lundi 30 janvier 2017


Pourquoi Bergoglio a été si amical
avec les despotes Chinois et Castro,
mais féroce avec Trump

Voici ce qui pourrait arriver








par Antonio Socci
SOURCE : Rorate Caeli
Le 22 janvier 2017

Dans son discours inaugural, Donald Trump a fait référence un certain nombre de fois à Dieu et à la Bible (sur laquelle il a prêté serment en tant que Président). L'inspiration Chrétienne est emblématique de la tradition populaire Américaine et Trump — qui touche habituellement des sujets très concrets dans ses discours tels que la vie quotidienne des gens — a choisi, à cette occasion solennelle, de s'accorder avec le profond sens religieux du Peuple Américain.

C'est un signe politique d'opposition à l'idéologie fortement laïque de l'establishment « libéral » qui a régné ces dernières années et qui, dans ce discours, a été brutalement expulsé du « palais » avec le slogan : redonnons le pouvoir au Peuple.

Bref, Trump, même dans ses références symboliques, voulait être uni aux gens ordinaires et contre l'élite qui le dédaignait et méprisait la Foi du Peuple.

Cela signifie un tournant culturel. Beaucoup ont noté, en fait, qu'une indication [de ceci] est venue quelques minutes après l'inauguration : du site de la Maison Blanche, les pages consacrées à la lutte pour les LGBT et au réchauffement mondial ont été éliminées ; deux piliers de l'idéologie « libérale » d'Obama.

Toute la cérémonie du vendredi, commençant par le service religieux à l'église Saint-Jean, était pleine de références au Christianisme.

LES ÉCLAIRS BERGOGLIENS

Néanmoins, dans le journal « Repubblica » d'hier, Alberto Melloni, un influent partisan Bergoglien, a écrit que le discours de Trump comprend « une réponse très dure à François » et transmet déjà « une politique religieuse ».

En fait, c'était Bergoglio qui a attaqué d'abord Trump et non l'inverse. En fait, ce Pontife, qui a montré par ses actions et par ses paroles son estime pour les dictateurs Communistes comme Fidel Castro et les despotes Chinois, — est entré anormalement dans l'arène politique lors des primaires américaines — et a fini par accuser Trump de ne pas être « Chrétien ». Et dans cette attaque il a été noté l'intention claire de lui causer du dommage en aliénant le vote Catholique de lui.

Le prétexte pour cette intrusion insolite dans l'arène politique était la proposition de Trump de construire un mur à la frontière Mexicaine et d'expulser les immigrants illégaux. Sauf que c'était juste un prétexte puisque ce que Trump manifestait comme son intention, Obama l’avait déjà fait (il a expulsé deux millions et demi de personnes) et Bergoglio ne s'en était pas indigné du tout.

De plus, Obama et Clinton sont des partisans de l'avortement et des partisans des luttes pour les LGBT alors que Trump est en phase avec les valeurs traditionnelles toujours défendues par l'Église. Pourtant Bergoglio, tout en étant hostile à Trump, a admiré et collaboré avec Obama, qui, à son tour, l'a loué [Pape François] dans tous les sens.

Quoi qu'il en soit, l'électorat Catholique ne lui a pas prêté attention et la majorité a voté pour Trump. Non seulement cela, mais les Évêques Américains, quelques jours après l'élection, ont choisi un Cardinal Ratzingerien comme leur président, pas le candidat « progressiste » de Bergoglio.

LE PAPE D'OBAMA

Cette orientation de l'Église Américaine a toujours déplu à l'establishment du Parti Démocrate. Autour de 2011, à l'époque de Benoît XVI, comme Wikileaks l’a révélé, des « révolutions » progressistes étaient cultivées à l'intérieur de l'Église Catholique (il fut alors découvert que George Soros — après l'élection de Bergoglio et lors de sa visite aux États-Unis — a supporté ceux qui voulaient « influencer » l'Épiscopat Américain en faveur de Bergoglio dans l'Église et dans la course de Clinton à la présidence).

Le Pape Argentin est monté sur le trône pontifical en 2013 et a fait, en pratique, l'agenda d'Obama le sien : il a mis de côté les « principes non négociables » en les remplaçant par les thèmes « politiquement corrects » de l'écologie, de l'immigration et de l'étreinte œcuménique avec l'islam.

Maintenant l'arrivée de Trump a fait du Pape Argentin un orphelin. Hier, en fait, l'Osservatore Romano a commenté le discours de Trump comme ceci : « [il y a] une forte discontinuité avec le passé politique récent des États-Unis ».

Bergoglio [va] manquer son grand soutien politique à l'étranger. Ainsi, selon Melloni, François et Trump sont sur le point de déclencher un conflit d'époque (« nous vivons maintenant les premiers moments d'un duel qui sera dur »).

UN PAPE « IDÉOLOGISÉ »

Si vous écoutez Melloni, il pourrait même s'agir d'un conflit « théologique ». Peut-être serait-il préférable de dire idéologique. En effet, les thèmes sociaux ou politiques de Bergoglio dans ses messages formels ( le soin des pauvres, l'hospitalité [les immigrés] ) sont encore une fois des bannières purement idéologiques.

En réalité, le discours du Président Américain était très social et de soutien à tel point qu'il était qualifié de « populiste » : il se concentrait sur les chômeurs Américains, les familles marginalisées et pauvres de la classe moyenne de la crise, en somme, il était du côté du Peuple et contre l'élite.

Aussi ses quelques paroles sur la politique internationale auraient dû trouver un accord au Vatican : [il a dit] que c’en était assez des (fausses) guerres humanitaires qui produisent des morts et des réfugiés, assez aussi de la (fausse) exportation de la démocratie qui dépense sur les armes ce qui devrait être dépensé en services aux Américains.

Mais Bergoglio ne s'en préoccupe pas : notre Peuple [ d’un autre côté ] ne s'intéresse jamais aux « élites progressistes » et il n’ a de l’intérêt qu’aux bannières idéologiques du « progressisme » comme les migrations, l'écologisme fanatique et l'étreinte avec l'Islam.

Le conflit avec Bergoglio s'accélère pour cette raison : Trump met fin à la dictature du « politiquement correct » qui était la religion de l'époque Obama et Bergoglio.

L'article de Melloni nous avertit alors d'un nouvel anathème en provenance du Vatican. Semblable à l’anathème papal livré lors des primaires lorsque le « Daily News » a produit une couverture avec une photo de Trump et le titre : « Antéchrist ! »

Sauf que Trump — qu'on le veuille ou non — n'est qu'un Président Américain franc et résolu, qui travaille dans l'intérêt de son Peuple et qui n'a rien du tout en commun avec cette figure apocalyptique.

L'ANTÉCHRIST

En fait, étant une importante tradition Chrétienne, la figure de l'Antéchrist (sa personnification la plus insidieuse) se présentera sous la forme subtile et captivante des sentiments bienveillants, humanitaires et œcuméniques.

Par exemple, dans le fameux livre de RH Benson intitulé « Le Seigneur du Monde » que Bergoglio connaît bien et a déjà cité : « Le grand adversaire se présentera sous la forme d'un « humaniste », maître de la tolérance, du pluralisme, de l'irénisme ( voir définition plus bas ) et de l'œcuménisme ; un corrupteur souriant, plus qu'un antagoniste strident de l'Évangile ; un destructeur de l'intérieur plus qu'un assaillant de l'extérieur ». (Messori)

Ça réfère aussi à l'ancien « Sermon latin de la Fin du Monde » d’ Efrem selon lequel le « trompeur » plaira tout le monde, [...] calme en toutes choses, refusera des cadeaux, paraîtra affable à ses semblables, et alors tout le monde le louera en criant : « Voici un homme juste ! »

Il y a aussi la représentation de Solovev dont le Cardinal Biffi a mis en évidence la pertinence à l'époque des exercices spirituels qu'il a prêchés pour Benoît XVI.

L'Antéchrist pour l'écrivain Russe sera un philanthrope fascinant qui enchantera tout le monde ; un pacifiste, un végétarien, un sensuel ( anglais : « animalist ») et un œcuméniste qui réunira toutes les religions ensemble, se considérant mieux que Jésus-Christ.

La mystique, Maria Valtorta, identifie même ce grand trompeur comme un ecclésiastique et le place au milieu d'une terrible crise dans l'Église.

Elle se réfère à une définition biblique : le « Pasteur Idole », dit-elle, qui « jettera les consciences dans la confusion » et balayera « avec son souffle un tiers des étoiles », « cette récolte démoniaque se produira dans la Cour du Christ parmi les grands de Son Église ». Plus tard, dans ses visions, nous lisons ces Paroles de Jésus : « Il sera quelqu'un de très haut » [...] « il serait moins effrayant de voir une étoile du Christ s’abattre de la voûte céleste [...] il fera trembler les piliers de Mon Église dans l’effroi provoquée par sa chute ».

Bref, la diabolisation de Trump par le Vatican est complètement déplacée.

La menace insidieuse pour l'Église vient, comme toujours, de l'intérieur. Tout comme l'ont prévenu tous les papes précédents, de Pie XII à Paul VI, de Jean-Paul II à Benoît XVI.




Irénisme : Attitude de compréhension et de charité, adoptée entre chrétiens de confessions différentes pour l'exposé et l'étude des problèmes qui les séparent. Traduction : Contributeur Francesca Romana

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