jeudi 1 octobre 2015

ue faire ?

Une Papauté de la nouveauté

par : JUGE ANDREW P. NAPOLITANO
SOURCE : The Remnant

Et si les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être ?

Que faire si le très populaire François est populaire précisément parce qu'il est moins Catholique que ses deux prédécesseurs immédiats ? Que faire si sa théorie de sa gestion du catholicisme est d'élargir la base de l'Église en affaiblissant sa Doctrine afin d'attirer plus de personnes en leur rendant plus facile temporellement d'être catholique ?

Que faire si le Pape croit vraiment que, plutôt que de résister au modernisme — avec ses fantaisies d’aujourd’hui évaporées demain — l'Église devrait s’y adonner et même devenir une partie de celui-ci de manière à apparaître comme pertinente ?

Que faire si cela est le contraire même de ses fonctions de Vicaire du Christ ? Que faire s’il rejette son rôle de personnifier la préservation de la Vérité et croit qu'il peut ignorer certaines vérités ?

Que faire si le Pape pense, comme les grands fonctionnaires de gouvernement dans le gouvernement fédéral, qu'il peut changer toute règle, modifier toute coutume et embrasser toute hérésie afin de faire progresser sa nouvelle version du Catholicisme ? Que faire s’il l'a fait ?

Que faire si sa révision radicale du processus pour annuler les mariages Catholiques équivaut à rien de plus que l'octroi de divorces catholiques ? Que faire si le fait de faciliter le rapprochement aux sacrements après avoir participé à un avortement diminue effectivement la gravité des bébés tués dans l'utérus et encourage plus de meurtres ? Que faire s’il permet aux Catholiques qui se sont remariés en dehors de l'Église tout en étant valablement mariés à leurs conjoints d'origine de recevoir les sacrements ?

Que faire si le concept de théologie de la libération condamné par le Saint Pape Jean-Paul II et le Pape Benoît XVI mêle le marxisme au Catholicisme — qui sont essentiellement opposés — et produit un résultat bizarre qui se moque de la Messe, rejette les enseignements traditionnels, distribue le Saint-Sacrement aux non-croyants, rejette la nécessité de la confession individuelle et qui retient de toute l'histoire du monde que ce fut l'exploitation continue des pauvres par les riches ? Que faire si, avant qu’il ait visité l'Amérique publiquement, il a accueilli en privé au Vatican le fondateur de cette perversion du Christianisme ? Que faire s’il l’a étreint et célébré ?

Que faire si l'une des raisons de son voyage en Amérique a été si bien reçue, c’est parce que beaucoup de médias l’ont adopté ? Que faire si les médias l’ont adopté précisément parce que sa version du Catholicisme n’est pas conforme à la Tradition ? Que faire si les gens des médias qui ne sont pas catholiques l'adoptent ? Que faire s’il semblait plus préoccupé la semaine dernière avec la façon dont nous traitons la Terre que de la façon dont nous nous traitons les uns les autres ?

Que faire si sa passion pour les causes des écologistes ne trouve pas sa place dans le Dogme Catholique ?

Que faire si un de mes amis évêque a examiné tous les entretiens publics du Pape la semaine dernière — aux messes et ailleurs — et a constaté que les références aux soins de la terre étaient à ras bord, dramatiques et clairs ? Que faire si le même évêque a constaté que les références du Pape à l'avortement ont été mises en sourdine, ambiguës et n'a même jamais utilisé le mot ?

Que faire si le capitalisme qui a formé le Pape jeune homme, le « business » comme il a aimé dire au Congrès, est vraiment le fascisme de l'Argentine dans les années 1950 et 1960 ? Que faire si le fascisme — i.e. la propriété privée et le contrôle gouvernemental des activités économiques — est apparenté au corporatisme d'aujourd'hui si favorisé par les deux partis politiques Américains ?

Que faire si ce corporatisme est vraiment une rue à double sens ? Que faire si les sociétés qui sont accablées par le gouvernement bénéficient aussi de ce même gouvernement ? Que faire si ce même gouvernement qui accorde des allocations aux pauvres et des exemptions fiscales à la classe moyenne donne aussi des renflouements financiers à des sociétés choisies ? Que faire si le Pape comprend, accepte et tente de favoriser cela en utilisant la force morale de la papauté pour le soutenir ?

Que faire quand le Pape a souligné la Règle d'Or lors de son discours du Congrès, il ne parlait pas de l'obligation morale des individus, mais du devoir du gouvernement ? Que faire si le message en sourdine du Pape à savoir que nous sommes les gardiens de nos frères ne nous a pas été adressé à nous dans le sens individualiste judéo-chrétien mais au gouvernement dans un sens autoritaire ?

Que faire si le Pape a fait valoir que le gouvernement a l'obligation morale d'être charitable avec l'argent des contribuables et des dollars empruntés au nom des contribuables ? Que faire si la charité vient du cœur, pas du gouvernement ? Que faire s’il est impossible d'être charitable avec l'argent des autres personnes ? Que faire si vous pouvez aller au Ciel en donnant votre richesse aux pauvres ? Que faire s’il n'y a pas de mérite personnel lorsque le gouvernement prend votre richesse et le donne en votre nom ?

Que faire si le pontificat de Jean-Paul II, qui a aidé des millions à se libérer du joug du communisme, et la papauté de Benoît XVI, qui a produit la piété personnelle et la fidélité aux enseignements traditionnels auprès de plusieurs qui étudient actuellement à la prêtrise, ont été rejetés par François en faveur de nouvelles expériences dans le but d'attirer ceux qui rejettent les enseignements traditionnels ?

Que faire si cette papauté de la nouveauté est aussi infructueuse que Vatican II et que les églises bientôt se vident parce que l'Église change avec le vent, embrasse le culte de la personnalité et est désintéressée de la Vérité ?

Que faire si la Vérité est immuable ? Que faire si la nouveauté est le contraire de la Vérité ?

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