mercredi 23 novembre 2016

Laudato Si

« Ambigu et dangereux »



* * * * NOUVEAU Mercredi 23 novembre 2016.

Mgr Józef Wróbel, Evêque auxiliaire de Lublin (PL), approuve la démarche des quatre Cardinaux co-auteurs des questions posées au Pape François à propos de certains points soulevés par “Amoris lætitia”.

Mgr Wróbel déclare : “Ils ont bien fait et ils ont correctement appliqué ce dont le droit canon dispose. (...) Ce serait juste de répondre à leurs questions. Ils n’ont pas demandé quel temps il ferait demain, mais ils ont posé des questions qui concernent la doctrine de l’Église et, par conséquent, les fidèles (...). [Le chapitre 8 d’ “Amoris lætitia”] est effectivement ouvert à différentes interprétations : il est ambigu (...). Peut-être a-t-il été écrit dans une trop grande précipitation sans examiner avec une extrême attention son contenu et ses conséquences pratiques éventuelles. Ces questions doivent être posées au Vatican et aux collaborateurs qui ont la confiance du Pape. Publier avec précipitation des textes comme celui-là, ne rend pas un bon service à l’Église.”

* * * * NOUVEAU Mercredi, 23 novembre 2016. Le service d’information du Vatican confirme que le Pape François a décidé de ne pas renouveler le mandat de certains Évêques au sein de la Congrégation pour le Culte divin, au motif que ceux-ci sont connus pour préférer les “liturgies de type traditionaliste”.

* * * * NOUVEAU Mercredi, 23 novembre 2016.

À ceux qui prétendent que le Pape François semble suggérer que la communion Eucharistique pourrait être donnée aux divorcés “remariés”, le Cardinal Rober Sarah répond qu’il y a des conditions préalables à remplir pour recevoir le Corps du Christ. Et d’ajouter que s’il est de notoriété publique qu’une personne ne remplit pas ces conditions, le ministre du sacrement - le prêtre - n’a pas le droit de lui donner la communion. Ce qui signifie, en clair, qu’un certains nombre d’hommes politiques ne devraient pas recevoir la communion lorsqu’ils assistent à une messe à l’occasion de funérailles, de mariages, de commémorations...

Le Cardinal va plus loin : s’adressant directement aux prêtres, il leur dit que si, connaissant la situation d’un fidèle, il lui donne tout de même la communion, “leur péché sera d’une extrême gravité aux yeux du Seigneur puisqu’il s’agit alors d’une profanation objectivement voulue du Corps et du Sang de Jésus-Christ.”

Et enfin cette conclusion : “Toute l’Église a toujours clairement enseigné que celui ou celle qui se sait en état de péché motel ne peut pas recevoir la communion eucharistique. Il s’agit là d’un principe définitif rappelé en 2003 par S. Jean-Paul II dans son Encyclique ‘Ecclesia de Eucharistia’ ; et aucun pape n’est autorisé à dispenser un fidèle de suivre cette règle.”

Le Cardinal souligne qu’en tant que responsable de la discipline des sacrements, il se sent lié par le devoir de rappeler ces points afin de pallier à la formation insuffisante de ses confrères prêtres et Évêques.

* * * * NOUVEAU Mercredi, 23 novembre 2016. Dans l'Église, il n’y a pas pires “docteurs de la loi” que ceux qui passent leur temps à inventer de nouvelles lois qu'ils imposent pour supprimer ou contourner les anciennes.

* * * * NOUVEAU Mercredi, 23 novembre 2016. Et c’est au tour de Mgr Léonard de faire une mise en garde.

On aura constaté que dans “Laudato Si”, il y a des expressions qui reviennent sans arrêt : “frère soleil”, “sœur lune”, “sœur rivière” et “mère terre”.

Point de vue Mgr Léonard : « Je trouve cela ambigu et dangereux. Cela me paraît peu respectueux des gens qui souffrent. Tout le monde ne bénit pas chaque matin le soleil. Les gens qui sont déshydratés par le soleil, qui vivent dans les régions où le soleil est torride, ne bénissent pas le soleil tous les jours. Ceux qui sont inondés plusieurs fois par an ne bénissent pas “notre sœur l’eau”. Et ceux qui sont soumis à des cyclones dévastateurs ne chantent pas les bienfaits de notre “frère le vent”. On fait comme si on était encore dans le paradis terrestre ou déjà dans le paradis céleste. Je pense que François d’Assise a écrit ses poèmes en ne pensant pas seulement à l’état présent du monde - lui qui ne pouvait plus supporter un rayon de soleil à cause de sa cécité. Il chante la beauté actuelle de la création dans certains de ses aspects. Il ne dit rien de la cruauté de la vie animale. Il ne peut pas dire : béni sois-tu pour notre frère le crocodile, qui broie si bien ses victimes…Mais il chante aussi la beauté originelle de la création et il chante sa beauté finale.

Je trouve que dans “Laudato Si” il n’y a pas un regard suffisamment large sur la création. (...) Il est clair que nous devons essayer de transmettre aux générations qui suivent une planète vivable, tout en étant prudents quant à la manière dont nous ratifions les thèses scientifiques qui sont à l’origine de certaines prophéties sur l’avenir de la planète (...) L’Église doit être prudente, elle doit s’engager, mais avec prudence, pour ne pas recommencer une affaire Galilée où on dira : vous avez eu tort de ratifier telle ou telle thèse scientifique (...) »
Source : Diakonos

Décidément, on n'a jamais vu un pontificat être si souvent critiqué en raison de l’ambiguïté ou de la faiblesse des enseignements de celui qui l'exerce.

* * * * Mardi, 22 novembre 2016. De nouvelles turbulences au Vatican ? À travers la Lettre apostolique “Misericordia et Misera” publiée le 21 novembre, le Pape François a décidé de faciliter l’accès au pardon pour les femmes ayant pratiqué un avortement. Cette faculté de pardonner, traditionnellement réservée au Pape lui-même, avait été concédée à tous les prêtres pour le temps de l’ “Année de la Miséricorde”. Or, dans “Misericordia et Misera”, le Pape François pérennise cette possibilité.
Cette décision vient de susciter de premières réflexions critiques au Vatican.
Mgr Gianfranco Girotti, membre émérite de la Curie romaine, déclare en effet au quotidien “La Republica” qu’il existe désormais le danger que certaines femmes se décideront plus facilement en faveur d’un avortement en pensant - à tort - qu’on leur pardonnera plus facilement ce geste. La conscience de la gravité d’un tel acte pourrait donc s’en trouver émoussée, comme ce fut déjà le cas lorsque Jean-Paul II avait délégué le pouvoir du pardon aux Évêques pour des actes particulièrement graves jusque-là réservés au Pape ou à des prêtres spécialement missionnés pour cela.
D’après Mgr Girotti, son inquiétude est largement partagée au Vatican, même si lui seul - pour le moment - s’en

SOURCE : PRO LITURGIA sous l'onglet ACTUALITÉS en dates des 22 et 23 novembre 2016

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