vendredi 22 janvier 2016

Le Pape détruit le lavement des pieds du Jeudi Saint
Qu’est-ce qui suivra ?


Des prêtres mariés ?
Des femmes diacres ?





par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 22 janvier 2016

Nous avons atteint le point où, si plus d'une semaine ne se passe dans ce pontificat sans que François ne laisse tomber autre bombe, nous sommes instinctivement conscients que la prochaine est seulement en retard. Et ce fut ainsi. Hier, François a imposé à l'Église Universelle sa propre désobéissance des lois liturgiques de l'Église qui remonte au temps où il était Archevêque de Buenos Aires :

À partir de maintenant, dans la liturgie Novus Ordo, lors de la réalisation du lavement des pieds du Jeudi Saint, le prêtre célébrant « peut » — ce qui veut dire, bien sûr, qu’il doit dans le Novus Ordo — « choisir un groupe de fidèles qui représente la variété et l'unité de tous les membres du Peuple de Dieu. Que ce groupe peut se composer de femmes et d’hommes et, idéalement, de jeunes et de vieux, de gens sains et malades, de clercs, de personnes consacrées et de laïcs ». Le Missel Romain pour la Nouvelle Messe est modifié en conséquence.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Tout juste comme ça, un ancien rite de l'Église qui commémore l’institution de la prêtrise sacrée par Notre Seigneur a été transformée en un rituel unisexe exprimant rien en particulier au-delà d'une vague notion de sacerdoce comme étant « un ministère de service ». Il suffit de regarder la photo ci-dessus pour apprécier la dégradation totale que cette « réforme » impose à la sainte liturgie : un Archevêque, qui est maintenant le Pape, lavant les pieds nus et les jambes d'une femme légèrement vêtue.

Comme Joseph Shaw, de la Société pour la Messe Latine en Angleterre, le mentionne : « Les traditions de la Liturgie Romaine, telles que conservées dans la Forme Ordinaire, sont supprimées une par une ». Jusqu'à présent, la Messe Traditionnelle en latin a été épargnée par le boulet de démolition de François mais ne comptez pas que cette situation reste inchangée.

On pourrait demander : étant donné que notre Seigneur a lavé les pieds de ses Apôtres uniquement masculins, qui devaient devenir Ses prêtres, n’est ce pas le comble de la présomption de déroger à ce que Dieu incarné a fait en ce premier Jeudi Saint ? Sottise ! C’était il y a près de 2000 ans quand Dieu était culturellement conditionné par un ordre social patriarcal dominé par des hommes. Dieu est beaucoup plus inclusif maintenant, étant devenu, comme François nous le rappelle constamment « le Dieu de surprises ». En outre, Dieu ne bénéficiait pas des documents de Vatican II, qui, comme François l'a noté « était une relecture de l'Évangile à la lumière de la culture contemporaine ». Et les Catholiques pensaient que la culture contemporaine devait être évaluée à la lumière de l'Évangile, laquelle culture doit se conformer avec la Loi de Dieu. Qui savait que l'Église avait cheminé par en arrière pendant plus de 1900 ans ?

Alors, que nous réserve l’avenir par « le Dieu de surprises ? » Il devrait être évident, même pour les défenseurs de la désintégration la plus rapide et obtuse du statu quo de Novus Ordo que le Cardinal Maradiaga ne plaisantait pas quand il a dit — ou devrais-je dire menacé — que François « veut amener la rénovation de l’Église au point où ça devient irréversible ». Ce qui signifie qu’il entend apparemment infliger des dommages irréversibles aux Lois et Traditions de l'Église partout où il peut en faire.

On sent quelque chose similaire à la crainte quand on attend le premier éclair lors d’un orage : préparez-vous pour le prochain, qui sera beaucoup plus fort, plus proche de la maison, plus gros et plus terrifiant. Voici quelques booms successifs susceptibles d'émaner du « Dieu des surprises » à la Casa Santa Marta au cours des prochains mois :

  • Une certaine forme d'autorisation pour les adultères publics en second « mariage » invalide à recevoir la Sainte Communion.

  • Des Prêtres mariés autorisés dans certains endroits comme fenêtre d'ouverture pour un sacerdoce marié, apparemment qui sera le sujet du prochain Synode de Subversion.

  • Une intercommunion sacrilège avec des Protestants assortis tel que ça vient de se passer au Vatican à la suite d'une audience entre François et une délégation de l’« Église » luthérienne lunatique de Finlande. La délégation comprenait une dame pro-avortement, pro-homosexuelle qui affirme qu'elle est une « Évêque ». Luther lui-même aurait brûlé vif sur le bûcher cette bande d'hérétiques mais François les a accueillis (y compris la dame « Évêque ») avec des cadeaux.

  • Il ne fait aucun doute à ce sujet : l'Église est châtiée par ce pontificat. Si seulement nous avions eu la connaissance et l’orientation résultant de l'ensemble du Troisième Secret après le Concile, l'Église aurait pu éviter la catastrophe qui se déroule devant nous. Notre seul recours semble maintenant être une intervention extraordinaire du Ciel lui-même. Que Notre-Dame de Fatima intercède pour nous même si nous en sommes indignes.

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