jeudi 9 mars 2017

Sur « la culture dégradée du Vatican »





par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Perspectives
Le 9 mars 2017

Bien-aimé par les puissances de ce monde, François vient de faire pour la deuxième fois la couverture du magazine Rolling Stone — la principale publication de la « culture du rock » dégénérée. Cette fois-ci, c'est l'édition Italienne, avec une histoire de couverture sous le titre « Francesco — Papa Pop».

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Le « Papa Pop » s'est entouré d'un entourage de progressistes radicaux dont les photos candides nous disent long sur le caractère de la direction de l'Église sous François. Examinons un échantillon de cette étrange galerie d'empereurs ecclésiaux :

Ensuite, il y a l'Archevêque Vincenzo Paglia, maintenant chef du Conseil pontifical neutralisé pour la vie qui, comme je l'ai dit ici, a commandé une fresque blasphématoire et obscène pour la cathédrale de son ancien diocèse, y figurant lui-même et un « Père Fabio » dans cette œuvre hideuse : (voir la dite oeuvre à la fin de l'article)


Archevêque Vincenzo Paglia

Chacun des prélats représentés ici cite de manière absolue Amoris Laetitia (AL) comme étant la seule autorité, appuie le renversement dans la pratique de l'enseignement de Jean-Paul II et de toute la Tradition concernant l'impossibilité de la Sainte Communion pour les personnes adultères. Et chacun d'eux a été élevé à un nouveau niveau de proéminence et d'autorité par nul autre que le « Papa Pop ».

Peut-être suffit-il simplement de regarder les photos ci-dessus pour se rendre compte que l'Église est maintenant gravement menacée par une grande partie de sa propre direction, en particulier dans l'appareil du Vatican. Mais concernant Paglia en particulier, la toujours perspicace Maureen Mullarkey tire une leçon plus grande de l'affaire murale. Elle écrit :

« Le narcissisme de Paglia — l'envie de faire étalage de sa libération des considérations morales qu'il a promises d‘honorer — est étonnante. C'est un doigt dans l'œil des fidèles qui ont confiance dans la fidélité d'un prêtre à ses vœux. Placer cette fresque dans une maison publique de culte est une trahison. C'est aussi une déclaration de la confiance de Paglia dans son immunité à recevoir une réprimande .. »..

Notez bien l'expression « immunité à recevoir une réprimande ». Paglia, les lunettes de soleil de couleur arc-en-ciel et tout, sait bien que ses outrages n'auront pas de conséquences, mais seront au contraire récompensés par le pouvoir et l'influence. Et ceci, comme le note Mullarkey, indique un problème beaucoup plus profond et endémique : « En fin de compte, le noyau de la question ici n'est pas une murale du tout. Pas essentiellement. Il ne s'agit même pas de l'Archevêque Paglia. Il s'agit d'une culture vaticane dégradée qui soutient un homme comme Paglia, lui accordant l'autorité quand il devrait être mis dans un sac avec des cendres et emballé pour un ermitage.

Nous assistons en ce moment précis même de l'histoire à la crise inégalée prévue dans le Troisième Secret de Fatima dont la partie non révélée a été révélée en partie par Benoît XVI en réponse à une question concernant le Troisième Secret qu'il avait lui-même préalablement choisie :

« En ce qui concerne les nouvelles choses que nous pouvons trouver dans ce message aujourd'hui, il y a aussi le fait que les attaques sur le Pape et l'Église viennent non seulement de l'extérieur, mais les souffrances de l'Église viennent précisément de l'intérieur de l'Église, du péché existant dans l'Église. C'est aussi ce que nous avons toujours connu, mais aujourd'hui nous le voyons d'une manière vraiment terrifiante : à savoir que la plus grande persécution de l'Église ne provient pas de ses ennemis, mais qu'elle naît du péché dans l'Église ... »




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