIÈRE DE MARIE


Le 16 août 2015



Bien aimés enfants de Mon Cœur Immaculé

Je vous aime, Je vous bénis, vous êtes la prunelle de l'Oeil du Père.

Mon cœur bat continuellement pour chacun de vous.

Enfants bien-aimés,

VOUS DEVEZ ÊTRE DE LA GLAISE DANS MES MAINS
AFIN D’ÊTRE LES OEUVRES ET LES ACTES DE MON FILS
À UN TEL INSTANT DÉCISIF.

Mes enfants, vous avez grandi au milieu d'une société qui recule, qui diminue ; voilà pourquoi vos actes et vos œuvres ne sont pas ceux d'un vrai fils (fille) de Dieu qui respecte complètement les Commandements, les actes de Miséricorde, Les Béatitudes et les Sacrements.

VOUS N’APPROFONDISSEZ PAS L'ÉCRITURE SAINTE ; EN ELLE, IL Y A LES RÈGLES ET LES RÈGLEMENTS DE LA VIE QUOTIDIENNE AINSI QUE LES ACTES ET LES OEUVRES DU VRAI CHRÉTIEN.

VOUS DEVEZ VOUS RÉVEILLER MAINTENANT ! Vous vous appelez Chrétiens et chacun a son propre régime de vie et son propre concept de ce que c’est de vivre, d'agir, d’oeuvrer... et certains se trompent.

Chacun d'entre vous qui se penche sur le chemin spirituel doit clairement comprendre qu’afin de continuer le long de ce chemin sans devenir une proie au mal et sans laisser vous détourner de la justice qui vous mène au Salut Éternel, VOUS DEVEZ AUTORISER MON FILS À VOUS REMODELER MÊME SI CETTE MISE EN FORME EST DOULOUREUSE.

Vous continuez à agir et à oeuvrer selon votre volonté personnelle sans vous demander si elle est bonne ou pas. Pour vous, cela ne signifie pas une offense envers Mon Fils, cela ne signifie pas que le mal peut vous prendre et vous faire trahir Mon Fils et, par-dessus tout, vous ne pensez pas qu'avec ces attitudes vous vous trahissez vous-mêmes et vous vous écartez de la bonne voie ; vous agissez et vous oeuvrez selon vos interprétations très humaines sur la base desquelles vous défiez Mon Fils qui vous appelle ... et vous n’obéissez pas.

Bien aimés enfants de Mon Cœur Immaculé,

Cet instant est décisif. IL EST DE LA PLUS HAUTE IMPORTANCE QUE VOUS APPARTENIEZ COMPLÈTEMENT À MON FILS.

Bien-aimés,
CHANGEZ LES RÉGIMES DE VIE ;
CHANGEZ VOTRE FAÇON DE PENSÉE ...

ÉLOIGNEZ-VOUS DE CE QUE VOUS SOUHAITEZ COMME CAPRICE ...

ÉLOIGNEZ-VOUS DU PASSÉ SI, À CET INSTANT, IL PEUT VOUS NUIRE EN QUELQUE FAÇON QUE CE SOIT ...

LA FAÇON DE PENSÉE DE L’HOMME EST TRAÎTRE ET LE CONDUIT LE LONG DE CHEMINS DANGEREUX ...

L'homme est faible devant la tentation et, à cet instant, vous devez rester attentifs à ne pas laisser la tentation vous vaincre. L'ennemi sait que vous continuez à vous battre pour vous approcher de Mon Fils et pour Lui être fidèle ; voilà pourquoi le mal vous tente là où chacun d'entre vous est le plus faible. Résistez ! Ne cédez pas ! Lorsque vous cédez, le mal vous prend très loin de là où vous étiez à votre dernier stade.

Bien aimés enfants de Mon Cœur Immaculé,

L’ENTÊTEMENT HUMAIN EST LE PIRE ENNEMI DE L'HOMME.
Voilà pourquoi Je vous invite à vous réveiller définitivement parce qu'il est important à cet instant de vous dépouiller du vieil homme, de l'homme d'avant, de jeter vos haillons — ceux que vous continuez à traîner avec vous — pour vous renouveler dans un esprit généreux, pour vous renouveler complètement. Pour ce faire, vous devez être forts et laisser derrière les haillons du passé ; sinon, à un certain moment, le mal profitera de vous et fera de vous sa proie.

Bien aimés enfants de Mon Cœur Immaculé, la grande famine se rapproche ; voilà pourquoi Je vous alerte, non pas tant pour vous approvisionner en marchandises matérielles, mais pour que vous grandissiez spirituellement et permettiez ainsi à Mon Fils de tout multiplier ce que vous possédez.

Enfants bien-aimés,

CET INSTANT EST L’INSTANT DE TOUS LES INSTANTS ALORS QUE TOUT CE QUE JE VOUS AI ANNONCÉ ARRIVERA MÊME SI UNE GRANDE MAJORITÉ DE MES ENFANTS LE NIENT.
Certains nient sans mauvaise volonté, par ignorance ; d'autres, parce qu'ils savent ce qui va arriver et ils veulent que le Peuple de Mon Fils continue de l’ignorer afin que le Peuple de Mon Fils tombe dans les mains du pouvoir qui contrôle cette génération. Voilà pourquoi il vous appartient à vous de vous réveiller immédiatement.

Bien aimés enfants de Mon Cœur Immaculé,

La Terre tremble et tremblera fortement ; un tremblement de terre attendu arrivera bientôt. Priez pour cela.

La science utilisée pour le mal a interféré avec la Nature. Cela vous a été gardé caché, Mes enfants, mais Mes anges viendront pour vous aider ; vous n'êtes pas seuls. Le mal que l'homme veut faire n’arrivera pas toujours. Mon Fils protège Son Peuple et voilà pourquoi Il vous appelle à Lui rester fidèles.

Il y aura de grands changements, les volcans seront en éruption et provoqueront des changements géographiques. Enfants bien-aimés, c’est le péché persistant de l'homme qui a réveillé la Nature et cette Nature, créée par la Main du Père, veut que vous, Mes enfants, repreniez le chemin de la sainteté.

Mes enfants,

Vous rencontrerez de grandes épreuves parce que vous ne serez pas acceptés par vos frères. Vous allez à contre-courant du monde et ce qui est du monde ne vous accepte pas, ne vous voit pas consentant ni approuvant. Ceci est la raison pour laquelle vous n'êtes pas les bienvenus ou considérés favorablement par vos frères ; voilà pourquoi ils vous persécuteront. Restez en état de grâce, soyez forts ; celui qui reste dans la Foi avec l'Amour immuable de Mon Fils, il reçoit toute l'Aide Divine.


Enfants bien-aimés,

IL Y EN A TANT QUI NIENT LA PRÉSENCE ET LES ACTIONS DE L'ANTÉCHRIST DANS CETTE GÉNÉRATION ! PAUVRES EUX ; ILS VONT SE LAMENTER GRANDEMENT PARCE QU'IL EST DÉJA EN ACTION À DESTABILISER LE MONDE ENTIER !

L'économie tombe et, alors qu’elle le tombe, tous les hommes sont déstabilisés et l'antéchrist trouvera alors la plus grande opportunité d'étendre sa main hypocritement sur l'homme avec la mise en place d'une seule monnaie. Suivez les étapes et le développement de l'économie. Après cela, il va développer sa stratégie pour contrôler toute l'humanité, réussissant à la fin à fermer les temples et en vous niant ainsi la possibilité de recevoir le Corps et le Sang de Mon Fils. VOILA POURQUOI JE VOUS APPELLE À PERMETTRE À MON FILS DE VOUS REMODELER, DE LAISSER DERRIÈRE LES HAILLONS QUE VOUS PORTEZ ENCORE AVEC VOUS, VOUS SEREZ DONC DE NOUVELLES CRÉATURES QUE LE MAL NE POURRA PAS INFLUENCER.

Bien aimés enfants de Mon Cœur Immaculé,

Soyez extrêmement prudents ; à cet instant, les groupes qui s’appellent eux-mêmes des groupes de prière ou des groupes spirituels se multiplient, ceux qui s’appellent eux-mêmes les instruments de Mon Fils prolifèrent, mais tous ne sont pas vrais ...

TOUT GROUPE QUI NE RESPECTE PAS LA VOLONTÉ DU PÈRE, AVEC LES COMMANDEMENTS, L'EUCHARISTIE, LA PRIÈRE, L'ACTION EN FAVEUR DES FRÈRES NE SONT PAS FIABLES.
Ceux qui, pour des raisons particulières, ne reçoivent pas la Communion, doivent se conformer à une vie spirituelle, comme tout bon Chrétien, et offrir la Communion Spirituelle ; Je ne vous quitte pas.

NE LAISSEZ PAS LE MAL VOUS TROMPER. MON FILS EST VENU VOUS RACHETER ET, À CET INSTANT, SES VRAIS INSTRUMENTS APPELLENT À LA CONVERSION, ET IL N'Y A PAS DE CONVERSION SANS REPENTANCE, SANS CHANGEMENT DE VIE, et cela ne se produira pas si vous ne vous approchez pas du Pain de Vie, si vous n’accomplissez pas les actes et les oeuvres de Mon Fils.

Alors que vous marchez vers Mon Fils, vous devez apporter des œuvres, ne vous contentez pas seulement de la prière ; ces actes et ces œuvres sont l'amour pour votre prochain, c’est la pratique, c’est de les prendre par la main et les amener à Mon Fils ; et cela se fait au moyen du témoignage personnel donné par chacun de vous et par le souhait de la participation de tous vos frères à la Joie Infinie. Mais les oeuvres ne réalisent pas leur plénitude si vous ne vous approchez pas de Mon Fils afin qu’Il vous renforce et vous guide si vous n'êtes pas immergés dans l'Amour de Mon Fils.


Enfants bien-aimés,

CEUX QUI RESTERONT TIÈDES SERONT VOMIS PAR LA BOUCHE DU PÈRE ; TOUS CEUX QUI SE RÉUNISSENT AU NOM DE MON FILS ONT SEULEMENT UN AMOUR, UN SEUL DIEU, UN SEUL GUIDE, UN SEUL LEADER ... ET QUI EST MON FILS.

Ceux qui ont des fondations et qui se construisent eux-mêmes sur des dirigeants humains et des idéologies humaines ne sont pas conformes avec la Volonté Divine.

Les groupes et les communautés qui ne sont pas christocentriques s’éloignent aussi loin de Mon Cœur Immaculé ; « La foi en elle-même, si elle n'a pas les oeuvres, est morte », mais les œuvres sans Mon Fils et sans l'accomplissement des Commandements ne sont pas de véritables œuvres.

Bien aimés enfants de Mon Cœur Immaculé,

Priez fortement pour le Japon ; il continuera d'être une source de contamination pour toute l'humanité.
Priez pour la Finlande ; elle va beaucoup souffrir.
Priez, Mes enfants ; le terrorisme donnera bientôt de grandes douleurs à Mon Peuple.

Bien aimés enfants de Mon Cœur Immaculé,

SOYEZ DE FIDÈLES DISCIPLES DE MON FILS. À CET INSTANT, AUCUN DE VOUS NE PEUT ÊTRE UN DISCIPLE TIÈDE PARCE QUE CELUI QUI RESTE À MI-CHEMIN VA TOMBER, TOMBER, il ne résistera pas aux épreuves, il ne résistera pas aux tentations et deviendra la proie du mal.

Enfants, renouvelez- vous, soyez vrais ; priez, Mes enfants, priez « que le temps soit favorable ou défavorable » parce que bientôt vous allez vous examiner, ce sera le grand acte de la Divine Miséricorde, avant l'accomplissement des autres avertissements que J’ai annoncés qui causeront tout le développement de la Grande Ce Tribulation que vous attendez.

Le Peuple de Mon Fils est un Peuple courageux, un Peuple qui porte attention à leur Mère, un Peuple qui sait que la Mère les aime et que, pour vous, Je continue à apporter Ma Parole comme un intercesseur fidèle en faveur de Mes enfants.

Une maladie mystérieuse arrive, elle va attaquer le système nerveux. Mes enfants, demeurez fidèles et ayez foi en Mon Fils et dans l'aide de cette Mère ; placez-vous sous Mon Manteau Maternel et ayez confiance que vous ne serez jamais abandonnés par cette Mère.

Attendez patiemment parce que le calme vient après la tribulation et Mon Fils va envoyer Son Aide de là-haut de sorte que vous puissiez continuer à être à l'abri par la Protection Divine.

Mes enfants,
N’OUBLIEZ PAS DE M’INVITER ;
N’ OUBLIEZ PAS DE M’APPELER EN ME DISANT :
JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ !

Je vous garde dans Mon Cœur, l’Arche de Salut. Je vous aime, vous êtes Mes enfants, Je ne vous abandonnerai pas.

Je vous bénis au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.


Maman Marie

SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.
SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.
SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.


mercredi 26 août 2015

Authenticité du Saint-Suaire de Turin

Un scientifique convaincu par la science




Comment un scientifique sceptique est venu à croire que le Saint-Suaire de Turin est authentique
Par Ann Schneible

Rome, Italie, le 4 août 2015 / 04 :01 (CNA / EWTN Nouvelles)
SOURCE : CATHOLIC NEWS AGENCY

Le Saint-Suaire de Turin a des significations différentes pour beaucoup de gens : certains y voient un objet de vénération, d'autres un faux, d'autres encore une curiosité médiévale . Pour un scientifique juif, cependant, la preuve l’a amené à le voir comme un point de rencontre entre la science et la foi.

« Le Saint-Suaire pose un défi ( aux croyances profondes de nombreuses personnes ) car il y a une implication forte qu'il y a quelque chose au-delà de la science fondamentale qui se passe ici » , a déclaré Barrie Schwortz, l'un des principaux experts scientifiques sur le Saint-Suaire de Turin, à Catholic News Agency.

Admettant qu’il ne savait pas s’il y avait quelque chose au-delà de la science en jeu, il a ajouté : « Ce n’est pas ce qui m'a convaincu : ce fut la science qui m'a convaincu ».

Le Saint-Suaire de Turin est parmi les reliques les plus connues que l'on croit être reliée à la Passion du Christ. Vénéré depuis des siècles par les Chrétiens comme le Linceul de Jésus, il a été soumis à des études scientifiques intenses afin de vérifier son authenticité et les origines de l'image.

L'image faite d’un tissu de 14 pieds ( 4,27 m ) de long sur trois pieds et demi ( 1,06 m ) de large est imprégnée de l'image d'un homme ( avant et arrière ) post-mortem qui a été brutalement torturé et crucifié.

Schwortz, maintenant un technicien en photographie à la retraite et qui donne régulièrement des conférences sur le Saint-Suaire, était un membre du Projet de Recherche 1978 sur Saint-Suaire de Turin qui a réuni d’éminents scientifiques afin d'examiner l'ancien artefact.

En tant que Juif non pratiquant à l'époque, il a hésité à faire partie de l'équipe et il était sceptique quant à l'authenticité du Linceul — en supposant que ce n’était rien de plus qu'une peinture élaborée. Néanmoins, il était intrigué par les questions scientifiques soulevées par l'image.

Malgré ses réserves, Schwortz raconte avoir été convaincu de rester sur le projet par un collègue scientifique de l'équipe — un spécialiste de l'imagerie de la NASA et catholique — qui lui a dit en plaisantant : « Vous ne pensez pas que Dieu ne voudrait pas un de ses Élus dans notre équipe ? »

Et Schwortz a tôt été exposé l'un des grands mystères de l'imagerie qui fascinent encore ses examinateurs à ce jour.

Il a expliqué qu’un instrument spécifique utilisé pour le projet a été conçu pour l'évaluation des rayons X ; cet instrument permet aux lumières et aux ombres d'une image d’être étirées verticalement dans l'espace basées en proportion de ces mêmes lumières et ombres.

Dans une photographie standard, le résultat serait une image déformée : avec le linceul, cependant, le naturel, le relief 3-D d'une forme humaine apparaît au travers. Cela signifie qu’« il y a une corrélation entre la densité de l'image — les lumières et les ombres sur l'image — et le tissu avec la distance du corps ».

« La seule façon que ça puisse arriver est par une interaction entre le tissu et le corps » dit-il. « Ça ne peut pas être projeté. Ce n’est pas une photographie — les photographies ne disposent pas de ce type d'information, les oeuvres d'art non plus ».

Cette preuve l’a amené à croire que l'image sur le Saint-Suaire a été produite d'une manière qui dépasse les capacités même de la technologie moderne.

« Il n'y a aucune façon qu’un faussaire médiéval aurait eu les connaissances nécessaires pour créer quelque chose comme ça et de le faire avec une méthode que nous ne pourrions pas comprendre aujourd'hui — notre époque étant la plus orientée sur l'image de l'histoire humaine »

« Pensez-y : dans votre poche, vous avez une caméra et un ordinateur reliés l’un à l'autre dans un tout petit appareil » dit-il.

« Le Linceul est devenu l'un des objets les plus étudiés dans l'histoire humaine elle-même et la science moderne n'a pas une explication pour la façon dont ces propriétés chimiques et physiques peuvent être faites ».

Alors que l'image sur le Saint-Suaire de Turin était la preuve la plus convaincante pour lui, il a dit que c’était seulement une fraction de toutes les données scientifiques qui désignent qu’elle est réelle.

« Vraiment, il y a une accumulation de milliers de minuscules petits bouts de preuves qui, une fois mises ensemble, sont écrasantes en faveur de son authenticité ».

Malgré les preuves, de nombreux sceptiques remettent en question les preuves sans avoir vu les faits. Pour cette raison, Schwortz a lancé le site www.shroud.com qui sert de ressource pour les données scientifiques sur le Saint-Suaire.

Néanmoins, disait-il, il y en a encore beaucoup qui questionne son authenticité, plusieurs qui croient qu'il n'y a rien de plus qu'une peinture médiévale élaborée.

« Je pense que la raison pour laquelle les sceptiques nient la science, est que s’ils acceptent quoique ce soit de tout cela, leurs croyances fondamentales seraient mises au défi et ils auraient à revenir en arrière et à repenser qui ils sont et ce qu'ils croient » a-t-il dit. « Il est beaucoup plus facile de rejeter cela du revers de la main et de ne pas s’inquiéter à ce sujet. De cette façon, ils n’ont pas à faire face à leurs propres convictions ».

« Je pense que certaines personnes préfèrent ignorer que d’être mises au défi ».
Schwortz a mis en évidence que la science a déterminé que le Saint-Suaire est le tissu funéraire appartenant à un homme enterré selon la tradition juive après avoir été crucifié d'une manière qui est cohérente avec l'Évangile. Cependant, il a dit que ce n’était pas une preuve de la résurrection — et ceci est là où la Foi entre en jeu.

« C’est une image de la pré-résurrection parce que, si elle était une image post-résurrection, ce serait un homme vivant — pas un homme mort » a-t-il dit, ajoutant que la science est incapable de vérifier le genre d'images qui seraient produites par un corps humain ressuscitant.

« Le Saint-Suaire est un test de la Foi, pas un test de la science. Il arrive un point avec le Saint-Suaire où la science arrête et où les gens ont à choisir pour eux-mêmes ».

« La réponse à la Foi ne va pas être un morceau de tissu. Mais, peut-être, la réponse à la Foi est dans les yeux et les cœurs de ceux qui le regardent ».

Quand on en vient à témoigner à ce point de rencontre entre la foi et la science, Schwortz est dans une position unique : il ne s’est jamais converti au Christianisme, mais reste un Juif pratiquant. Et cela, dit-il, le rend un témoin scientifique d'autant plus crédible.

« Je pense que je sers Dieu mieux de cette façon dans mon implication sur le Saint-Suaire ; je suis la dernière personne au monde que les gens s’attendent pour faire des conférences sur ce qui est, effectivement, la relique Chrétienne ultime ».

« Je pense que Dieu, dans Sa Sagesse Infinie savait mieux que moi et il m’a mis là pour une raison ».