jeudi 30 novembre 2017

Tribune libre

« Jusqu’à quand Seigneur, l’abomination de la désolation ? »
« ENCORE 1290 JOURS ! »
« Mais à partir de quand ? »



SOURCE : Aube Nouvelle

Avant-propos du Nul sans Lui

Plusieurs pourraient être inquiets de lire cet essai parce qu'il traite de jours, de durées... N'est-ce pas Notre Maman Elle-Même qui nous a dit de ne pas jongler avec les dates récemment dans les locutions de Luz de Maria ( Lumière de Marie ) ?

La situation est différente ici et je vous en donne la raison :

Imaginez un malfaiteur qui vient d'être condamné à 7 années de prison ferme par le juge. N'aurait-il pas le droit de faire une croix à chaque jour qui passe sur le mur de sa cellule parce qu'il ne « faut pas qu'il joue avec les dates » ? Bien non, il connaît maintenant son terme et c'est bien normal qu'il veuille voir descendre les grains de sable dans le sablier à tous les jours... Ce qu'il n'avait pas à faire par contre, c'était de jongler avec des termes de prison avant et pendant son procès...Ça ne lui aurait rien rapporté à l'exception de se faire du mauvais sang.

Et savez-vous que, lorsque la Bible nous donne une durée, on a bien le droit de tenter de connaître comment cette durée s'applique ? N'est-ce pas Dieu Lui-Même qui nous a donné cette durée ? Pourquoi L'aurait-il fait sinon que nous méditions sur celle-ci ?

Notre Maman Marie aussi connaissait une durée : les fameux trois jours que Jésus demeurerait au tombeau avant de ressusciter. À tel point qu'elle ne voulait pas retourner au Cénacle. Elle désirait attendre la Résurrection de Son Fils dans le tombeau au grand dam de Nicodème, Joseph d'Arimathie, Jean et Marie-Madeleine. Lisez cet épisode au paragraphe 311 de Maria Valtorta ici. Bref, quand Dieu nous donne une durée, ce n'est pas pour la jeter au panier.

Vous ne serez probablement pas d'accord en tous points avec cet essai. C'est un des sujets les plus complexes de la Bible. Il n'empêche que vous y puiserez certainement des lumières que vous n'aviez jamais considérées et qui vous permettra d'avancer dans votre réflexion.

Je vous livre finalement ma découverte suite à sa lecture : l'Eucharistie est le summum de notre religion. C'est Jésus qui vient nous visiter chacun de nous « live » (Présence Réelle : Corps, Sang, Âme et Divinité). Et quand la hiérarchie humaine de l'Église s'emploie à abîmer de quelque façon que ce soit l'Eucharistie, on peut croire qu'elle commence l'« abomination de désolation ». N'est-ce pas ce qui s'est passé en permettant aux divorcés/remariés de communier ? L'« abomination de la désolation » est commencée...


C’est la force de la foi qui confère la certitude que la Vérité révélée ne saurait manquer de s’accomplir dans son intégralité. Ainsi donc, puisque l’abolition du perpétuel sacrifice a été annoncé, elle doit surgir indéfectiblement, inexorablement d’autant plus qu’elle est annoncée par une vision donnée directement par Dieu. Et ceux qui en doutent pour quelques raisons que ce soient doutent tout autant de la Révélation. Si on y regarde bien, on peut conclure qu’elle est déjà en cours, qu’elle a déjà eu lieu. Mais il reste à démontrer qu’elle a été décidée et mise en œuvre par l’Église elle-même.

Si on y regarde bien, on peut conclure, sans aucun doute, que « l’abolition du perpétuel sacrifice » dont parle le prophète Daniel a été « actualisée », réalisée, accomplie par le synode ordinaire sur la famille en octobre 2015, consentie, décidée et mise en œuvre par l’Église elle-même, lui conférant ainsi un caractère officiel. Plus d’Eucharistie = plus d’Église catholique = fin des temps.

Mais comme la forme de cet événement est plutôt masquée que retentissante, on cherche donc un événement plus remarquable dont il serait plus évident qu’il s’agit bien d’une abolition flagrante de la Sainte Eucharistie. Et on pense à cette fausse liturgie œcuménique qui est en cours d’élaboration au Vatican.

Cependant, il est peu probable que ce projet aboutisse surtout dans le chaos que pourrait générer une troisième guerre mondiale effroyable qui se profile quand même de plus en plus rapidement. D’autre part, il est déjà trop tard pour qu’un tel événement puisse s’inscrire de façon cohérente dans la « plage chronologique du temps » de la fin des temps établie en fonction des prophéties de la vision de Daniel. Car il est le point de référence à partir du quel doivent se compter les 1.290 jours qui terminent les temps antichrétiens.

Et pour être certain qu’il actualise bien la prophétie de Daniel, cet événement doit se revêtir de la forme décrite par cette prophétie :

Dn 11 :31 : « Des forces viendront de sa part profaner le sanctuaire citadelle, ils aboliront le sacrifice perpétuel, et y mettront l'abomination de la désolation.

Selon cette vision prophétique (Dn 9:24-27), « Septante semaines » ont été accordées au peuple jusqu’à la fin des temps, jusqu’à soit « oint le Saint des Saints » qui est bien évidement Jésus-Christ en son Avènement universel :

Dn 9 :24 : « Sont assignées 70 semaines pour ton peuple et ta ville sainte pour mettre un terme à la transgression, pour apposer les scellés aux péchés, pour expier l'iniquité, pour introduire éternelle justice, pour sceller vision et prophétie, pour oindre le Saint des Saints ».

Dans la plage chronologique du temps, cela implique qu’une semaine = sept années. Cette « valeur temps réel » est propre à la prophétie et ne peut pas constituer une règle générale pour toutes les prophéties. Les septante semaines sont réparties :

  1. D’abord sept semaines, et puis 62 semaines, soit 69 semaines qui prennent cours directement après la vision et qui amène, dans l’histoire du peuple juif, à la crucifixion de Jésus-Christ , 483 ans après la prophétie :

    Dn 9 :25 : « Prends-en connaissance et intelligence Depuis l'instant que sortit cette parole Qu'on revienne et qu'on rebâtisse Jérusalem jusqu'à un Prince Messie, sept semaines et 62 semaines, restaurés, rebâtis places et remparts, mais dans l'angoisse des temps. »

  2. Après les 7 + 62 = 69 semaines = 483 ans, la venue d’un Prince Messie dont il ne fait aucun doute qu’il s’agit du Seigneur Christ qui sera rejeté « dans l’angoisse des temps », la 483ème année étant celle de la crucifixion du Seigneur:

    Dn 9:26 : « Et après les 62 semaines, un messie supprimé, et il n'y a pas pour lui... la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu'à la fin, la guerre et les désastres décrétés. »

    Dn 9 26 (Version Louis Segon) : « Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre. »

  3. Après le rejet du Messie, une interruption d’une durée indéterminée suivie de la 70ème semaine, la dernière semaine, soit une durée de 7 années, époque dont la fin met un terme à la « transgression » (Dn 9 :24) et qui est donc celle de la fin des temps précédent l’Avènement universel de Jésus-Christ, qui est aussi celle du « prince qui viendra détruire la ville et le sanctuaire » soit celle du « faux prophète » de l’Apocalypse :

    Dn 9 :26 : la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu'à la fin, la guerre et les désastres décrétés. »

    Dn 9 :26 : Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre. »

  4. Dn 9:27 : « Et il consolidera une alliance avec un grand nombre. Le temps d'une semaine; et le temps d'une demi- semaine il fera cesser le sacrifice et l'oblation, et sur l'aile du Temple sera l'abomination de la désolation jusqu'à la fin, jusqu'au terme assigné pour le désolateur."

    N.B. : Il ne s’agit pas d’une semaine suivie d’une demi semaine, mais d’une seule semaine dont la deuxième moitié est consacrée à la destruction. Autre version plus explicite – Bible Segon :

    « Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur » (Dn 9:27)

    On peut donc comprendre que « le prince qui viendra » fera une alliance avec plusieurs (avec un grand nombre, avec une multitude) pour la durée « d’une semaine », soit pour une durée maximum de 7 années. Et, au milieu de la semaine ou à partir de la moitié de la semaine (et jusqu’à la fin), soit après 3,5 ans, « le dévastateur commettra les choses plus abominables », durant les 3,5 années restantes, jusqu’à la fin de son alliance qui sera aussi sa propre fin.

    Après avoir étendu progressivement son règne (première partie de la Tribulation, 3 ans et demi), l’Antichrist/antéchrist exercera sa dictature mondiale pendant 3 ans et demi, plus précisément 1.290 jours.

    Mais quand donc ce prince fait-il son alliance ? Lorsqu’il est en place sur le trône pontifical ? Ou bien auparavant pour pouvoir accéder au trône ?

  5. Dn 11 :31 : « Des forces viendront de sa part profaner le sanctuaire citadelle, ils aboliront le sacrifice perpétuel, et y mettront l'abomination de la désolation. »

  6. Voilà donc l’événement auquel Matthieu et Marc nous renvoient et qui constitue le « milieu de la semaine », le moment à partir duquel commence le règne « effectif » du dévastateur pour une durée de 1.290 jours. Ces deux événements se passent au même endroit physique et sont liés l’un à l’autre : l’un induit l’autre, de facto. Si l’on constate l’actualisation de l’un, il faut donc bien convenir que l’autre aussi s’est actualisé.

    C’est donc le moment crucial de l’abolition du perpétuel sacrifice. Et « des forces viendront de sa part » fait penser à une convocation pour un synode au Vatican, le « sanctuaire citadelle ».

  7. Dn 8 :13-14 : « J'entendis un saint qui parlait, et un autre saint dit à celui qui parlait : "Jusques à quand la vision : le sacrifice perpétuel, désolation de l'iniquité, sanctuaire et légion foulés aux pieds?" Il lui dit : "Encore 2.300 soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué."

    N.B. : chez les hébreux de l’époque une journée s’étalait du sacrifice du soir au sacrifice du matin. « Encore 2.300 soirs et matins » signifient donc encore 1.150 jours après lesquels le sanctuaire sera revendiqué par ceux à qui il appartient réellement. Normalement, c’est encore à Benoît XVI qu’il appartient légitimement, car sa démission n’est pas valable.

  8. Dn 12 :11 : « A compter du moment où sera aboli le sacrifice perpétuel et posée l'abomination de la désolation : 1.290 jours. »

    Cela est réalisé par l’événement annoncé en Dn 11:31, moment à partir duquel commence le règne « effectif » du dévastateur pour une durée de 1.290 jours.

    Il existe d’autres versions de bible utilisant des mots qui pourraient donner un autre sens au verset et susciter la confusion :

    * Bible en français courant : « Depuis le moment où on ne pourra plus offrir à Dieu le sacrifice de chaque jour et où « l’horreur abominable » sera dressée sur l’autel, il y aura 1.290 jours »

    * Parole de vie : « À partir du moment où on ne pourra plus offrir à Dieu le sacrifice de chaque jour et où l’horreur destructrice sera placée sur l’autel, il y aura 1 290 jours

    « Dressée, placée sur l’autel » peut faire penser à quelque chose qu’on place sur les autels. Il y a donc le risque d’attendre quelque chose qui ne se passera pas et rater ce qui se passe. Lorsqu’on fait des comparaisons avec d’autres traductions de la bible, on s’aperçoit que le mot « autel » veut dire la même chose que les mots « saint lieu » ou « sanctuaire » ce qui est d’ailleurs confirmé par Mt Mais il est intéressant de retenir que ces deux traductions font ressortir les mots « où on ne pourra plus offrir à Dieu ». Et quand on connaît l’insistance avec laquelle François veut voir une application pastorale d’Amoris Laetitia, discrédite les prêtres « traditionalistes », on y voit un beau rapprochement avec ces mots.

  9. Dn 12-12 : « Heureux celui qui tiendra et qui atteindra 1.335 jours. » On peut présumer que l’Avènement du Seigneur Christ se situe entre le 1.290ème jour et le 1.335ème jour.

  10. Dn 8 :17 : « Il s'avança vers le lieu où je me tenais, et, comme il approchait, je fus saisi de terreur et tombai face contre terre. Il me dit : "Fils d'homme, comprends : c'est le temps de la Fin que révèle la vision."

    Il s’agit bien de la fin des temps antichrétiens, antichrists et d l’Avènement du règne universel du Christ. Il ne s’agit donc pas de la fin du monde.

  11. Dn 8 :26 : « Elle est vraie, la vision des soirs et des matins qui a été dite, mais, toi, garde silence sur la vision, car il doit s'écouler bien des jours."

Cette parole certifie que cela arrivera mais scelle la vision jusqu’au temps de la fin des temps

La « Commission vaticane » pour l’élaboration d’une « messe œcuménique » est bien, jusqu’à présent, un fakenews puisque le cardinal Robert Sarah préfet responsable de la Congrégation pour le Culte divin et l’Administration des Sacrements n’en est pas du tout avisé. Mais apparemment, le Vatican nous habitue à des « pirouette » entre les apparences et la réalité en démentant l’existence d’une commission sans pouvoir démentir l’existence d’un groupe d’étude ou groupe de recherche ou commission informelle travaillant sous mandat du pape. On joue spécieusement sur les mots.

Voir le site Benoît et moi à cet effet en date du 10.11-2017 ici.

Il y a quand même plusieurs signes précurseurs d’un tel projet. Le pape est bien connu pour ne pas mettre la Sainte Eucharistie au centre et au sommet de la vie en Église. Il ne s’agenouille d’ailleurs pas devant le St Sacrement. Et surtout, la Sainte Eucharistie est l’obstacle majeur au projet du pape d’unifier l’Église catholique et l’Église Protestante.

Voyez vous-mêmes un extrait de la Signature de la déclaration conjointe entre Catholiques et Luthériens :

Extrait : « Ils renouvellent leur volonté de poursuivre le dialogue de manière à éliminer les derniers obstacles qui se dressent sur la route de la pleine unité. C’est pourquoi ils appellent tous les catholiques et les luthériens à être créatifs et hardis, joyeux et plein d’espoir dans leur engagement dans « ce merveilleux voyage qui se présente devant nous ».

Et encore plus fortement ici, voici une déclaration du Pape François au sujet de l'« importance relative » de l'Eucharistie alors qu'elle est le sommet de l'Église :

Extrait : «Le Pape m'a dit : "Écoutez, vous oubliez deux choses: l'avenir de l'Église est plus autour de la parole de Dieu, qu'autour de l'eucharistie", paraphrase l'évêque. Alors la parole de Dieu, ça ne prend pas nécessairement des prêtres pour l'exprimer et la mettre en oeuvre dans nos milieux. Et il a insisté beaucoup sur les oeuvres de miséricorde. Ça c'est nouveau [!!], c'est faire du bien, prendre soin des pauvres, être ouvert sur le plan de la justice, etc. C'est ça qui va donner le témoignage de l'Église».

Mais il est impossible d’abolir la Saine Eucharistie puisqu’elle fait l’objet d’un dogme. Il faut donc trouver des « pirouettes », des stratégies subtiles et spécieuses, fallacieuses qui opèrent au niveau de la conscience qu’ont les baptisés des réalités de l’Eucharistie, conscience dont on génère la perte depuis des années déjà. Depuis que le Seigneur a institué la Sainte Scène, la Sainte Eucharistie, l’immense dimension de celle-ci repose, sur le fait qu’on croit fermement qu’elle est « Présence Réelle » du Seigneur et elle est sans effet pour ceux qui n’y croient pas. Dans cette conscience, la Sainte Eucharistie est vraiment l’immense don de Dieu qui se donne aux hommes, est l’essentiel de la foi catholique, est le cœur palpitant qui anime l’Église catholique et fait toute sa différence majeure avec la religion Protestante.

Et pour qu’un tel projet de liturgie œcuménique sans plus de consécration puisse être accepté d’un jour à l’autre, il faut donc que les consciences aient été préparées à l’insouciance des réalités de la Sainte Eucharistie.

De la sorte, un tel office œcuménique n’établirait pas le début de l’abolition du perpétuel sacrifice mais son apogée, son couronnement.

De ce fait, le synode ordinaire sur la famille en octobre 2015 apparaît comme le seul événement majeur qui s’inscrit de façon cohérente dans la plage chronologique du temps de la fin des temps et qui peut pleinement actualiser « l’abolition du perpétuel sacrifice » et « l’abomination de la désolation ». Il en devient donc l’événement majeur de référence pour déterminer le début et la fin du règne de l’Antéchrist.

Et pour cause, déjà lors du synode extraordinaire sur la famille en octobre 2014, beaucoup d’évêques étaient d’avis de pouvoir donner la communion aux divorcés remariés. Cette proposition n’a pas recueilli alors les 2/3 requis mais certainement au synode en octobre 2015 :

Voici ce que Mgr Scheiner disait de la première mouture du rapport synodal :

« … Ce document demeurera pour les futures générations et pour les historiens une tache qui salit l’honneur du Siège Apostolique … »

« La Relatio finale du synode contient malheureusement le paragraphe avec le vote concernant la distribution de la Ste communion aux « divorcés remariés ». Bien que cette proposition n’eût pas obtenu les deux tiers des voix requises, il demeure néanmoins le fait inquiétant et inouï que la majorité absolue des évêques présents a voté en faveur de la distribution de la Sainte communion aux « divorcés remariés » ; c’est là un triste reflet de la qualité spirituelle de l’épiscopat catholique contemporain.

De plus, il est triste que ce paragraphe qui n’a pas obtenu l’approbation de la majorité requise, demeure néanmoins dans le texte final de la Relatio et sera donc envoyé à tous les diocèses pour une discussion supplémentaire. Cela fera certainement croître la présente confusion doctrinale parmi les prêtres et les fidèles selon laquelle les commandements divins, les enseignements du Christ et ceux de l’apôtre Paul sont soumis à l’arbitraire des groupes de pression. »

SOURCE : Christ Roi Over Blog

C’est donc bien à ce niveau que tout s’est joué et qu’il a été consenti à bafouer la Sainte Eucharistie lors du synode d’octobre 2015 qui s’est terminé le 24 octobre 2015. Et on beau retourner la question, on ne trouve pas d’autre événement similaire qui actualise la prophétie de Daniel et qui réalise l’abolition de la Sainte Eucharistie.

Dans la pratique, il ne sera jamais possible d’abolir entièrement le perpétuel sacrifice tant que subsistera un seul prêtre qui consacrera encore valablement. Et il ne sera jamais possible de mettre, jour et nuit, quelqu’un à côté de chacun des 440.000 prêtres et 4.400 évêques (pouvant célébrer la Sainte Messe) pour les empêcher de célébrer la messe. Et il et impossible que, du jour au lendemain, toutes ces personnes se plient à la volonté de François en acceptant une liturgie « œcuménique » spécieusement épurée de la transsubstantiation. Et même si François les excommuniait ou les relevait de leurs fonctions pour cause d’insoumission ou de rébellion, ces personnes consacrées prendraient vite conscience alors que ce pape n’est pas pape et que ses décisions ne sont pas valables. Ils continueraient leur ministère en toute bonne conscience. Certainement que François sait qui il est et qu’il est conscient de tout cela. C’est pourquoi, ce n’est pas de si tôt qu’on va voir la mise en œuvre d’une telle fausse liturgie, on ne la verra peut-être jamais. Mais autant de petits coups de butoirs et de mensonges finissent par produire les résultats escomptés sans rien devoir faire de plus remarquable. Et c’est bien la stratégie opérée : « Mentez, Mentez, il en restera toujours quelque chose ! ». On finit ainsi par généraliser l’insouciance, l’inconscience et l’indifférence envers la Sainte Eucharistie.

Et toutes les tentatives et tractations en cours pour une liturgie sans plus de consécration démontrent que c’est bien l’Église elle-même en la personne de son pape et de sa hiérarchie qui a décidé d’abolir le perpétuel sacrifice, de trahir son Maître, et que les personnes incriminées la conduisent présentement à grand pas vers le Protestantisme, cela se sait pour ceux qui s’en informent.

La question se pose de savoir à partir de quel moment Juda a-t-il trahit Jésus ? Est-ce à partir de son baiser au jardin des oliviers ou est-ce à partir de sa ferme décision de le trahir et d’engager une procédure pour y parvenir ?

En réalité, officiellement ou officieusement, l’Église catholique a cessé de reconnaître le sacrifice perpétuel, a cessé le sacrifice perpétuel, a réaliser l’abolition du perpétuel sacrifice, a supprimé tout ce qui faisait son authenticité et qui la différenciait de l’Église Protestante, a perdu son âme.

On a beau dire tout ce qu’on veut, ce n’est plus la Sainte Eucharistie qui fait la splendeur de l’Église catholique ni son cœur palpitant. On a vraiment déjà effacé la Sainte Eucharistie.

En outre, par l’accueil qu’on fait à la doctrine luthérienne, on éclipse aussi la place de la Très Sainte Vierge Marie dans l’Église. Quand au magistère du Pape, il est déjà bien disparu par le pouvoir accru que François donne aux évêques qui ont à présent le pouvoir d’interpréter Amoris Laetitia et la liturgie.

Plus d’Eucharistie, plus de Vierge Marie, plus de pape = plus d’Église catholique = fin des temps.


Mais au fait, qu’en est-il d’une Église conquise et gouvernée par un faux pape ? Existe-t-elle encore ?

Nul besoin de se poser la question puisqu’elle a toujours à sa tête un vrai Pape, le pape Benoît XVI, Joseph Ratzinger qui sait ce qu’il fait et ce qu’il devra faire. Et on peut s’attendre à ce que, avant de mourir, ce brave homme réclame ce qui lui est dû, ce qu’on lui a dérobé, « revendique » ce qui est sa propriété et non pas celle de l’usurpateur, le saint lieu, le sanctuaire selon ce qu’il nous en a été montré par la vision du prophète Daniel :

  • Dn 8 :13-14 : « J'entendis un saint qui parlait, et un autre saint dit à celui qui parlait : "Jusques à quand la vision : le sacrifice perpétuel, désolation de l'iniquité, sanctuaire et légion foulés aux pieds?" Il lui dit : "Encore 2.300 soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué."

  • Ap 11 :11-12 : Mais, passé les trois jours et demi, Dieu leur infusa un souffle de vie qui les remit sur pieds, au grand effroi de ceux qui les regardaient. J'entendis alors une voix puissante leur crier du ciel : " Montez ici ! " Ils montèrent donc au ciel dans la nuée, aux yeux de leurs ennemis.

  • Ap 11 :13 : « A cette heure-là, il se fit un violent tremblement de terre, et le dixième de la ville croula, et dans le cataclysme périrent sept mille personnes. Les survivants, saisis d'effroi, rendirent gloire au Dieu du ciel. »

En conclusion de l’ouvrage :

Encore 1.290 jours à partir
du 04 ou du 24 (plus probablement) octobre 2015. !




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