lundi 26 juin 2017

L'Évêque Paprocki défend les droits Divin et naturel
Mais pourquoi est-il si exceptionnel ?




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 26 juin 2017

La discipline bimillénaire de l'Église s'effondre de place en place alors que les adultères publics en « seconds mariages » sont admis à la Sainte Communion sans cesser leurs relations adultères tandis que le Pape Bergoglio reste silencieux en public puisqu'il approuve en privé la débâcle qu’Amoris Laetitia a déclenchée.

Naturellement, la demande provient maintenant pour une reconnaissance implicite similaire des « mariages homosexuels ». Après tout, c'est aussi le Pape Bergoglio qui a approuvé et ordonné la publication de la « relatio intérimaire » du Synode bidon, qui demande, par respect envers les homosexuels, si les « communautés » Catholiques sont capables de ... accepter et de valoriser leur orientation sexuelle »— c'est-à-dire leur propension « intrinsèquement désordonnée » à commettre « des actes de dépravation grave » — et déclare que les « unions homosexuelles » peuvent fournir un « soutien précieux dans la vie des partenaires ».

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Entre l'Évêque Thomas John Paprocki du Diocèse de Springfield de l'Illinois dans le tourbillon du tumulte Bergoglien. L'Évêque Paprocki a déjà précisé que (malgré ce que le Pape Bergoglio manifestement désire) les divorcés et les « remariés » ne recevront pas la Sainte Communion dans le Diocèse de Springfield à moins qu'ils ne se repentent de leur adultère et s'abstiennent de toute intimité sexuelle.

Mais le 12 juin, l'Évêque a émis un nouveau décret — il est vraiment incroyable qu'un tel décret soit maintenant nécessaire — affirmant qu'aucun membre du clergé diocésain ni aucun autre employé diocésain ne peut « aider ou participer à la célébration ou à la bénédiction des mariages du même sexe, y compris la fourniture de services, d'hébergement, d'avantages, d'installations, de biens ou de privilèges pour de tels événements ».

De plus, le décret déclare : « Compte tenu de la nature objectivement immorale de la relation créée par les mariages homosexuels, les personnes dans ces unions ne doivent pas se présenter à la Sainte Communion ni être admises à la Sainte Communion ». Seulement en danger de mort une personne impliquée dans une telle union devrait recevoir la Sainte Communion « sous la forme du Viaticum si elle exprime sa repentance pour ses péchés ».

J'hésite à louer l'Évêque Paprocki pour son courage de peur que la notion de courage ne soit encore davantage dévaluée dans cet âge de rectitude politique quand on considère qu'il est « courageux » simplement pour affirmer l'évidence concernant la loi morale. Encore une fois, qu'en est-il de la lâcheté évidente ou de la perfidie pure de la grande majorité des Évêques Américains, de nobles exceptions telles que l'Évêque Paprocki et l'Archevêque Chaput mises à part ?

Quel bien fait une hiérarchie Catholique qui ne s'oppose pas à l'institutionnalisation non seulement de l'adultère mais aussi de la sodomie dans la vie de l'Église ? Notre Seigneur lui-même répond à la question : « C'est vous qui êtes le sel du monde. Mais si le sel perd son goût, comment pourrait-on le rendre de nouveau salé ? Il n'est plus bon à rien ; on le jette dehors, et les gens marchent dessus.». (Matthieu 5 : 13)

Nous vivons dans un moment où les prélats Catholiques qui ont reçu un mandat divin et le pouvoir divinement conféré de convertir le monde ont été chassés de tout rôle dans l'ordre de la société civile et sont maintenant foulés par les hommes. Le Pape lui-même est heureusement piétiné car il se prélasse paradoxalement dans l'approbation universelle de son acquiescement à l'esprit de ce temps.

Telle est l'apostasie qui commence au sommet. Au milieu de cette même apostasie cependant, il y a le début d'une restauration très dramatique. Car la Mère de Dieu n'abandonnera jamais Son Église et Son Divin Fils suscitera, par Son intercession, le Triomphe Ultime de son Cœur Immaculé.

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