lundi 17 août 2015

Pasteur ou mercenaire ?

Faites votre propre idée...





Blase le blasé

Par Cristopher Ferrara
Fatima Network Perspectives
Le 17 août 2015

Blase Cupich est le modèle même du prélat du Novus Ordo : studieusement bienveillant et compatissant, politiquement correct, pas trop accroché à la Doctrine ou à la Liturgie (mais fanatique d’avoir des filles comme servantes de messe), désireux de s’entourer de femmes dans la Chancellerie et tolérant tout sauf le Catholicisme Traditionnel. En bref, le promoteur parfait de « l'Effet François » qui a valu au patron de Cupich quelque chose de complètement sans précédent pour un Pape : la louange sans fin du monde entier.

En étant « l'Effet François » en action, Cupich ne fait pas trop de fixation sur l'avortement non plus. Comme François, Cupich n’est pas « obsédé » par l'assassinat d’enfants à naître. Il ne peut même pas évoquer une indignation réelle pour la vente de parties du corps des bébés massacrés par Planned Parenthood. Il est, en fait, plutôt blasé.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Voici ce qu'il a dit en ce qui concerne les récentes révélations concernant ce crime contre l'humanité :

« Si le commerce des restes d'enfants sans défense est particulièrement horrifié, nous ne devrions être pas moins consterné par l'indifférence envers les milliers de personnes qui meurent chaque jour par manque de soins médicaux décents ; qui ont leurs droits brimés par un système d'immigration détraqué et par le racisme ; qui souffrent de la faim, du chômage et qui sont dans la misère ; qui paient le prix de la violence dans les quartiers saturés d'armes à feu ; ou qui sont exécutés par l'État au nom de la justice. »

« Pas moins horrifié ! » J’espère et je prie pour que cette phrase hante Cupich jusqu'à la fin de ses jours ou jusqu'à ce qu’il se repente de l'arrogance totale que ça représente, lui qui se décrit comme un berger humble et compatissant. Selon Blase le blasé, la vivisection des êtres humains innocents et la vente de leurs organes à but lucratif ne sont pas pires que :

le chômage ;
le manque de soins médicaux décents ;
les problèmes d'immigration ;
le racisme ;
la peine capitale de meurtriers condamnés.

Cupich croit-il vraiment — strictement en tant que proposition morale impliquant l'usage de la raison — que n’importe laquelle de ces choses soient « pas moins horrifiées » que l’assassinat brutal des enfants à naître et la vente de leurs restes ? Bien sûr que non. Mais il pense qu'il est nécessaire de dire qu'elles le sont.

Et qu’est-ce que ça nous dit de Cupich ? Je dirais qu'il ne se soucie vraiment pas d’aucune des questions qu’il a identifiées, y compris l'holocauste de l'avortement qu’il a allègrement réduit à un problème social pas plus troublant que le chômage. Je parierais que Blase le blasé ne perd pas de sommeil au sujet des chômeurs, des « milliers de personnes » imaginaires qui « meurent tous les jours » par manque de soins médicaux, des immigrés clandestins, des victimes présumées de racisme ou du sort des tueurs dans le couloir de la mort.

Ce qui semble évident, c’est que la principale préoccupation de Blase le blasé est celle d'un homme politique, à savoir : son image publique. Regardez les photos de l'homme et regardez les vidéos de lui en train de palabrer sur chaque question morale au sujet de laquelle une réponse franche et courageuse nuirait à sa réputation avec la presse.

Voici, par exemple, ce que Blase le blasé à dire à propos de l'imposition scandaleuse de la Cour Suprême du « mariage gay » à tous les cinquante états :

« Les changements sociaux rapides signalés par le jugement de la Cour nous appellent à des réflexions matures et sereines alors que nous avançons ensemble. Dans ce processus, l'Église Catholique se tiendra prête à offrir une sagesse enracinée dans la Foi ainsi qu’un large éventail d’expérience humaine ». Mais ne l'oublions pas, il a ajouté, que « l'Église Catholique a une préoccupation constante de la dignité des personnes homosexuelles ».

Est-ce que l’Évêque Blase, comme il aime se faire appeler, pourrait être plus blasé sur l'horreur du comportement sodomite atteignant la reconnaissance juridique comme « mariage » dans un Occident jadis chrétien ? Cupich est un excellent exemple du sel qui a perdu de sa saveur et qui « ne sert plus qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.» (Matt. 5 :13). Sous la direction bonne à rien de politiciens-prélats ineptes comme lui — élevés à la proéminence par le Pape, salué par le même monde qui rejette la Loi de l'Évangile et la Royauté du Christ — l'Église peut en effet s'attendre à rien d'autre que d'être foulée aux pieds par les hommes. Et cet état de choses est tout le sujet du Troisième Secret de Fatima.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire