vendredi 23 octobre 2015

Lettres de l’Abîme Synodal

Lettre n ° 6 : Une fumisterie jusqu'au bout







Lettres de l’Abîme Synodal
Lettre n ° 6 : Une fumisterie jusqu'au bout


SOURCE : par Christopher A. Ferrara
Fatima Network Perspectives
Le 22 octobre 2015

Maintenant que le travail des petits groupes linguistiques est fait, le Synode Bidon 2015 entame la phase de rédaction où le comité, non élu mais désigné par le Pape et composé de dix personnes à dominance progressiste, rédige un document final devant refléter le sens des sujets dont le Synode fut saisi. Ce sera dévoilé aux Pères Synodaux aujourd'hui (Octobre 21) ( note du traducteur : cette échéance a été quelque peu reportée à cause de plus 800 amendements « nodi » à considérer au texte) pour une simple demi-journée de débat, y compris un risible 2,5 heures de discussion générale et de débat entre eux ce soir.

Le document produit par ce comité non élu est à son tour basé sur l’Instrumentum Laboris (le document de travail et de discussion d’origine ) ...


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

qui a été lardé avec plus de quatre-vingts paragraphes supplémentaires de verbiage tendancieux composé par des auteurs inconnus et collé sur le document final du Synode Bidon 2014. Treize grands Cardinaux, dans leur désormais célèbre lettre au Pape ont protesté, à juste titre, alléguant que l'Instrumentum Laboris « ne peut pas servir adéquatement comme texte de repère ou de fondement d'un document final ».

Le document final de l'année 2014, quant à lui, contient trois paragraphes que les Pères Synodaux ont rejetés à l’époque mais que François a ordonné qu’ils soient inclus dans le rapport de toute façon. Ces trois paragraphes rejetés, comme les autres quatre-vingts ajoutés depuis par les auteurs anonymes, favorisent la Sainte Communion pour les adultères publics, l'acceptation de « unions homosexuelles », une vision positive de la cohabitation et, dans l’infâme paragraphe 137 qui a été ajouté, la réduction du mal intrinsèque de la contraception à une question de conscience individuelle. Un Synode sur la Famille, voilà ce qu'ils appellent cette fumisterie subversive.

Cette année, les Pères Synodaux agissent à travers de petits groupes linguistiques parce que la discussion en plénière et le vote en général sur les amendements parmi les Pères sont interdits selon le plan de match du Synode Bidon. Hier, les petits groupes ont soumis des « nodi » i.e. ont suggéré des modifications à l'Instrumentum Laboris que le Comité de rédaction non élu était censé prendre en considération dans la production de document final de cette année.

Le Groupe linguistique Anglais D, présidé par le Cardinal Thomas Collins et l’Archevêque Charles Chaput a fourni cette liste dévastatrice des sujets auquel l’Instrumentum ne répond pas :

  • Les rôles de la mère et du père ...
  • Le droit d'un enfant d'avoir à la fois une mère et un père.
  • Le rôle des parrains
  • La place des écoles catholiques
  • La formation sur la chasteté
  • Le danger des autorités gouvernementales de faire de l'éducation sexuelle
  • Marie, la Mère de Jésus ...
  • La gratitude envers les femmes consacrées ...
  • Le rôle des enseignants religieux ...
  • L'importance de la prière en famille, de la méditation et de la religiosité populaire ...
  • L'importance de prier pour nos membres défunts de la famille et ... de ces membres de la famille qui prient pour nous dans la Communion des Saints.

Le Groupe D a aussi noté que « La plupart des membres ont estimé que le paragraphe137 [ ouvrant la porte à réduire la contraception à une question de « conscience » personnelle ] doit être retiré du texte ou complètement réécrit parce que la façon dont on forme sa conscience est mal traité dans le document actuel ».

Évidemment, les membres du Groupe D pensaient qu'ils assistaient à un Synode sur la Famille, ne réalisant pas que c’était en fait un Synode ayant pour but de légitimer l'adultère, l'homosexualité, la cohabitation et la contraception.

Comme il fut largement rapporté hier et la veille, cependant, les contrôleurs du Synode Bidon 2015 — tous triés sur le volet par François — ont appris que la majorité du Synode cette année ferait la même chose que la majorité du Synode de l'année dernière : refuser de se suicider ecclésialement en institutionnalisant l’immoralité sexuelle dans l'Église.

Il se trouve qu'il y a tout aussi peu de soutien pour la tentative désespérée des radicaux Synodaux, fortement suggérée par François lui-même dans son discours du 17 octobre, de permettre que ces questions morales soient « déléguées » aux Conférences Épiscopales à des fins de décisions au niveau national ou continental — c’est-à-dire commettre un suicide ecclésial par une manière différente afin de démembrer l'Église dans des régions ayant des vues divergentes sur la situation « pastorale » de ceux qui sont dans un état objectif de péché mortel et, donc, de disciplines sacramentelles différentes. Le Cardinal Pell a dissipé cette absurdité hérétique par cette riposte dévastatrice : « Vous ne pouvez pas avoir deux personnes dans la même situation avec les mêmes dispositions ; une va à la communion et c’est un sacrilège et, dans le pays voisin, il y a cette autre personne pour qui c’est une cause de grâce ... Des moyens Catholiques « universels » et non « continentaux ».

Donc, il semblerait (au moment de la rédaction de ce texte) que les contrôleurs du Synode Bidon 2015 ont encore échoué dans leur complot visant à renverser l'édifice moral de l'Église sous le couvert de la défense de la famille — peut-être c’est la seule et la plus grande fraude jamais tentée dans l'Église de toute sa longue histoire de trahison ecclésiastique par des Prélats rebelles.

Invaincus, cependant, ces hommes courent avec leur escroquerie vers la fin amère. Lors de la conférence de presse d'hier, alors que la majorité du Synode s’est clairement retournée contre eux, les contrôleurs Synodaux ont sorti rien d'autre que cette énormité inspiré d’un modèle Hogarthien (*) de corruption d’une figure d'autorité, le Cardinal Marx, qui fait des réceptions avec des dîners somptueux dans une luxueuse « maison d'hôtes » propriété de son Archidiocèse Allemand à Rome. Marx, qui a été autorisé à dominer toute la conférence de presse, caquetait à propos de l'admission des Catholiques « divorcés et remariés » à la Sainte Communion comme si la question faisait à merveille son chemin. Pas un mot n'a été dit par l'un des participants de la conférence de presse au sujet du point de vue de la majorité silencieuse et largement réduite au silence : personne n’a parlé que la discipline bimillénaire sacramentelle de l'Église doit rester intacte, tout comme Benoît XVI et Jean-Paul II ont insisté.

Les joueurs dans ce jeu truqué détiennent encore ce qu'ils croient être un atout : le « dernier mot » de François auquel le panel a fait allusion à plusieurs reprises et de façon inquiétante lors de la conférence de presse d'hier. En effet, on ne peut pas écarter la possibilité d'une autre apparition du « Dieu des Surprises » et la tombée des foudres d'en haut, y compris une version touchant un régime de « dévolution ».

Les fidèles ne peuvent que prier pour que l'Église soit épargnée de cette colère « divine » par le vrai Dieu qui est son Fondateur. Ici, nous ne pouvons seulement que nous accrocher à la promesse du Christ qu'Il serait avec son Église jusqu'à la consommation du monde.

Quant à ce qui concerne la consommation de ce Synode, John Vennari et moi serons ici jusqu'à la fin de cette triste affaire, à dire la vérité comme nous la voyons.

(*) William Hogarth, né à Londres le 10 novembre 1697 et mort à Chiswick le 26 octobre 1764, est un peintre et graveur anglais.

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