mercredi 19 juillet 2017

Est-ce que le Pape est intervenu
pour donner un appartement logé dans le bâtiment de la CDF
à Monseigneur « Gay Orgie » ?


Le Palazzo del Sant'Uffizio tel qu'il apparaît sur Google Street View.
C'est le bâtiment où se trouvent les bureaux de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.



Rédigé par : Dr Maike Hickson

SOURCE : One Peter Five
Le 18 juillet 2017


La semaine dernière, nous avons reçu un texte en provenance de sources italiennes fiables. Ce texte offre de nouveaux détails sur un scandale récent qui a fait les manchettes internationales. En juin, l'histoire a éclaté à propos d'un raid de la police du Vatican qui a interrompu une orgie homosexuelle agrémentée fortement de drogue dans un appartement situé dans la Cité du Vatican. Le décor de ce sordide conte n'était pas n’importe lequel appartement du Vatican mais un situé dans le même bâtiment où la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a ses bureaux. Comme l'a noté le journaliste du Vatican Edward Pentin dans son rapport du 8 juillet : « Plusieurs pourraient trouver qu'un tel comportement se déroulant au Saint-Office est non seulement déraisonnable mais aussi très sacrilège ».

L'occupant de l'appartement était Monseigneur Luigi Capozzi, secrétaire du Cardinal Francesco Coccopalmerio, président du Conseil Pontifical pour les Textes Législatifs. On a signalé que Coccopalmerio avait suggéré que Capozzi devienne Évêque.


À gauche sur la photo, Monseigneur Luigi Capozzi,
à droite son patron, le Cardinal Francesco Coccopalmerio

Quant à l'appartement qui a servi de scène au crime, Pentin le décrit comme suit :

« L'article de Il Fatto Quotidiano affirme en outre que l’aire du bâtiment était réservée non seulement à des Monseigneurs, mais à des fonctionnaires seniors, ce qui suggère que le secrétaire Capozzi avait des amis influents en hauts lieux pour décrocher un tel appartement prestigieux ».

Pentin cite également un membre de la Curie Romaine qui a commenté ce dernier incident :

« Dans le même temps, un membre senior et fiable de la Curie a déclaré au National Catholic Register qu'il avait entendu à partir de « sources multiples » que l'histoire est vraie, y compris d'un autre personnage supérieur de la Curie ».

« Il a déclaré que l'étendue de la pratique homosexuelle au Vatican « n'a jamais été aussi pire » malgré les efforts entrepris par Benoît XVI pour éliminer les déviances sexuelles de la Curie après le scandale de Vatileaks en 2012 ».

Après avoir reçu le rapport ci-dessous, qui contient de nouvelles informations sur l'affaire Capozzi, nous avons tenté de rejoindre la semaine dernière Greg Burke, directeur du Bureau de Presse du Saint-Siège, et Don Slawek, secrétaire du Cardinal Müller, pour demander la vérification des faits déclarés. Au moment de la présente rédaction, aucune des parties n'a répondu à nos demandes. Il est peut-être à remarquer ici que, dans le rapport du 8 juillet de Pentin sur cette histoire, il a offert une description curieuse du silence avec lequel il a été salué quand il a parlé à M. Burke à ce sujet :

« Le porte-parole du Saint-Siège, Greg Burke, a précisé qu'il ne confirmerait pas les allégations de l'orgie et il n’a pas fait de commentaires lorsqu'il lui fut demandé s'il pouvait confirmer en tout ou en partie l’histoire signalée dans Il Fatto Quotidiano. Demandé plus tard si le Vatican ferait un commentaire quand l'histoire aurait reçu l'attention mondiale, Burke a continué à garder le silence ».

Il semble que les détails de cette histoire soient quelque chose que le Vatican préférerait ne pas confirmer ni nier.

Considérons maintenant ces faits supplémentaires qui nous viennent d'Italie. Nous pourrons ainsi considérer comment le Pape échange avec au moins certains de ses Cardinaux. Le texte suivant est présenté tel que nous l'avons reçu de nos sources. Il a été traduit en anglais et édité pour plus de clarté :
Un cancer curial

Alors que le Cardinal Joachim Meisner — le vieil ami de Jean-Paul II et Benoît XVI — jusqu'à ce qu’à sa mort soudaine attendait toujours, en vain, une réponse de leur successeur [François] à sa demande d'être reçu personnellement pour une audience de clarification avec le Pape François, celui-ci, au lieu de cela, a choisi autre chose. Il a téléphoné personnellement encore une fois, il y a environ deux semaines, Eugenio Scalfari, et il lui a demandé comment il allait lui prodiguant un conseil plein de sollicitude pour cet éditeur âgé de La Repubblica. À savoir que « deux litres d'eau et de la nourriture bien salée » lui feraient du bien dans cette chaleur estivale de Rome. Ensuite, il l'a invité à le visiter pour une conversation le même jour, à 4 heures, à la Maison Santa Marta qui se trouve à gauche et directement derrière le Dôme de Saint-Pierre ».

C'était la quatrième [sic] longue entrevue donnée par le Pape de Buenos Aires à cet athée et proéminent Franc-Maçon Italien de 93 ans, Scalfari lui-même —répétons-le une fois de plus — ne faisant pas usage de son propre enregistreur, mais plutôt présentant l'entrevue par la suite seulement « de mémoire ». C'est-à-dire selon la méthode de la Vieille École.

À la fin, François a ému le vieillard aux larmes lorsqu'il l'a accompagné dans la voiture, lui a ouvert la portière, l'a aidé à s'asseoir, puis s'est levé et l’a salué jusqu'à ce que la voiture soit perdue de vue.

Leur conversation elle-même, cependant, était moins excitante, si nous devons nous appuyer sur les notes de Scalfari. La discussion a commencé sur le sujet du Sommet du G-20, ensuite sur la propre éducation Jésuite du journaliste Italien, sur Blaise Pascal [ quelque peu anti Jésuite] dont la béatification et la canonisation réjouirait particulièrement Scalfari.

Certains des plus grands sujets controversés ont été pour quelque raison laissés à l'écart, et aussi les provocations papales telles que celles issues de son adresse de Noël de 2014 à la Curie, où il a attesté en présence de ses collaborateurs les plus proches qu’ils avaient « la maladie spirituelle d'Alzheimer » ; et qu’il a également dénoncé les cliques qu'il avait détectées à l'intérieur de la Curie en tant que « cancer ».

Aussi déconcertante qu’elle a pu être, cette adresse papale de Noël à l'époque en a plu à beaucoup, en particulier à ceux de l'extérieur de l'Église Catholique ; mais ça a également légèrement déformé la vue selon laquelle, derrière ce Pape accablant, il se forme maintenant — aussi naturellement que les remous et le sillage derrière un large navire — des cliques distinctes avec leurs propres propriétés spéciales, même disparates. Partout où il y a un pouvoir réel (pas seulement un pouvoir formel), il s'agglomère également des flatteurs, des lèche-bottes, des nez bruns et des laquais arrivistes — partout et par eux-mêmes, en tout temps. Pas étonnant que ce ne soit pas maintenant différent avec un homme comme François qui a utilisé tellement le pouvoir personnel des Papes qu'aucun de ses prédécesseurs n'a fait depuis longtemps.

Il y a de la discussion à Rome, brûlante de la chaleur de l'été ces jours-ci, à propos d'un tel cas : un cas qui est particulièrement délicat :

Parce que dans ce même appartement dans le vénérable Palazzo del Sant'Ufficio [ une partie de l'ancien Saint-Office ] où les gendarmes du Vatican, il y a quelques semaines, et au milieu de la nuit, ont fait une descente dans une orgie homoérotique et ont aussi également confisqué une grande quantité de cocaïne — la vie aurait pu être beaucoup plus tranquille et plus pieuse si les choses en étaient venues à prendre des allures à peu près normales et raisonnables au Vatican. Mais cette « normalité » n'existe plus désormais.

C'est-à-dire que cet appartement choisi et maintenant entaché est resté vide pendant un certain temps et ça avait d'abord semblé être l'endroit idéal pour l'un des assistants spéciaux du Cardinal Gerhard Müller, qui était alors à la recherche d'un appartement pour lui-même et, si possible, aussi près du lieu de travail de son propre patron. L'appartement lui semblait donc être idéal. La question semblait déjà presque parfaitement réglée, alors que, tout à coup, le Cardinal Francesco Coccopalmerio — grâce à ses propres liens avec le Pape François — a réclamé un besoin urgent de l'appartement plutôt comme une habitation utile pour son propre secrétaire de dicastère — et exactement dans ce même appartement, alors vide.

Une intervention personnelle du Pape François lui-même a finalement décidé de cette affaire, et très rapidement, de sorte que cette belle demeure n'est pas allée à l'assistant du Cardinal Müller, mais est tombée entre les mains de ce secrétaire curial qui l'a ensuite transformé ensemble avec ses propres amis — et, comme il le semble, avec l'ajout de certains « garçons loués » — en un nid pour les escapades homosexuelles et les expériences de drogue.

Comme le disent les Français, et souvent ironiquement : « Tant pis ! »
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CONCLUSION :

Nous devons nous demander comment le Cardinal Müller — qui s’est objecté si fortement à l'échec de l'Église à suivre l'enseignement social Catholique lorsqu'il y eut l’affaire des 3 employés congédiés de la CDF — a répondu à cette initiative papale et à son « style ».

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