lundi 31 juillet 2017

Paglia aux adultères publics

«Allez tout de suite et recevez la Sainte Communion»




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 31 juillet 2017

Personne, ni même un Pape, ne peut modifier l'enseignement constant et la discipline qui lui est intégralement associée de l'Église sur « l'impossibilité intrinsèque » de l'Absolution et la Sainte Communion pour les adultères publics en « deuxièmes mariages » qui ont l'intention de poursuivre leurs relations adultères.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Rappelez-vous ce que le Pape Benoît XVI a dit au sujet de la fonction de la papauté dans son premier sermon en tant que Pontife Romain nouvellement élu :

« Le Pape n'est pas un monarque absolu dont les pensées et les désirs sont des lois. Au contraire : le ministère du Pape est une garantie de l'obéissance au Christ et à sa Parole. Il ne doit pas proclamer ses propres idées, mais se lier constamment lui-même et l'Église à l'obéissance à la Parole de Dieu, face à toute tentative de l'adapter ou de l'édulcorer ainsi que de toute forme d’opportunisme ».

Considérez la Parole de Dieu concernant le divorce : « Tout homme qui renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épouse une femme renvoyée par son mari commet un adultère ». (Luc 16 :18).

Sur la base de la Parole de Dieu et de l'enseignement et de la discipline constante de l'Église en l'obéissant pendant 2 000 ans, à la fois Jean-Paul II et Benoît XVI — en tant que Papes — ont réaffirmé l'enseignement bimillénaire de l'Église que les adultères publics, par le fait même de leur état de vie, ne peuvent pas participer au Saint Sacrement.

Mais maintenant, merci uniquement à Amoris Laetitia (AL), on nous dit que le même prélat que le Pape François a nommé en charge à l'Institut Pontifical Jean Paul II pour l'Étude du Mariage et de la Famille que cet enseignement a été renversé dans la pratique. L'Archevêque Vincenzio Paglia (peint sur une murale obscène infâme) déclare ouvertement dans un entretien récent que ceux qui vivent dans des unions « irrégulières » doivent maintenant être « intégrés » dans la vie ecclésiale tels qu’ils sont, sans modification préalable à leur vie :

« Ceux qui vivent dans des situations irrégulières, s'ils acceptent d'être accompagnés dans un voyage de foi partagé dans la communauté Chrétienne (surtout si le processus est promu et guidé par l'Évêque), pourront rencontrer diverses formes d'intégration progressives sans exclure l'intégration sacramentelle ».

Le verbiage sans signification — « être accompagné dans un voyage de foi partagé dans la communauté Chrétienne ... des formes graduelles d'intégration » — est simplement une feuille de vigne qui cache une pure permission pour ceux qui vivent dans divers états d'adultère habituel et public à recevoir la Sainte Communion sans modification préalable de leur vie. Et c'est exactement ce que les Évêques d'Allemagne, de Sicile, de Malte et d'ailleurs ont autorisé tandis que les Évêques d'autres pays, comme la Pologne, continuent à défendre l'enseignement et la discipline bimillénaires de l'Église, tout comme les deux précédents prédécesseurs de François sur la chaire de Pierre .

Le titre chez Life Site News dit tout : « L'Archevêque du Vatican : le Pape François a ouvert la Communion aux adultères ». Et c'est le prélat qui a été nommé responsable de l'Institut de Jean-Paul II sur le Mariage et la Famille !

Nous sommes témoins d'une catastrophe croissante. L'aveuglement volontaire des faits n'est pas une option ici. Tout ce que nous pouvons faire face à cette réalité est précisément ce que Notre-Dame de Fatima a demandé à tous les Catholiques, ce qui comprend la prière pour le Pape. Priez aussi pour la résolution divine qui suivra sûrement la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie.

Notre-Dame de Fatima, intercédez pour nous!

Prochaine étape dans la débâcle Bergoglienne
L'Église Gay se révèle
[ En anglais : l’Église Gay fait son « coming out » ]


Joseph Tobin qui pompe du fer
et qui accueille des « couples homosexuels » à sa cathédrale
Un Cardinal Bergoglien pour la nouvelle Église Gay


par Christopher A. Ferrara
SOURCE : The Remnant
Le 29 juillet 2017

Introduction

Comme je l'ai noté dans ces pages plus d'une fois, la nouveauté essentielle du pontificat Bergoglien, même au milieu de la mer turbulente des nouveautés qu’il y a à l'époque post-conciliaire, constitue son assaut soigneusement planifié et implacablement exécuté sur le Sixième Commandement sous le prétexte d’« accompagner et d’intégrer » les pécheurs publics » impliqués dans des « deuxièmes mariages » et d'autres « unions irrégulières » par un vague processus de « discernement » de leurs « situations concrètes ». En d'autres termes, une forme d’éthique de situation en matière sexuelle. Ce développement est simplement apocalyptique. Il n'y a pas d'autre mot pour ce dont nous assistons.

Dès le début, cet assaut visait également à intégrer les praticiens habituels de la sodomie et leurs « unions homosexuelles ».

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Nous ne devons pas oublier que c'est Bergoglio qui a initié la mise en route de l’histoire des tapettes en approuvant et en ordonnant la publication d'un document faussement présenté au monde comme la Relatio de mi-parcours des Pères Synodaux en 2014 alors qu'ils ne l'avaient même pas vu et l'ont rejeté de façon retentissante une fois qu’ils en ont eu accès.

Nous lisons ce qui suit :

« Les homosexuels ont des dons et des qualités à offrir à la communauté Chrétienne : sommes-nous capables d'accueillir ces personnes, en leur garantissant un espace fraternel dans nos communautés ? Souvent, ils souhaitent rencontrer une église qui leur offre une maison accueillante. Est-ce que nos communautés sont capables de fournir cela, d'accepter et de valoriser leur orientation sexuelle, sans compromettre la Doctrine Catholique sur la famille et le mariage ? »

La création d'une « maison accueillante » pour les homosexuels et les homosexuels devrait inclure la reconnaissance de leur moquerie diabolique du mariage. Par conséquent, le même document déclare que même si « les unions homosexuelles ne peuvent être assimilées au mariage entre hommes et femmes ... Il y a des cas où le soutien réciproque jusqu’au point du sacrifice constitue un soutien précieux pour la vie des partenaires ».

C'est Bergoglio qui a insisté pour que ce texte abominable soit inclus dans les actes du Synode 2015, comme si les Pères l'avaient adopté, malgré leur rejet du « document le plus choquant de l'histoire de Rome » dont la publication frauduleuse présentée comme étant « leur » rapport a contribué à déclencher une rébellion ouverte contre la manipulation maladroite de Bergoglio dans les procédures synodales. (Note : les traductions en anglais, français et espagnol du document Italien original semblent avoir été purgées du site du Vatican, seules les versions Italienne et Portugaise restent.)

Considérez les indications suivantes pour connaître la position du Pape Bergoglio concernant la marche conquérante du militantisme homosexuel dans l'Église et l'État :

  • Au de son pontificat, Bergoglio a nommé un homosexuel notoire, Mgr. Battista Ricca, comme prélat de sa propre maison papale et de la soi-disant banque du Vatican.

  • Confronté au scandale de la nomination de Ricca lors d'une conférence de presse aéroportée, Bergoglio a prononcé son infâme : « Qui suis-je pour juger ? » concernant « une personne [qui] est gay et qui cherche Dieu et a de la bonne volonté ... » signifiant un homosexuel actif pour qui il est démontré incontestablement qu’il a été impliqué dans de nombreuses relations sodomites, y compris un jeune homme avec qui il a été pris dans un ascenseur bloqué.

  • Donnant le ton pour l'ensemble du projet de l'émergence de l'Église Gay, dans une entrevue infâme du magazine America de septembre 2013, le Pape Bergoglio se moqua de l'idée même de désapprouver la conduite homosexuelle : « Une personne m'a demandé une fois, de manière provocante, si j'avais approuvé l'homosexualité. J'ai répondu avec une autre question : « Dites-moi : quand Dieu regarde une personne gaie, est-ce qu'il appuie l'existence de cette personne avec de l’amour ou refuse et condamne cette personne ? » Nous devons toujours considérer la personne. Nous entrons ici dans le mystère de l'être humain. Dans la vie, Dieu accompagne les personnes et nous devons les accompagner, à partir de leur situation... »

  • Bergoglio a depuis fait un grand spectacle en rencontrant personnellement et en embrassant physiquement un assortiment de déviants, acceptant même le « mariage » d'une femme prétendant être un homme qui « a épousé » une autre femme.


    Des amours de fond de cour !
    Durée : 48 secondes
  • Bergoglio a embrassé ostensiblement la main et concélébré la Messe avec un prêtre militant pro-homosexuel notoire et a prié à la tombe du prêtre protestant pro-communiste, Lorenzo Milani, décrit par le journal favori radical de gauche du Pape Bergoglio — La Repubblica — comme « un artiste bohémien d’une homosexualité non décontenancée », dont la correspondance comprend des références épaisses et dépravées de son amour pour les garçons qu'il a admis qu’elles suscitaient chez lui des tentations de les abuser sexuellement, retenues par la peur de l'Enfer.

    Bergoglio a refusé de se prononcer contre la légalisation des « unions homosexuelles », des « mariages gay » ou même de l’« adoption par les gais » en Italie, en Irlande, aux États-Unis et à Malte. Pour ce défaut de son devoir en tant que Pape, il offre l'excuse que « le Pape ne se place pas dans la politique concrète d'un pays », ce qui, au contraire, est exactement ce qu'il fait quand il s'agit de diverses questions politiques au-delà de sa compétence, tels que le « changement climatique » et la politique d'immigration.

  • L'un des rares et francs adversaires épiscopaux de l'émergente « Église Gay » est l'Archevêque Charles Chaput, nommé Archevêque par le Pape Benoît XVI. Chaput, qui a été élu délégué des États-Unis au Synode frauduleux, a publié des directives pastorales interdisant la Sainte Communion à des « couples homosexuels » sexuellement actifs, ainsi qu’aux couples divorcés/«remariés » qui continuent dans leurs relations sexuelles adultères. De manière révélatrice, François refuse de faire de Chaput un Cardinal, le reportant de consistoire en consistoire même si Philadelphie est traditionnellement un Cardinalat majeur.

Maintenant, avec la main lourde de Bergoglio sur la barre de la Barque de Pierre, qu'il tire de plus en plus violemment vers la gauche, les homosexuels qui infestaient l'Église à tous les niveaux au milieu de la pire crise de l'Église en 2 000 ans « se révèlent » [ en anglais : ils font leur « coming out » ] partout, souvent avec l'aide directe de Bergoglio.

Voici une distribution croissante de promoteurs et d'acolytes de « l’Église Gay » :


La coqueluche LGBT grand public — James Martin, SJ
La photo parle d'elle-même

Le collet monté ennuyeux, James Martin, qui aime beaucoup dire : « Que diable ! » est un promoteur implacable du sacerdoce « gay » et du mariage « gay ». Il a non seulement échappé à toute sanction ecclésiastique pour sa subversion de l'enseignement moral infaillible de l'Église, mais Bergoglio l'a fait un consultant du Secrétariat aux Communications Sociales du Vatican. Évidemment, le Vatican de Bergoglio embrasse son activisme pro-homosexuel, y compris un livre sur « Construire un pont » entre l'Église et l'imaginaire « communauté LGBT » où Martin rejette simplement l'enseignement de l'Église qui est affirmé même dans le « Catéchisme » mis à jour par Jean-Paul II , à savoir que la condition homosexuelle est intrinsèquement désordonnée (Martin préférerait l'appeler « autrement ordonnée »), que les actes homosexuels sont gravement dépravés et que la sodomie est un péché.

Martin promeut assidument l'idée que Dieu a « créé » les homosexuels et les « transgenres » en tant que tels, ce qui ne peut seulement que signifier qu'il les a dotés de troubles intrinsèques les inclinant à des actes de dépravation grave.

Dans une vidéo défendant son livre, Martin récite l'enseignement de l'Église sur l'immoralité intrinsèque de la sodomie et la rejette rapidement comme n'ayant pas été « reçu » par la « communauté LGBT ». Le reste de la vidéo, présentant des images de joyeux « gays » dans leurs relations « homosexuelles » heureuses, plaide pour l'intégration de la « communauté LGBT » dans l'Église.


Walter Kasper
De Moderniste brûlé à théologien en chef
de l'Âge Bergoglien de la Miséricorde. Salut !

Le Cardinal Walter Kasper, théologien préféré de Bergoglio dont la notion Moderniste de la « miséricorde » a animé tout le programme Bergoglien d'insurrection morale, a défendu la légalisation par l'Irlande du « mariage homosexuel » en 2015 : « Un État démocratique a le devoir de respecter la volonté du peuple ; et il semble clair que, si la majorité des gens veulent de telles unions homosexuelles, l'État a le devoir de reconnaître ces droits » .


Reinhard Marx : icône pro-gay d'un riche hiérarchie Allemande gonflée et corrompue

Le Cardinal Reinhard Marx a informé la presse mondiale que Bergoglio a exprimé sa « joie » en donnant son autorisation aux Évêques Allemands de donner la Sainte Communion pour les adeptes d’Amoris Laetitia ; Marx ne voit aucun problème avec la récente légalisation du « mariage gay » en Allemagne. Le vrai problème, dit-il, est que « l'Église n'a pas été exactement une pionnière en ce qui concerne les droits des homosexuels ». Concernant le « mariage gay » Marx a déclaré : « La position Chrétienne est une chose. C'est une autre chose de demander si je peux respecter toutes les lois sur les concepts moraux Chrétiens. Quiconque ne comprend pas que l’un ne conduit pas automatiquement à l'autre, n'a pas compris l'essence même de la société moderne ».


Christoph Schönborn :
L'interprète « officiel » d'Amoris Laetitia et faux porte-parole conservateur
sur les thèmes grand public du « mariage gay » et de l’« adoption gay ».

Le Cardinal Christoph Schönborn, que François a qualifié de « grand théologien » sous l'impression embarrassante erronée qu’ « il était le Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi » ouvre la voie à l'acceptation par l'Église du « mariage homosexuel », de l'adoption par les gais » et des « familles LGBT ». Comme l'a rapporté Life Site News, lors d'une entrevue de 2014 à La Civiltà Cattolica, dont le contenu est contrôlé par le Secrétairerie d'État du Vatican de Bergoglio, le Cardinal Parolin, Schönborn a déclaré : « Nous pouvons et nous devons respecter la décision de former une union avec une personne de même sexe, [et] chercher des moyens en droit civil pour protéger leur vie avec les lois pour assurer une telle protection ». Bergoglio a désigné Schönborn comme son « interprète » de confiance pour Amoris Laetitia.


L'hommage du Cardinal Schönborn à l'heureuse et tellement normale « famille LGBT »

La propre cathédrale de Schönborn à Vienne a publié une brochure sur Amoris Laetitia qui présente un « couple gay » et l'enfant adopté qu’ils ont brutalisé en le privant d'une mère et d'un père. Le texte qui l'accompagne, écrit par l'un des « deux papas » de l'enfant, se vante de leur « famille Arc-en-Ciel, famille moderne, famille non conventionnelle ... il y a beaucoup de titres pour notre joli nid de sanctuaire. Mais nous ne sommes pas si spéciaux, nous, c'est-à-dire: papa Bernd, Papi Georg et fils Siya ... » Selon le rapport de Life Site News, « Papa et Papi » « prévoient se livrer à une autre victime innocente d'une « adoption gay » : une petite fille âgée de trois ans de Johannesburg, Afrique du Sud.


Mgr Vincenzio Paglia:
Le Parfait avec des lunettes de soleil « gay », il s'est lui-même peint
dans une murale homoérotique dans sa cathédrale

Le Pape Bergoglio a fait de ce prélat notoirement « pro-gay » le chef de l'Académie Pontificale pour la Vie ainsi que Grand Chancelier de l'Institut Pontifical Jean Paul II pour les Études sur le Mariage et la Famille. Bergoglio a neutralisé ces deux institutions du Vatican en renvoyant tous leurs membres précédents et en nommant (entre autres) des membres pro-avortement et pro-euthanasie ; Paglia défend ces nominations et réécrit aussi les énoncés de mission et les statuts de ces organismes. Comme le souligne le site de Life Site, l'installation de Paglia en tant que chef des deux institutions de Bergoglio fait partie d'une « révision apparente ... en faveur d'un écart à la fidélité à l'enseignement Catholique sur la vie ».

Paglia « a payé un artiste homosexuel pour peindre une murale homoérotique blasphématoire dans son église cathédrale en 2007. La peinture murale comprend une image de l'Archevêque lui-même ».


Blase Cupich, promoteur au verbe facile de la Sainte Communion pour les praticiens de la sodomie

Le Cardinal Blase Cupich, un LGBT Bergoglien grand public, a rapidement annoncé une voie pour la réception de la Sainte Communion par des « couples homosexuels » lors de son installation comme Archevêque de Chicago. Sur la base de leur conscience « inviolable », ils pourraient se joindre à la balustrade de la Communion (ou à la file de pain Novus Ordo), avec les adultères publics en « seconds mariages » que Cupich accueille pendant qu'ils « discernent ce qu'est la volonté de Dieu ».


Bergoglio et Cupich: Beaucoup de beurk à mesure que l'Église Gay s’élève

Comme l'a déclaré Cupich lors d'une conférence de presse au Bureau de Presse du Vatican: « Je pense que les homosexuels sont aussi des êtres humains et ils ont une conscience ». La nouvelle gnose du « discernement » Bergoglien, dit-il, est « pour tout le monde ». « Je pense que nous devons nous assurer que nous ne mettons pas les gens dans une « case » comme s’ils ne faisaient pas partie de la famille humaine, comme s'il existait un ensemble de règles différentes pour eux. Ce serait une grosse erreur ». En d'autres termes, les « couples homosexuels » habituellement impliqués dans la sodomie ont le même droit que les adultères hétérosexuels de recevoir la Sainte Communion tout en« discernant » de cesser de commettre la sodomie — une décision qui leur incombe tout à fait.


Timothy Dolan:
S’esclaffer sur son chemin vers la montée de l'Église Gay

Lorsque le joueur de football professionnel Michael Sam « s’est révélé publiquement » en tant qu'homme homosexuel en 2014, le Cardinal Timothy Dolan, dont l'Archidiocèse de New York est complètement infesté de prêtres homosexuels, a déclaré à la télévision nationale: « Bon pour lui. Je n'aurais aucun sens de jugement sur lui. Que Dieu le bénisse ... La même Bible qui nous dit que nous enseignons bien les vertus de la chasteté et la vertu de la fidélité et du mariage nous dit aussi de ne pas juger les gens. Donc, je dirais : « Bravo » ». Dolan fut honoré de façon infâme Grand Marshall à la parade de la Saint Patrick en 2015 malgré l'inclusion d'un contingent de la « Parade Gay », rempli de bannières de la « Fierté Gay ».


Joseph Tobin, ami de la « communauté LGBT »
Toujours avec de grands sourires, ces gens-là

Le Cardinal Joseph Tobin, nommé Cardinal par Bergoglio et placé à la tête de l'Archidiocèse de Newark, a donné sa bénédiction le mois dernier à un pèlerinage gay qui s'est terminé par une Messe sacrilège à la Cathédrale de Newark. L'un des homosexuels militants qui a participé à cette abomination a qualifié la bénédiction du Cardinal de « miracle ». Le New York Times a salué l'événement sous le titre suivant: « Alors que l’Église change, un Cardinal accueille les gays; ils embrassent un « miracle ».

Tobin soutient la propagande pro-LGBT de Martin et loue son livre : « Dans de nombreuses parties de notre Église, les personnes LGBT se sont senties indésirables, exclues et même honteuses. Le nouveau livre inspirant de Martin invite les chefs d'Église à faire preuve de plus de compassion et rappelle aux Catholiques LGBT qu'ils font autant partie de notre Église que tout autre Catholique ».


Kevin Farrell :
Un autre nommé par François, souriant, chaleureux and vague,
Un « Prince de l’Église » avenant aux gay

Elevé au statut de Cardinal par — qui d'autre ? — le Pape Bergoglio, Kevin Farrell avance scrupuleusement dans la brigade Cardinale « homophile » de Bergoglio. Il respecte également l'appel de Martin pour intégrer l'homosexualité et le « transgenderisme » dans l'Église. Louant le livre de Martin, il déclare : « C’est « un livre de bienvenue et très nécessaire qui aidera les Catholiques LGBT à se sentir plus à l'aise dans ce qui est, après tout, leur Église ». Le prélat « gay », de manière appropriée, a été nommé chef du nouveau Dicastère de Bergoglio, pour les Laïcs, la Famille et la Vie qui devrait accomplir autant pour la famille que le faux Synode a fait.

Life Site News résume le rôle crucial des Cardinaux de Bergoglio dans la subversion de Martin : « Les Cardinaux nommés par François appuient le livre pro-LGBT du Jésuite ».


L’Évêque Pro-« Gay » Robert McElroy,
Avec la mine joyeuse requise

L'Évêque Robert McElroy, chef du Diocèse de San Diego, une des recrues du corps en expansion des troupes de choc « gay » que Bergoglio installe dans les diocèses clés, a loué le livre de Martin : « L'Évangile exige que les Catholiques LGBT soient sincèrement aimés et chéris dans la vie de l'Église. Ils ne le sont pas. Martin nous fournit le langage, la perspective et le sentiment d'urgence pour entreprendre la tâche Chrétienne ardue mais monumentale consistant à remplacer une culture d'aliénation par une culture d'inclusion miséricordieuse ».

McElroy a également exigé que son diocèse soit « profondément inclusif : embrasser les mères et les pères magnifiquement liés à leur amour marital et à l'amour de leurs enfants, ainsi que ... les familles LGBT ... » Il proclame que l'enseignement du Catéchisme selon lequel l'homosexualité est « intrinsèquement désordonnée » est « un langage très destructeur que, je pense, nous ne devrions pas utiliser de façon pastorale ». McElroy a déjà explicitement autorisé la Sainte Communion pour les divorcés/« remariés » qui « discernent » qu'ils ne sont pas coupables d'adultère, tout en n'entravant aucun obstacle à la Sainte Communion pour les sodomites .


L'Évêque auxiliaire pro-gay Robert Dolan :
servant sous McElroy, accueillant ici des homosexuels à sa paroisse gay.
Gardez le sourire ! Joie !

Une nouvelle recrue pour la hiérarchie croissante gay-friendly du Pape Bergoglio est en train de s’installer, le Père Robert Dolan a été fait Évêque auxiliaire de McElroy le 29 juin dernier. Dolan est considéré comme « Vice Perturbateur » sous McElroy, ce qui signifie qu'il fait partie de la préférence Bergoglienne que McElroy décrit comme « des dirigeants pastoraux plutôt que des théologiens » avec « plus de connaissance du petit quotidien de la vie ».

Le « petit quotidien de la vie » comprend une opposition épiscopale aux politiques d'immigration du président Trump, menée par McElroy, le massacre des enfants à naître n'étant pas une grosse affaire sous le Pape Bergoglio. Le « petit quotidien de la vie » doit également inclure l'« étreinte de la communauté LGBT ». En conséquence, Dolan a servi de « pasteur d'une « paroisse accueillante » dans le district gay et lesbien de la ville », qui a permis à Dolan de « s’ouvrir les yeux mais aussi de faire une expérience joyeuse ».

Joie, joie, joie ! Il y a une joie sans fin et insatiable dans l’Église Gay — maintenant ouverte aux affaires dans le « quartier gay et lesbien » de chaque ville, ce qui nécessite naturellement au moins une paroisse gay et lesbienne. Parce que, comme chacun le sait, les « Catholiques gais et lesbiens » sont différents des simples Catholiques. On ne peut s'attendre à ce qu'ils assistent à toute ancienne paroisse Catholique. Oh, non, non, non ! Ils doivent avoir leurs propres paroisses spéciales où ils peuvent être « accueillis » avec toute leur gaieté et leur lesbianisme en plein affichage public.


Père Thomas Rosica : Méchant chien d'attaque « LGBT »

L’insupportable et suffisant Père Thomas Rosica, attaché du Bureau de Presse du Vatican durant le Synode Bidon, a déclaré avec indignation lors des procédures frauduleuses : « Le Jubilé de la Miséricorde exige un langage de miséricorde, notamment en ce qui concerne les homosexuels ou les homosexuels. Nous n’avons pas de pitié pour les homosexuels, mais nous les reconnaissons pour ce qu'ils sont. Ce sont nos fils, nos filles et nos frères et nos sœurs ».

En assumant le rôle du chien d'attaque LGBT, Rosica a bombardé Chaput et d'autres Évêques (faisant allusion à « certains Évêques ») qui ont critiqué le livre de Martin et la campagne grand public LGBT en général, les accusant d’« ériger des murs élevés, impénétrables et des chambres d'écho bruyantes de monologue » et en attribuant une opposition à la propagande de Martin en parlant de « ténèbres, de la partie dysfonctionnelle de la blogosphère Catholique... »

Rosica est revenu sur le Synode Bidon au cours duquel « les Évêques courageux et les Cardinaux de l'Église ont défié leurs frères Évêques et les délégués synodaux à être attentifs à notre langage en parlant de personnes homosexuelles ». Il a salué le Cardinal John Dew de Nouvelle-Zélande en particulier pour son « plaidoyer fervent en faveur d’examiner notre langage ecclésial de « désordre intrinsèque » pour décrire les personnes homosexuelles ». La langue du catéchisme, selon Rosica, n'est qu'une « théologie scolastique » qui « manque [la] cible et finit à faire plus de dommage que de bien ».

En faisant allusion à l'un des slogans démagogiques de Bergoglio, Rosica a déclaré : « La réalité est plus importante que les grandes idées théologiques ou philosophiques » — signifiant ainsi les préceptes négatifs de la loi naturelle, y compris l'inadmissibilité absolue de la sodomie.


Robert Barron :
Un télégénique qui pédale bien doucement dans l'enseignement Catholique
concernant le mal intrinsèque de la sodomie et l'abomination du « mariage homosexuel »

Parallèlement aux promoteurs les plus évidents de « l'Église Gay », les commentateurs « conservateurs » au doux parler, tels que l'Évêque Robert Barron — évidemment nommé Évêque par Bergoglio, bien sûr — ont favorisé la même mission en insistant sur le fait que l'Église n'est pas « anti-gay » et s'excusant pour sa prétendue insensibilité aux « personnes homosexuelles », tout en pédalant doucement sur le mal intrinsèque et la dépravation de la sodomie comme simplement (citant Barron ici) « tombant à court » de « la barre haute » de l'enseignement de l'Église sur la sexualité, réduit alors à un idéal élevé et à une « intégration incomplète de l'acte sexuel » plutôt qu'à un des péchés qui réclame la rétribution divine.

Enfin, mais loin d’être le moindre


Francesco Coccopalmerio :
Le secrétaire personnel qu'il a recommandé comme Évêque a un petit goût pour les orgies gay

Le Cardinal Francesco Coccopalmerio, président du Conseil Pontifical pour les Textes Législatifs, qui a déclaré (basé uniquement sur Amoris Laetitia) que les adultères publics vivant en « deuxièmes mariages » devraient être admis à la Sainte Communion s'ils trouvent « impossible » de s'abstenir de relations sexuelles adultères ; il a également déclaré que si cette permission ne s'étendait pas aux « couples homosexuels » parce que « ce n'est pas une condition naturelle » — pas comme un adultère hétérosexuel « naturel » ! — « Nous pouvons néanmoins les accepter, les accueillir, accepter leur décision ... »

Dans ce qui est sûrement seulement la pointe d'un très grand iceberg, le secrétaire personnel de Coccopalmerio, Luigi Capozzi, a été arrêté au milieu d'une orgie homosexuelle infestée de drogue dans un appartement luxuriant situé dans le même bâtiment que le siège de la Congrégation pour la Doctrine De la foi. Selon le journaliste qui a sorti l'histoire, Francesco Antonio Grana, Coccopalmerio avait recommandé (sans succès) que Capozzi devienne Évêque.

Edward Pentin, incapable d'obtenir un commentaire officiel du Vatican sur le scandale (car il est indéniable), rapporte que sa source à la Curie admet que « l'histoire est vraie » et que « l'étendue de la pratique homosexuelle au Vatican « n'a jamais été aussi pire », malgré les efforts entrepris par Benoît XVI pour éliminer la déviance sexuelle de la Curie après le scandale de Vatileaks en 2012. « Ces efforts ont clairement été non seulement interrompus, mais ont été inversés.

Conclusion

Alors que le Pape Bergoglio continue à « paqueter » le Collège des Cardinaux et l'épiscopat avec des « homosexuels » subversifs ou des dingues libéraux qui ne connaissent rien, les fidèles peuvent juste se préparer pour la prochaine étape de la débâcle de Bergoglienne : la montée de l'Église Gay — tout en priant pour une délivrance rapide (et probablement miraculeuse) des griffes de la Dictature de la Miséricorde.

Dans son article trop louangeur sur le Cardinal Tobin, le New York Times note qu'après avoir été renvoyé du Vatican vers l'Indiana en raison de son échec et de son refus de faire quelque chose d'efficace pour discipliner la peste Américaine des religieuses dissidentes — une tâche qu'il n’appréciait pas de faire — Tobin « a soulevé des poids tôt le matin en portant un chiffon imprimé sur le crâne ». Qu’est-ce qui peut être plus approprié pour représenter le régime Bergoglien « homosexuel » que ce que Tobin illustre si parfaitement avec le symbole universel de la mort ?

dimanche 30 juillet 2017

La Révolution de Vatican II était-elle réelle
ou simplement une mauvaise interprétation ?




Par : David Martin
Contributeur chez One Peter Five

Le 28 juillet 2017
SOURCE : One Peter Five

Il est souvent dit par des conservateurs démoralisés par les changements dans l'Église catholique — des changements qui semblent s’être accélérés exponentiellement ces dernières années — que le Concile Vatican II était un bon Concile, mais qu'il a été mal interprété. Si ces bonnes personnes étaient mieux informées sur ce qui s'est passé au Concile, elles ne diront jamais rien de tel. Le Concile Vatican II a effectivement commencé avec de bonnes intentions, mais il a été détourné lors de la séance d'ouverture par des Évêques rebelles parce que le Pape avait planifié le Concile sans leurs conseils et contre leurs intentions.

Nous croyons comprendre que le Cardinal Tisserant, le principal rédacteur du Traité de Moscou avec le Vatican en 1962 et qui a présidé la séance d'ouverture, faisait partie de ce projet d'usurpation du Concile de Vatican II. Selon Jean Guitton, le célèbre académicien Français et ami personnel du Pape Paul VI, Tisserant lui a montré une peinture de lui-même et de six autres, et il a dit à Guitton : « Cette image est historique ou plutôt symbolique. Elle montre la rencontre que nous avons eue avant l'ouverture du Concile lorsque nous avons décidé de bloquer la première session en refusant d'accepter les règles tyranniques prévues par Jean XXIII » ( re : Vatican II in the Dock, 2003).

Au centre de ce coup d'État pour renverser Vatican II figuraient les Cardinaux Alfrink, Frings et Liénart de l'Alliance du Rhin. Leur objectif était de prendre le contrôle des commissions de rédaction conciliaires. Un vote crucial devait être pris pour déterminer les membres de ces commissions lorsque le Cardinal Liénart, soupçonné d’être un Franc-Maçon, a saisi le micro pendant un discours et a demandé que la liste des 168 candidats soit rejetée et qu'une nouvelle liste de candidats soit établie. Son geste étrange a été pris en compte par le Concile et les élections ont été reportées. L'action de Liénart a dévié le cours du Concile et a été louangée comme une victoire dans la presse. La date était le 13 octobre 1962, le 45e anniversaire de la dernière apparition de Notre-Dame à Fatima. ( re : Père Ralph Wiltgen, « The Rhine Flows into the Tiber » [ Le Rhin coule dans le Tibre ] )

Dans son allocution du 14 février 2013 au clergé de Rome, le Pape Benoît XVI raconte brillamment ce coup d'État lors du Concile Vatican II : « Au programme pour ce premier jour, il y avait les élections des Commissions et des listes de noms ont été préparées en ce qui était destiné à être impartial, et ces listes ont été mises aux voix. Mais tout de suite, les Pères ont déclaré : « Non, nous ne voulons pas simplement voter pour des listes préparées à l’avance. Nous sommes le sujet ». Ensuite, il a fallu reporter les élections, parce que les Pères eux-mêmes ... voulaient préparer les listes. Et il en fut ainsi. Le Cardinal Liénart de Lille et le Cardinal Frings de Cologne avaient déclaré publiquement : non, pas de cette façon. Nous voulons faire nos propres listes et élire nos propres candidats ».

Le prééminent Romano Amerio, qui avait déjà contribué de manière significative à la rédaction du schéma original du Vatican II, cite comment le cadre juridique du Concile a été violé par cet acte : « Ce écart au plan initial » est survenu « par un acte qui a brisé le cadre juridique du Concile » si bien que « le Concile s’est créé lui-même, de façon atypique et imprévue » ( re : Prof. Romano Amerio, Iota Unum, 1985)

Après avoir bloqué le vote de façon illégale, ce « groupe Rhénan » rebelle a recouru à des méthodes abusives pour forcer l'installation d'un certain nombre de leurs membres sur les commissions de rédaction de sorte que près de soixante pour cent des commissions étaient maintenant présidées par des « théologiens suspects » qui avaient été antécédemment interdits sous Pie XII. Cela comprenait des dissidents comme Hans Kung, Schillebeechx, Frings, Danielou et le pseudo-mystique Karl Rahner, le chéri du Concile, qui pour l'intégralité de Vatican II sortait avec la célèbre féministe Luise Rinser qui avait préconisé l'avortement et les femmes prêtres. ( re : Fr. Karl Rahner-Heresy et Amor, John Venari) Les ennemis de la Foi ont capturé les positions clés du Concile, leur permettant ainsi de rédiger des documents perfides pour égarer l'Église, c'est-à-dire les 16 documents de Vatican II.

Les vrais documents conciliaires étaient les 72 schémas que Jean XXIII avait approuvés avant le Concile. Selon l'Archevêque Lefebvre, qui avait été nommé au Comité préparatoire central pour vérifier tous les documents, les schémas étaient orthodoxes, ils se montraient à la hauteur et auraient dû être utilisés mais, à son grand désarroi, le Concile sous la direction de ces pirates conciliaires a rejeté le schéma général du Pape Jean XXIII. Considérons les paroles de Mgr Lefebvre :

« Dès les premiers jours, le Concile a été assiégé par les forces progressistes. Nous l'avons ressenti, l'avons senti ... Nous avons eu l'impression qu'il y avait quelque chose d'anormal et cette impression a été rapidement confirmée ; quinze jours après la séance d'ouverture, aucun des soixante-douze schémas ne restait. Tous avaient été renvoyés, rejetés, jetés aux poubelles... L'immense travail qui avait été accompli était détruit et l'assemblée se trouvait les mains vides, sans rien de prêt. Quel président d'une réunion d’un conseil d'administration d’une entreprise, aussi petite soit-elle, accepterait de continuer sans agenda et sans documents ? Pourtant, c'est ainsi que le Concile a commencé ». (Archevêque Lefebvre, Lettre ouverte aux Catholiques confus, 1986)

Benoît XVI lui-même souligne comment un « Concile virtuel » s'est levé pour usurper le « Concile réel » lors de Vatican II, se lamentant que cela a « créé tant de catastrophes ». (Discours au clergé de Rome, 14 février 2013) Le Pape Paul VI a également déclaré que les bons efforts de Vatican II ont été entravés par « le diable » qui est venu « pour étouffer les fruits du Concile œcuménique » (29 juin 1972).

Par conséquent, les changements radicaux d'aujourd'hui ne reflètent pas une interprétation erronée de Vatican II, mais une véritable interprétation telle que prévue par les architectes libéraux. Les quelques bonnes parties des documents écrits par les quelques bonnes personnes ont été simplement permises et entremêlées dans l’ensemble des documents afin d’agir comme une couverture religieuse pour s’assurer de la signature du Pape Paul VI, sans laquelle le plan progressiste n’aurait jamais réussi. À cette fin, il était plus important pour les libéraux du Vatican que les documents paraissent orthodoxes plutôt que libéraux.

L'essentiel de leur plan était de relancer la cause de Luther sous prétexte d'une réforme et de fusionner l'Église Catholique avec d'autres religions du monde. Le Père Edward Schillebeeckx, une figure importante du Concile, a même dit : « L'accusation de connivence avec la Réforme n'est donc pas sans fondement ».

Considérons la vision du Franc-Maçon du XIXe siècle et prêtre excommunié, Canon Roca (1830-1893), qui a prédit que « la liturgie de l'Église Romaine subirait bientôt une transformation dans un Concile œcuménique » dans un mouvement « pour priver l'Église de son caractère surnaturel, de l'amalgamer avec le monde, d'entrelacer les dénominations oecuméniques au lieu de les laisser opérer côte à côte comme confessions distinctes, et ainsi d’ouvrir la voie à une religion mondiale standardisée dans l'État centralisé du monde ».

Plus d'une fois, il est apparu que Notre-Dame, dans son Troisième Secret de Fatima, aurait parlé d'un « mauvais Concile et d'une mauvaise Messe ». Cela a été signalé par Fatima Crusader en mai 2009 et encore par One Peter Five en mai 2016. Selon les deux rapports, le Cardinal Ratzinger [maintenant Benoît XVI] a déclaré à son bon ami, le Père Ingo Dollinger, à la fin de l'été 2000, qu’il y a encore une partie du Secret de Fatima qui n'a pas encore été publié et que le Secret parle d'un « mauvais Concile et d'une mauvaise Messe » qui devait venir dans le futur.

Un mauvais Concile et une mauvaise Messe s'harmoniseraient certainement avec la prédiction de Canon Roca selon laquelle la liturgie « va bientôt subir une transformation au sein d'un Concile œcuménique ». Parmi les instructions qui ont accompagné ce Concile œcuménique, il y a eu, le 26 septembre 1964, l'Instruction sur la Liturgie, l'Inter Oecumenici, qui a décrit la nouvelle décision pour la Messe et le sanctuaire. L'article 91 se lit comme suit :

« L'autel principal devrait de préférence être autonome, permettre de marcher autour de lui et de faire la célébration face au peuple »

Comment les gens peuvent-ils dire que Vatican II a été mal interprété lorsque son appel à la « célébration face aux gens » a été mis en place comme une norme universelle peu de temps après le Concile ? Ce changement, sans précédent dans l'histoire de 2000 ans de l’Église, a été soigneusement calculé pour provoquer un changement d'orientation où l'accent est mis sur la communauté et non sur Dieu.

Inter Oecumenici (l'instruction de 1964 sur la mise en œuvre de Sacrosanctum Concilium, produite par la Congrégation des Rites) a également appelé à la « suppression » des Prières Léonines après la Messe, c'est-à-dire les trois Ave Maria, le Salve Regina et la Prière à Saint-Michel (Article 48). Et la suppression de ces prières a bien eu lieu après le Concile.

Le document Sacrosanctum Concilium a appelé à une révision globale de la Messe, où les « éléments » archaïques accumulés dans le temps « doivent maintenant être écartés » et « les rites doivent être simplifiés » afin que « la participation active des fidèles puisse être plus facilement atteinte ». (Article 50)

Cela a également été possible avec la mise en œuvre de la Messe Novos Ordo alors que la nouvelle Messe n'a pas renforcé quelque participation en Dieu, mais notre aliénation de Dieu. La « participation active », comme Dieu le voit, est que nous soyons impliqués dans notre religion en assistant à la Messe, en se confessant, en lisant la Vie des Saints et en sanctifiant nos âmes dans la crainte de Dieu. Mais ce que les libéraux voulaient dire par là, c’est que nous devrions être affairés — des activistes dynamiques qui s'engagent dans la révolution liturgique contre la Messe et la prêtrise.

Certains soutiennent encore que les documents Vatican II ne contiennent aucune erreur, mais qu’ils sont simplement ambigus dans leur libellé, mais ils se pendent avec leur propre argumentation, car l'ambiguïté est l'arme fumeuse du diable et elle est la preuve la plus claire que les documents sont poisseux. Dieu n'est jamais ambigu, mais est toujours clair, direct et juridique, si bien que des documents si déformés qui « parlent des deux côtés de la bouche » sont des cadeaux grecs dont Dieu n'est pas l'Auteur par conséquent.

Les documents en fait peuvent être tout à fait sans équivoque. Par exemple, ils proposent que Dieu « utilise les autres religions comme moyen de salut » (Unitatis Redintegratio), qu'il est « souhaitable que les Catholiques se joignent à la prière avec leurs frères séparés » aux « services œcuméniques pour l'unité » (8) , que la liturgie de la Sainte Messe en 1962 avait besoin d'une « restauration générale » (Concilium 21), que l'Église dans sa mise en œuvre liturgique devrait accueillir la diversité culturelle (37) et que l'autel soit réintégré pour permettre à la Messe de faire « face au peuple ». Le fait est que ces aberrations semblables ont été adoptées à notre époque conformément aux propositions du Vatican II, alors comment les gens disent-ils que le Concile a été « mal interprété ».

Le document Nostra Aetate de Vatican II déclare que « les Musulmans adorent le Dieu unique, vivant et subsistant en lui-même ; miséricordieux et tout-puissant, le Créateur du ciel et de la terre qui a parlé aux hommes » (3).

Est-ce que cela a également été mal interprété ? Le Christ, dont la Divinité est rejetée par le Coran, est le seul Vrai Dieu qui a parlé aux hommes, alors est-ce que nous interprétons mal le Concile en alléguant qu'il donne de la dignité à une religion idolâtre ? Non, nous ne le faisons pas. Les Pères du Concile ont apparemment oublié le précepte Coranique selon lequel les Chrétiens devraient être pourchassés et tués. (Quran 2 :191) Ont-ils négligé le fait que l'Islam a frappé l'Église du « Dieu Unique » depuis le sixième siècle ?

Au fait, le fameux ex-prêtre et avocat du mariage homosexuel Gregory Baum, qui était marié à une ex-religieuse en tant que prêtre et qui pendant des décennies vivait une vie homosexuelle active, est celui qui a rédigé Nostra Aetate pour le Concile de Vatican II.

Le Dr Michael Higgins, vice-président de la Mission et de l'Identité Catholique à l'Université du Sacré-Coeur de Fairfield, dans le Connecticut, a rendu hommage à Baum. Cet hommage fut publié dans la revue Commonweal en 2011 et souligne le rôle clé de Baum au cours du Vatican II. « Le Concile a été la confection de Gregory Baum » a-t-il écrit. « Il a servi à diverses fonctions sur les commissions chargées de la préparation des documents ... Débutant son travail en novembre 1960, il l'a conclu avec la fin du Concile en décembre 1965, un apprentissage qui a abouti à sa rédaction du premier brouillon de Nostra Aetate ».

Compte tenu de la dimension humaine particulièrement peu orthodoxe dans la rédaction et l'approbation des documents conciliaires, dans quelle mesure peut-on être confiants que le Concile, dans l'ensemble, était une œuvre du Saint-Esprit ?

samedi 29 juillet 2017

Vos données sont gardées dans les mains du mal
afin de les utiliser contre vous, Mes enfants.



MESSAGE DE NOTRE VIERGE MARIE
À SA FILLE CHÉRIE LUMIÈRE DE MARIE

Le 17 juillet 2017


Vous ne connaissez pas cette voyante ?
Cliquez ici pour vous rassurer




Enfants bien-aimés de Mon Coeur Immaculé :

AVEC MES MAINS, JE VOUS REÇOIS
AFIN DE VOUS FAIRE ENTRER DANS LA VOIE DU SALUT

Mes enfants se rendent audacieux en refusant d'obéir aux Demandes de Mon Fils. Sans savoir ce qu'est l'âme, vous ne savez pas ce que vous allez perdre et vous vous vous aventurez sur le chemin plus facile, celui qui vous mène à la damnation.

Chaque Appel par cette Révélation est de Volonté Divine. Chaque Appel n'est pas destiné à vous effrayer, mais à vous avertir de la purification qui s’approche pour l'Humanité afin que vous ne soyez pas surpris non préparés et que vous soyez prêts à changer vos vies.

L'Humanité agit en se complaisant dans tout ce qu'elle veut, sans méditer si c’est bien ou mal. Une attitude égoïste et compétitive conduit l'homme à ne pas penser à ses frères et sœurs, mais à se concentrer uniquement sur son propre bien-être, son plaisir personnel, en donnant libre cours au dieu du matérialisme. Cette attitude a été transférée à la partie spirituelle de l'être humain. Sans œuvres ou actes d'amour envers son prochain, l'homme ne parvient pas à accomplir le Premier Commandement de la Loi de Dieu et refuse de se reconsidérer à cet égard. Cet acte égoïste a été saisi par le diable pour lancer des fléchettes chargées de ce qui est mondain dans la société qui les a accueillies avec complaisance au mépris de la Loi naturelle et de la Volonté Divine.

Les jeunes continuent d’être sans gouvernail où les eaux les amènent : les eaux infestées (*) par l'immoralité, la débauche, la dégénérescence et l'incapacité de refuser ce qui est mal ; les eaux infestées par la corruption, la colère, les faiblesses par rapport aux Commandements de la Loi de Dieu ; les eaux polluées par de mauvais enseignements, déformés à dessein par ceux qui, dans les institutions, sont de véritables démons qui confondent tout ce qu'ils touchent.

Ne soyez pas négligents, Mes enfants : les faux enseignants abondent — ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile, ceux-là ne sont pas vrais, ceux qui croient qu'ils peuvent tromper Mon Fils et ils forgent seulement leur propre condamnation.

DEMEUREZ ATTENTIFS, MES ENFANTS, IL YA UNE ABONDANCE DE CEUX QUI DISENT QU'ILS REÇOIVENT LA PAROLE DE MON FILS SANS QUE CE SOIT VRAI.

Connaissez Mon Fils afin que vous puissiez discerner entre ce qui est vrai et ce qui est contaminé. Vous savez que cet instant en est un de confusion puisqu'il précède les grands événements prédits de toutes sortes, ceux qui vous indiquent que vous vivez dans l'instant des instants.

Cette génération a développé tellement de méchanceté qu'elle a attiré le mal et ses légions vers la Terre, ce qui maintient l'infestation de nombreuses créatures humaines qui présentent des formes de comportements jamais vus auparavant.

Et l'homme voit tout comme étant bien car, pour lui, le péché et l'enfer n'existent pas, et le Pardon Divin est utilisé pour permettre à l'homme de se plonger dans le péché et d'être pris au piège par Satan.

Je regarde vers la Terre et tant de Mes enfants se consacrent à manifester leur manque d'amour envers Dieu, montrant l'ignorance spirituelle dans laquelle ils vivent et, avec une grande froideur, ils détruisent des images dans les temples, commettent des sacrilèges avec l’Eucharistie et poursuivent leurs vies sans remords. C'est la rébellion de l'homme envers Mes prêtres, envers ceux qui prêchent la Parole de Mon Fils et ne l’accomplissent pas dans leur vie quotidienne ; c'est la rébellion des enfants sans Dieu, de ceux qui ont décidé d'adorer le diable. C'est la rébellion de l'homme qui a accueilli le diable et il a greffé le poison de la haine envers Dieu en vous.<

CETTE GÉNÉRATION SUFFOQUE DANS SA CRISE MORALE ET SPIRITUELLE.

L'HOMME SANS DIEU EST UN HOMME SANS CONSCIENCE, SANS PEUR.

Enfants bien-aimés de Mon Coeur Immaculé :

POUR DÉCOUVRIR MON FILS EN VOUS, VOUS DEVEZ AVOIR L’AMOUR DANS VOTRE COEUR ET L'ASSISTANCE DU SAINT-ESPRIT. L'Amour, pour que vous ne rejetiez pas la vérité même si vous ne comprenez pas, l’amour afin que vous soyez disposés à délaisser l'état d'erreur dans lequel persistent ceux qui nient Mon Fils.

Vous n'avez pas de temps, seulement des instants, et avant ces instants, l'erreur et le rejet du Divin augmentent. C'est un signe qui révèle ce qui arrive, un signe que vous devez apprécier pour ne pas justifier de vivre dans les ténèbres.

En ce moment, Mon Cœur est plongé dans une grande tristesse ; ceux qui ont perdu leur vue physique s’efforcent de se mobiliser, mais vous, qui avez décidé d'être spirituellement aveugles pour ne pas voir la Vérité de la Parole divine, causez une grande offense à Mon Fils.

Le diable trompe cette génération qui brûle en faveur des avancées technologiques ; il vous trompe avec beaucoup de facilité, il trompe même ceux qui appartiennent à Mon Fils.

LE DÉMON TROMPE FACILEMENT BEAUCOUP DES MIENS
POUR LES CONDUIRE À LA PUNITION ÉTERNELLE.

Enfants bien-aimés de Mon Coeur Immaculé, la Maison du Père ne vous cache rien ; soyez obéissants et ne négligez pas les Appels Divins dans lesquels vous trouverez le Vrai Chemin.

Faites attention à la façon dont l'avance de la technologie mal utilisée vous a amenés à être totalement dépendant de celle-ci. Tout cela a été le plan de l'Antéchrist afin que vous puissiez être préalablement soumis à un contrôle total entre les mains de l'Antéchrist. VOS DONNÉES SONT GARDÉES DANS LES MAINS DU MAL AFIN DE LES UTILISER CONTRE VOUS, MES ENFANTS.

C'est pourquoi Je vous ai appelés à approfondir les Écritures, à connaître et à reconnaître Mon Fils afin que vous ne soyez pas confus.

Le fils de la perdition augmente son pouvoir au moyen de ses élites loyales et funestes contre l'Humanité qui, ignorant les Appels Divins, est surprise encore et encore.

Priez les enfants, priez pour la Russie, elle souffrira par la nature.

Priez les enfants, priez pour l'Islande.

Priez les enfants, priez pour les États-Unis, la douleur se profile.

Priez pour le Venezuela, priez pour le Venezuela.

Enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé, la terre tremble d'un point cardinal à l'autre.

Les volcans accélèrent leur activité en raison de l'influence d'un corps céleste qui s'approche de la Terre.

L'HUMANITÉ TROUVERA SA VOIE QUAND ELLE EN VIENDRA
À ÊTRE LIBRE DE L'ESCLAVAGE AUQUEL ELLE S’EST RENDUE.
LA NOUVELLE AUBE VIENDRA LÀ
OÙ LA PAIX DE MON FILS RÉGNERA.

COMME MÈRE DE L'HUMANITÉ, JE VOUS DONNE MON AMOUR,
JE VOUS OFFRE MON INTERCESSION.

Priez le Saint Rosaire, recevez Mon Fils, soyez les vrais Temples du Saint-Esprit.

Je vous bénis avec Mon Amour.

Maman Marie

SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.
SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.
SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.



SOURCE : Revelaciones Marianas

Où le Pape François se positionne-t-il sur la contraception ?





Par : Matthew McCusker
Conférence de février 2017
SOURCE : Voice of the Family [Voix de la Famille]

Reprise ici pour son actualité par One Peter Five
Le 28 juillet 2017
SOURCE : One Peter Five





Note de l'éditeur : publié à l'origine en février 2017, nous publions cette article aujourd'hui à la lumière des dénégations par certains médias que le Vatican considérerait une nouvelle « réinterprétation » pastorale de Humanae Vitae. La nature des déclarations et des gestes ci-dessous — et un grand nombre d'entre eux — devraient nous mettre en toute confiance qu’Amoris Laetitia pourra toujours affliger Humanae Vitae de son même traitement. La liste ci-dessous n'est évidemment pas exhaustive. On pourrait y ajouter la collaboration du Vatican avec le défenseur mondial du contrôle de la population Jeffrey Sachs et le choix d'inviter l'avocat pro-avortement Paul Ehrlich, « père » du mouvement moderne du contrôle de la population et auteur du best-seller 1968 « The Population Bomb » qui fut invité à parler au Vatican. Le discours d'Ehrlich a eu lieu après la rédaction de cet article.



Par Matthew McCusker
Voix de la famille

Les circonstances entourant la démission du Grand Maître de l'Ordre Souverain Militaire de Malte et la nomination d'un « délégué papal » pour aider au « renouveau » de l'Ordre, soulève d'autres questions relativement à quel point le Pape François appuie l’enseignement de l'Église Catholique sur les questions d'éthique sexuelle. Dans cet article, nous reviendrons sur les préoccupations antérieures concernant la position du Pape François sur la contraception à la lumière des événements récents.

Au cœur de la crise dans l'Ordre de Malte, il y a la distribution des contraceptifs et des médicaments abortifs pendant un certain nombre d'années par Malteser International (MI), le bras humanitaire de l'Ordre. Edward Pentin a fourni des détails sur les programmes de MI dans son article complet sur le sujet. Une enquête menée par l'Institut Lepanto fournit de plus amples informations sur le travail de MI en faveur des préservatifs et des médicaments abortifs dans le monde entier. Parmi leurs constatations, les faits suivants se distinguent :

  • MI a distribué 52, 190 préservatifs en Birmanie (Myanmar) en 2005 et 59 675 en 2006.

  • Un rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé de 2006, intitulé « Analyse des parties prenantes en santé de la reproduction au Myanmar 2006 », comprend « la planification familiale » parmi les « domaines d'expertise » de MI, la « contraception » parmi ses « activités » et « l'espacement des naissances » parmi ses « plans futurs ». Le rapport révèle également que MI a fourni des contraceptifs oraux à 2 500 femmes dans un canton Birman.

  • En 2007, MI a reçu une subvention de quatre ans de 1,7 million de dollars provenant du Three Disease Fund, pour laquelle il a distribué plus de 300 000 préservatifs en Birmanie.

  • En 2012, MI a conclu un partenariat avec Save the Children pour mener à bien un projet commun pour lequel ils ont reçu 2,1 millions de dollars du Fonds Mondial afin de distribuer encore plus de préservatifs en Birmanie pendant la période 2013-2016.

Malteser International a été dirigé tout au long de cette période par Albrecht Freiherr von Boeselager. Une enquête interne menée par l'Ordre de Malte a révélé que von Boeselager était finalement responsable des programmes impliquant la distribution de préservatifs et de médicaments abortifs. Son rôle dans MI a été l'un des principaux facteurs qui a entraîné son renvoi du rôle de Grand Chancelier par le Grand Maître, Fra Matthew Festing, le 6 décembre 2016, après avoir refusé deux fois de démissionner. Von Boeselager a fait appel au Vatican. Une commission a été nommée pour enquêter sur son licenciement. Edward Pentin a fourni des informations détaillées et inquiétantes sur le maquillage de cette commission qui semble avoir été principalement constituée d'amis et d'associés de von Boeselager. L'Ordre Militaire Souverain de Malte, qui est une entité souveraine, a refusé d'accepter la légitimité de cette ingérence dans leurs affaires internes.

Le 24 janvier 2017 Fra Matthew Festing a été prié de démissionner par le Pape François et il a accédé à cette demande. Le lendemain, le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État du Vatican, a déclaré que le Pape François déclarait nul et sans avenue tous les actes de Fra Festing depuis le 6 décembre, annulant ainsi le licenciement de von Boeselager. La démission de Fra Festing a été acceptée par le Conseil Souverain de l'Ordre de Malte le 28 janvier et il a été annoncé que von Boeselager était réinstallé à son poste de Grand Chancelier de l'Ordre.

En bref, le Pape François a rétabli le pouvoir d'un homme responsable de la distribution de préservatifs et de médicaments abortifs, tout en retirant du bureau l'homme qui a essayé de faire en sorte que Malteser International reste fidèle à l'enseignement Catholique.

À la lumière de cela et de sa décision de ne pas confirmer qu'il accepte l'enseignement Catholique sur l'existence d'actes intrinsèquement mauvais, il est raisonnable d'examiner d'autres préoccupations concernant la position du Pape François sur la morale de l'utilisation des méthodes contraceptives. La liste ci-dessous attire l'attention des lecteurs sur les incidents importants dont nous sommes conscients ; ça ne doit pas être considéré comme exhaustif.

5 mars 2014 — Le Pape François est interviewé par Corriere della Sera. On lui demande : « À un demi-siècle passé de Humanae Vitae de Paul VI, l'Église peut-elle reprendre le thème du contrôle des naissances ? Le Cardinal Martini, votre confrère, a pensé que le moment était venu ». Dans sa réponse, le Pape François souligne que « Paul VI lui-même, à la fin, a recommandé aux confesseurs beaucoup de miséricorde et d'attention aux situations concrètes ». Le Pape a également déclaré que « la question n'est pas de changer la Doctrine, mais d'aller plus loin et de faire en sorte que le ministère (pastoral) tienne compte des situations et de ce qu'il est possible pour les gens de faire. Et aussi de cela, nous en parlerons sur le chemin du synode ». Les implications complètes de ces paroles deviendront plus claires au cours du processus synodal de deux ans.

13 octobre 2014 — La « Relatio post disceptationem » hétérodoxe du Synode Extraordinaire est publiée après avoir reçu l'approbation personnelle du Pape François. Ce document adopte une approche ambiguë à l'égard de la contraception et une approche de la conscience et du droit naturel d'une sorte qui compromettra inévitablement les enseignements moraux de l'Église. L'alternance entre les réformes orthodoxes de la Doctrine Catholique et les affirmations ambiguës et erronées suivra dans tous les documents synodaux suivants.

19 octobre 2014 — Le rapport final du Synode Extraordinaire s’approprie l'approche de la Relatio ci-dessus. Le traitement de la contraception et la loi naturelle sont examinés plus en détails dans l'analyse de Voice of the Family du document ici.

16 janvier 2015 — Le Pape François fait référence à Humanae Vitae dans une allocution aux familles des Phillipines, une fois de plus en mettant l'accent non pas sur la Doctrine centrale de l'Encyclique, mais sur son affirmation selon laquelle Paul VI « était très miséricordieux envers des cas particuliers et il a demandé aux confesseurs d’être très miséricordieux d’être compréhensifs dans le traitement des cas particuliers. Mais il a également eu une vision plus large : il a regardé les peuples de la terre et il a vu cette menace de familles détruites par manque d'enfants ». L'implication de ce passage, surtout à la lumière des commentaires du 19 janvier ci-dessous, est à l’effet que la contraception pourrait être tolérée dans des cas particuliers et que l'enseignement de l'Église a une « vision plus large » ou idéale. Cela reflète le « gradualisme » adopté dans les documents du Synode et dans Amoris Laetitia.

19 janvier 2015 — Le Pape François, lors d'une conférence de presse sur son vol de retour de Manille, raconte aux journalistes que la lettre d'encyclique Humanae Vitae ne portait pas sur « des problèmes personnels pour lesquels il a ensuite déclaré aux confesseurs qu'il était miséricordieux et comprenait la situation et pardonnait, qu’il était compréhensif et miséricordieux » mais plutôt« le Néo-Malthusianisme universel qui était en cours ». Ainsi, il considère Humanae Vitae comme étant principalement une norme universellement contraignante mais plutôt une réponse politique à un mouvement idéologique. Lors de la même conférence de presse, il critique une mère qui a eu huit enfants par césarienne et l'accuse d'être coupable de tenter Dieu. Il poursuit en disant que les Catholiques devraient pratiquer la « parenté responsable » et ne devraient pas « se reproduire comme des lapins ».

17 juin 2015 — Le Pape François nomme le scientifique du climat Hans Schellnhuber à l'Académie Pontificale des Sciences. Schellnhuber croit qu'il y a un « problème de population » et a déclaré précédemment que la « capacité de charge de la planète » est « inférieure à 1 milliard de personnes ». Les positions de Schellhuber ont été analysées plus en détail par Voice of the Family dans cet article.

18 juin 2015 — Le Pape François promulgue la lettre d'encyclique Laudato Si appuyant la théorie du changement climatique et l'agenda écologiste. L'encyclique ne fait aucune référence directe à la contraception malgré l’étroite corrélation entre les mouvements environnementaux et le contrôle de la population. Ce lien est illustré par la sélection par le Vatican de Hans Schellnhuber et Carolyn Woo, alors président et chef de la direction de Catholic Relief Services, une organisation Américaine qui a financé des groupes qui favorisent l'avortement et la contraception, pour qu’ils présentent le document Laudato Si lors de son lancement.

23 juin 2015 — L'Instrumentum Laboris du Synode Ordinaire est publié. Ce document, approuvé par le Pape François avant sa publication, mine gravement l'enseignement de l'Église sur la contraception et ses enseignements moraux en général. Ceci est expliqué en détails dans l'analyse de Voice of the Family du document.

10 septembre 2015 — 65 académiciens font appel aux Pères du prochain Synode ordinaire pour rejeter « la distorsion de l'enseignement Catholique implicite au paragraphe 137 » de l'Instrumentum Laboris. Ils écrivent : « Le paragraphe 137 traite d'un document clé du Magistère moderne, Humanae Vitae, d'une manière qui remet en question la force de cet enseignement et propose une méthode de discernement moral qui n'est décidément pas Catholique. Cette approche du discernement contredit ce qui a déjà été enseigné par le Magistère de l'Église sur les normes morales, la conscience et le jugement moral, en suggérant qu'une conscience bien formée peut être en contradiction avec les normes morales objectives ».

24 octobre 2015 — Le rapport final du Synode Ordinaire continue d'adopter une approche gravement problématique de la loi morale et de la contraception en particulier.

30 novembre 2015 — Le Pape François affirme, dans le contexte d'une question concernant l'utilisation de préservatifs pour prévenir la transmission du VIH, qu'il pourrait y avoir un conflit entre le Cinquième et le Sixième Commandement. Un journaliste Allemand a demandé :

« N'est-il pas temps pour l'Église de changer sa position sur le sujet ? De permettre l'utilisation de condoms pour prévenir plus d'infections ?

Dans sa réponse, le Pape François a déclaré :

« Oui, c'est l'une des méthodes. La morale de l'Église sur ce point se trouve ici face à une perplexité : le Cinquième ou le Sixième Commandement ? Défendre la vie ou que les relations sexuelles soient ouvertes à la vie ? »

En fait, il ne peut jamais y avoir aucun conflit entre les Commandements du Décalogue. Le Pape François implique en outre que l'enseignement de l'Église sur cette question n'est pas une priorité :

« Cette question me fait penser à une personne qui a demandé une fois à Jésus : « Dis-moi, Maître, est-il légal de guérir le jour du sabbat ? Est-il obligatoire de guérir ? » Cette question : « Est-ce licite de faire cela »... mais la malnutrition, le développement de la personne, le travail des esclaves, le manque d'eau potable, voilà les problèmes. Ne parlons pas si on peut utiliser ce type de pansement ou tel autre pour une petite blessure, la blessure grave est l'injustice sociale, l'injustice environnementale, l'injustice qui ... je n'aime pas aller aux réflexions sur ces études de cas lorsque les gens meurent en raison d’un manque d'eau, de la faim, dû à l'environnement ... quand tous sont guéris, quand il n'y a pas ces maladies, ces tragédies que l’homme fait, soit pour l'injustice sociale, soit pour gagner plus d'argent, je pense au trafic d'armes lorsque ces problèmes ne seront plus là, je pense que nous pourrons poser la question « est-il licite de guérir le sabbat ? »

10 décembre 2015 — Le Cardinal Turkson suggère que le monde pourrait être surpeuplé et déclare que « cela a été discuté et que le Saint-Père lors de son retour des Philippines a également invité les gens à une forme de contrôle des naissances parce que l'Église n'a jamais été contre le contrôle des naissances ni des personnes qui espacent les naissances et tout cela ». Il a déclaré plus tard qu'il aurait dû utiliser le terme« parenté responsable » plutôt que « contrôle des naissances ».

18 février 2016 — Le Pape François semble suggérer que les préservatifs sont un « moindre de deux maux » qui peuvent être utilisés pour empêcher la transmission du virus Zika et fait à nouveau l'affirmation erronée qu'il peut y avoir un « conflit entre le Cinquième et le Sixième Commandement » du Décalogue. Il semble également suggérer que la question de la contraception est un « problème religieux » plutôt qu'un « problème humain ». Cette approche incohérente de la loi morale était déjà prédite par la Voix de la famille dans nos analyses des documents synodaux.

19 février 2016 — Le Bureau de Presse du Vatican confirme que le Pape François avait l'intention d'approuver l'utilisation de préservatifs dans certains cas dans ses remarques de la veille.

8 avril 2016 — L'Exhortation Apostolique Amoris Laetitia est promulguée. Ce document s'appuie sur l'approche erronée adoptée dans les documents synodaux envers la conscience et la loi naturelle et poursuit de fausses approches de la théologie morale, y compris le gradualisme, l'éthique de la situation et l'option fondamentale.

1er septembre 2016 — Le Pape François affirme qu'il est « satisfait » par l'adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, qui comprennent « l'accès universel à la santé sexuelle et reproductive ». Ces termes comprennent la contraception et l'avortement par les agences des Nations Unies, les gouvernements nationaux et les agences internationales. L'Archevêque Mupendwatu, du Conseil Pontifical pour les Travailleurs de la Santé, avait déjà déclaré à l'assemblée de l’Organisation Mondiale de la Santé à Genève que le Saint-Siège accueillait sans réserve les ODD et que l'objectif 3, impliquant les deux objectifs qui appellent « l'accès universel à la santé sexuelle et reproductive », était la clé pour atteindre tous les autres objectifs. L'affirmation du Pape selon laquelle il est « gratifié » par des Objectifs de Développement Durable qui mèneront à un plus grand meurtre d'enfants à naître menace de détruire la crédibilité des déclarations solides qu'il a faites en opposition à l'avortement lors de son pontificat.

19 septembre 2016 — Quatre Cardinaux écrivent au Pape François lui demandant de résoudre cinq dubia sur la Doctrine d'Amoris Laetitia. Ces dubia, qui soulèvent des questions concernant la nature de la conscience et l'existence de maux moraux intrinsèques, sont d'une grande importance pour l'enseignement de l'Église sur la contraception.

24 octobre 2016 — Le Pape François salue Bernard Häring, théologien moral et dissident influent de Humanae Vitae. Il a déclaré à la 36e Congrégation Générale des Jésuites que Häring était le « premier à avoir commencé à chercher une nouvelle façon d'aider la théologie morale à fleurir à nouveau » et que « la théologie morale de nos jours a fait beaucoup de progrès dans ses réflexions et dans sa maturité ».

14 novembre 2016 — Les quatre Cardinaux rendent publique le texte des dubia après que le Pape François les informe qu'il n'a pas l'intention de donner une réponse. La décision du Pape de ne pas expliquer clairement la signification de son propre texte renforce la perception commune que son enseignement est délibérément ambigu et destiné à saper la Foi Catholique.

Les exemples énumérés ci-dessus démontrent dans quelle mesure le pontificat du Pape François a causé un grand doute et une confusion concernant l'enseignement de l'Église sur des questions telles que la contraception en relation au droit moral. En cette heure de grande crise pour l'Église, nous devons nous tourner vers Dieu, avec une confiance toujours plus grande, en offrant nos prières et nos pénitences qu'Il va bientôt manifester Son pouvoir tout-puissant et apporter sa délivrance à Son Église.

vendredi 28 juillet 2017

La présumée Commission du Vatican sur Humanae Vitae
Il n'y a rien là ?




Par : Steve Skojec
Éditorialiste en chef de One Peter Five

Le 27 juillet 2017
SOURCE : One Peter Five





En mai dernier, nous avons publié un rapport du vétéran journaliste du Vatican, Marco Tosatti, qui a eu vent d’une prétendue commission du Vatican formée pour étudier — et éventuellement pour revoir — les enseignements sur la contraception consignés dans Humanae Vitae. À l’intérieur d’un mois, l'existence de cette commission a été confirmée par le professeur Roberto de Mattei dans un article pour Corrispondenza Romana.

De Mattei a cité les paroles de Mgr. Marengo lui-même — l'homme qui avait été identifié comme le chef de cette nouvelle commission sur Humanae Vitae — et elles étaient troublantes en effet. Elles indiquaient qu'il favorisait une approche de la contraception qui rappelle la façon dont Amoris Laetitia a traité de la Communion pour les divorcés /« remariés ».

« Dans un article plus récent dans le même journal (Vatican Insider, le 23 mars 2017) avec le titre important, Humanæ Vitæ et Amoris laetitia, monseigneur Marengo demande si : « Le jeu polémique, à savoir — la pilule oui — la pilule non — tout comme — la communion aux divorcés d'aujourd'hui oui — la communion aux divorcés non — n'est qu'une apparence d'inconfort et de tension [qui est] beaucoup plus décisive dans le tissu de la vie ecclésiale ».

Marengo, à son tour, a cité le Pape dans ce contexte, le citant en parlant d'une « idéalisation excessive, surtout quand nous avons réveillé à nouveau la confiance dans la grâce » qui « n'a pas rendu le mariage plus attrayant et souhaitable, mais tout le contraire ».

Comme j'ai dit dans mon commentaire à l'époque :

« La clé à retenir ici, c'est que, comme on nous l'a dit à maintes reprises, le mariage Chrétien est un idéal tout à fait inaccessible, donc, si vous vous embourbez, pas grave, jouissez de votre adultère et, en passant, voici certaines Hosties de Communion, c'est une cartographie de ce même principe éthique : « Tu ne vas jamais vivre cela, alors pourquoi essayer » concernant la question de la contraception.

Fait intéressant, des mois plus tard, certains médias ont commencé à repousser l'idée de cette commission, reléguant des rapports comme le nôtre au domaine de la théorie du complot. Cindy Wooden of Catholic News Service a eu une histoire hier dans laquelle elle a confirmé que « Quatre théologiens spécialisés dans le mariage et la vie familiale étudient le matériel archivistique du Vatican en vue de raconter toute l'histoire de comment et pourquoi le Bienheureux Paul VI a écrit son encyclique « Humanae Vitae » sur l'amour marital ».

Wooden continue :

« Mgr. Gilfredo Marengo, chef du groupe et professeur d'anthropologie théologique à l'Institut Pontifical Jean-Paul II de Rome pour les études sur le mariage et la famille, a parlé à Radio Vatican de l'étude le 25 juillet, l’anniversaire du 49e anniversaire de la publication de l'Encyclique ».

« Quelques blogueurs, écrivant au printemps sur le groupe d'étude, l'ont présenté de manière alarmante comme une initiative du Pape François pour changer l'enseignement de l'Encyclique contre l'utilisation de la contraception artificielle ».

« L'Archevêque Vincenzo Paglia, Chancelier de l'Institut Jean-Paul II, a réfuté catégoriquement les rapports des blogueurs » .

« En réponse à un courriel, Msgr. Marengo a déclaré à Catholic News Service le 26 juillet que l'étude « est un travail d'enquête critique historique sans autre but que de reconstruire autant que possible tout le processus de composition de l'Encyclique ».

« Quiconque a imaginé un autre but aurait simplement dû faire son travail et vérifier ses sources » a-t-il déclaré.

Fait intéressant, l'Archevêque Paglia a également nié qu'une telle commission existait même — et, selon Luciano Moia d'Avvenire, que Mgr. Marengo y était même associé. (Plus sur cela dans un instant.)

Inés San Martín, l'intrépide correspondant au Vatican pour Crux, prend un ton plus sarcastique dans son article aujourd'hui intitulé : « Non, Virginie, il n'y a pas de « commission secrète » sur Humanae Vitae ». Le sommaire en haut de son commentaire vous indique tout ce que vous devez savoir :

« Les dernières rumeurs, diffusées par des blogs surtout conservateurs, ont suggéré que le Pape François et l'Archevêque Italien Vincenzo Paglia ont créé une commission secrète pour réévaluer l'enseignement de « Humanae Vitae », l'Encyclique de Pape Paul VI sur le contrôle des naissances. Comme il en ressort, le fait d’établir la vérité sur cette question est encore plus facile que de générer la théorie du complot en premier lieu ».

San Martín continue :

« Paglia a nié qu'une telle commission existe. En parlant récemment avec le journaliste Argentin Andrés Beltramo Álvarez, Paglia a déclaré : « Il n'y a pas de commission, tout a été inventé ».

« Cette interview a été publiée en ligne le 13 juillet dans Alfa y Omega Espagnol. Paglia lui-même a fourni une traduction en anglais via Twitter ».

« Pourtant, mardi, Radio du Vatican a publié une interview distincte avec le Père Gilfredo Marengo, professeur d'anthropologie théologique à l'Institut Saint Jean-Paul II à Rome. Répondant aux questions, il a déclaré qu'il dirige un « groupe de recherche » sur Humane Vitae ».

« Cela a soulevé des sourcils puisque Marengo est précisément l'homme que les rumeurs ont identifié comme leader de la prétendue « réinterprétation du document ». Alors, j'ai pris le téléphone, j’ai appelé l'Institut Pontifical Jean-Paul II et j'ai demandé à lui parler ».

« Il n'était pas là, mais la personne sur la ligne m'a heureusement donné son courrier électronique. Je lui ai écrit et, pas plus de dix minutes plus tard, j'ai eu une réponse ».

« Marengo m'a dit qu’avec ses collègues, il faisait partie d'un groupe de recherche sur Humane Vitae, mais que ça n’avait « rien à voir avec « réformer l'Encyclique » ».

[...]

« Sur la base de l'interview de Marengo avec la Radio du Vatican, il aurait été assez facile de lancer un article en affirmant que Paglia mentait, qu'il y a vraiment une cabale secrète qui plane pour évider Humanae Vitae, sortir un beau titre accrocheur et presto : une nouvelle sensation Internet est née ».

« Cependant, il s'avère que le fait de prendre le téléphone pour obtenir les faits réels de la situation était tout aussi simple ».

[...]

« Peut-être que la morale de l'histoire est la suivante : si les théoriciens de la conspiration consacraient la même énergie aux rapports réels qu'ils font à la gymnastique mentale et aux exercices de connexion, ils pourraient savoir ce qui se passe de temps en temps ».

Pour Wooden et San Martín, il semble que le fait que le groupe non seulement existe et est dirigé par les mêmes personnes qui ont été présumées l’opérer depuis des mois n'est pas pertinente. Vous voyez, c'est juste un groupe de recherche ! Rien de plus. Le mot « commission » n'est trouvé nulle part ! Et pourquoi quelqu'un croirait-il qu'un tel groupe pourrait suggérer des changements dans l'application pastorale des directives de Humanae Vitae sur la contraception ? Certainement, quelque chose d'aussi immuable que l'enseignement Catholique sur la contraception n'a jamais été renversé par des directives pastorales émanant d'un groupe de travail chargé d'étudier une question de Doctrine établie.

Je suppose que nous sommes censés croire qu'il est plus plausible que ce groupe ait été mis en place sous la direction d'un homme qui a déclaré publiquement — récemment — qu'il considère la contraception à travers le même objectif que la Communion pour les divorcés/« remariés » simplement parce qu'il n'a rien d'autre à faire avec son temps. Ce n'est pas comme s'il y avait une pénurie de prêtres ou de quelque chose. « Humanae Vitae : l’histoire non racontée » est évidemment une priorité absolue en 2017.

Ici, je retournerai à l'homme qui a sorti cette histoire il y a trois mois : Marco Tosatti (qui, je suis assez sûr, pratiquait du journalisme au Vatican depuis plus longtemps que la jeune Miss San Martín a été en vie, au cas où elle s'intéresse à des conseils sauf les siens). Dans son article aujourd'hui, Tosatti s'engage dans un peu d'exercice de « compréhension », mais nous avons décidé (avec sa permission) de reproduire en entier une de ses traductions les plus récentes :

Il y a des choses qui plaisent. Le 11 mai, nous avons écrit que « au Vatican, de bonnes sources nous disent que le Pontife s'apprête à désigner — ou a déjà formé — une commission secrète pour examiner et étudier peut-être les changements à la position de l'Église sur la contraception, comme cela avait été établi en 1968 par Paul VI dans l'Encyclique Humanae Vitae. C'était le dernier document de ce type signé par le Pape Montini et c'était la formalisation de ce que le Concile Vatican II avait élaboré sur cette question. Jusqu'à présent, nous n'avons aucune confirmation officielle de l'existence et de la composition de cet organisme ; mais une demande de confirmation ou de déni a été délivrée au siège compétent et jusqu'à présent elle n'a pas été répondue. Cela pourrait être un signal en soi, en ce sens que si les nouvelles étaient totalement infondées, ce ne serait pas difficile de le dire ».

Quelques jours plus tard, le site Catholique américain OnePeterFive a repris les nouvelles, confirmant sa solidité. Et le 14 juin, le professeur Roberto de Mattei, sur Corrispondenza Romana, a fourni quelques détails. De Mattei a écrit : « Ce sera Monseigneur Gilfredo Marengo, professeur à l'Institut Pontifical Jean-Paul II, qui sera le coordinateur de la commission nommée par le Pape François pour « réinterpréter » l'Encyclique Humane Vitae de Paul VI à la lumière d'Amoris laetitia, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la promulgation de Humane Vitae, qui sera l'année prochaine. Les rumeurs initiales de l'existence de cette commission, toujours secrète, rapportées par le journaliste du Vatican Marco Tosatti, étaient une source fiable. Nous pouvons confirmer qu'il existe une commission composée de Monseigneur Pierangelo Sequeri, chef de l'Institut Pontifical Jean-Paul II, du professeur Philippe Chenaux, professeur d'histoire ecclésiastique à l'Université Pontificale du Latran et de Monseigneur Angel Maffeis, chef de l'Institut Paul VI de Brescia. Le coordinateur est Monseigneur Gilfredo Marengo, chargé de cours en anthropologie théologique à l'Institut Jean-Paul II et membre du Comité directeur du magazine CVII-Centre Vatican II Study and Research.

Le 4 juillet, dans le journal des Évêques Italiens, Avvenire, Monseigneur Vincenzo Paglia, Président de l'Académie Pontificale pour la Vie, a publié une interview avec Luciano Moia. Comme l’écrit Lorenzo Bertocchi aujourd'hui pour La Nuova Bussola Quotidana : « Le journaliste [Moia], engagé dans le renouveau de la théologie morale établie par Amoris Laetitia, a demandé au prélat si certaines « manipulations médiatiques » concernant une commission secrète pour la « révision » de Humanae Vitae, l'Encyclique du Pape Paul VI sur la contraception et l'amour humain, correspondait à la réalité. Non seulement cela mais Moia a également cité une liste supposée d'experts et de théologiens — de Pierangelo Sequeri à Gilfredo Marengo — qui serait impliqué dans ce projet. Et puis, la question fatale : « Est-ce qu'il y a quelque chose de vrai dans tout cela ? » Juste rien, a répondu Paglia plutôt que de dire « c'est un bon moment pour l'Église d'aider tout le monde à réinventer les forces génératrices alors que le monde risque la stérilité » ».

Il y a deux jours, Radio Vatican a accueilli une entrevue avec Mgr. Gilfredo Marengo. Dans ce même entretien, il dit qu'il y a « un groupe de recherche sur l'Encyclique en vue du 50e anniversaire ». Il nomme également les membres du groupe impliqué dans le travail : Monseigneur Pierangelo Sequeri, directeur de l'Institut Pontifical Jean-Paul II, le professeur Philippe Chenaux, professeur d'histoire de l'Église à l'Université Pontificale de Latran et Mgr. Angelo Maffeis, responsable de l'Institut Paolo VI de Brescia. Les mêmes noms indiqués par le professeur. Mais pas Mattei.

En substance : la nouvelle est confirmée et même un certain secret est également confirmé — disons cela — de l'existence de ce groupe. Tant et si bien que ni les sources institutionnelles que nous avons contactées en mai, et ce sans aucune réponse, soit l'Archevêque Paglia, qui aurait ajusté sa dénégation d'une manière différente, ni notre collègue Moia, spécialiste de ces questions pour le quotidien des Évêques, qui savait à ce sujet. Comme nous l'avons dit, ce sont des événements qui donnent une certaine satisfaction. Et ils nous confirment dans notre grande confiance et respect — avec des réserves profondes et raisonnables — vis-à-vis des refus officiels.

Pourquoi devons-nous jouer constamment à ce jeu de chat et de souris avec la vérité ? Pourquoi, quand nous avons un Vatican (et des collaborateurs) dont on ne peut pas faire confiance, qui vont jusqu'à changer le libellé des traductions et des transcriptions publiées d'une manière qui couvre les remarques papales controversées (quelque chose que Jean Allen de Crux a défendu), devrions-nous croire ces refus de rapports qui se sont avérés être si proches de la touche ?

Est-ce que la « reconstruction » n'est pas tout à fait juste ? Est-ce suffisant de justifier que de dire qu'une chose n'est pas vraie ? Ce n'est pas une « commission », c'est un « groupe de recherche » et alors même que tous les autres détails correspondent, on dit que c'est une théorie de conspiration ou une fabrication ? Certes, il est possible que ce « groupe de recherche » fonctionne avec diligence sur une « enquête critique historique » qui reconstituera « autant que possible l'ensemble du processus de composition de l'Encyclique ».

Mais sans autre objectif ? Pas de recherche de failles ? Aucun examen de quelles équivoques possibles le Pape Paul VI aurait pu envisager avant de décider contre elles ? Aucune exploration des déclarations et des gestes profondément troublants du Pape François concernant le caractère permissible de la contraception ? Aucun progrès n'a été fait en travaillant en direction de la conviction de François que « Nous devons toujours aller de l'avant. Toujours en avant ! » ainsi que son objectif d'accomplir une « réforme irréversible » ?

Considérez-moi comme un sceptique.

Plus tôt aujourd'hui, j'ai publié un extrait d'une dissertation portant sur des institutions dans la sphère séculière et comment, lorsque le mensonge devient nécessaire pour maintenir le statu quo, la dinde de l’organisation est cuite. Une partie se distingue de cet extrait :

« La vérité est pouvoir, les mensonges sont faiblesses. Tout ce que nous obtenons maintenant sont des mensonges, des statistiques conçues pour tromper et prodiguer des fausses garanties que le statu quo est stable et permanent. La vérité est puissante car elle est la principale dynamique de résolution des problèmes. Les mensonges, les jeux statistiques et les fausses garanties sont mortelles car ils condamnent tous efforts sincères pour corriger ce qui s'est rompu avant que le système n'atteigne le but du non retour ».

La vérité a aussi un nom : Jésus-Christ. Et c'est celui que nous servons. Le système ecclésiastique actuel semble avoir atteint un point de non retour, mais Notre Seigneur nous a garanti que l'Église qu'il a fondée ne succombera jamais à l'ennemi.

J’ai hâte de ce jour où ceux qui sont au pouvoir dans l'Église perdront leur peur de faire face au mal ou de dire toute la vérité et, plutôt, de travailler courageusement pour défendre les enseignements de Christ plutôt que de les revisiter constamment dans l'espoir de trouver un moyen de les contourner.